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Du Botox pour traiter le cancer?

Depuis longtemps, les scientifiques observent chez l’humain et les souris que d’innombrables connexions nerveuses sont présentent au niveau des cellules tumorales. Le Botox s’avère efficace pour bloquer les signes nerveux en lien avec la croissance de ces tumeurs.

Des chercheurs du Herbert Irving Comprehensive Cancer Center de Columbia ont voulu s’attarder sur le rôle crucial qu’avaient les liens nerveux dans l’apparition et la croissance d’un cancer. Ils se sont notamment attardés au cas du cancer de l’estomac qualifié de « tueur silencieux », explique-t-on dans Science World Report.

Il s’est avéré qu’en utilisant du Botox sur des souris atteintes de divers cancers de l’estomac, ils ont réussi à bloquer les nerfs qui cherchaient à se connecter aux tumeurs. Cette procédure appelée « vagotomie » inhibe les nerfs, ce qui les empêche d’envoyer des signaux aux cellules souches du cancer de l’estomac. 

Le Botox peut donc ralentir de façon considérable la croissance des tumeurs et augmenter le taux de survie. Les chercheurs espèrent que ce traitement pourra servir dans d’autres cas, entre autres où les tumeurs sont à un stade plus avancé.

Les résultats sont parus dans la revue Science Translational Medicine.

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Le blocage de la carotide pourrait expliquer certains problèmes cognitifs

Si les spécialistes s’inquiètent davantage du risque d’attaque due au blocage de la carotide, cette artère située au niveau du cou, il semble que ce problème puisse également occasionner certains problèmes cognitifs.

C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude qui sera officiellement présentée mercredi (23 avril) lors du congrès annuel de l’American Academy of Neurology (AAN) organisé à Philadelphie, rapporte The National Library of Medicine.

« À ce jour, l’accent du diagnostic et de la prise en charge des blocages de la carotide a été mis sur la prévention des attaques, puisqu’il semblait s’agir du seul problème lié à ces blocages. Ces résultats parlent d’une minimisation des problèmes causés à la mémoire et à la pensée chez les patients aux prises avec une artère de la carotide rétrécie », explique le Dr Brajesh Lal, du Baltimore VA Medical Center.

C’est après avoir analysé le dossier de 67 patients aux prises avec le problème que les chercheurs américains ont pu constater un lien entre le blocage de la carotide et certains troubles cognitifs liés à la pensée et à la mémoire.

Le Dr Lal souhaite maintenant que d’autres recherches se penchent sur ce dossier afin d’en arriver à de nouvelles pistes de traitements.