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Dans les coulisses

Nick Suzuki prend plus la parole qu’avant dans le vestiaire

Le Canadien de Montréal connaît un début de saison relativement surprenant avec une fiche positive de 8-6-1. Plusieurs experts et amateurs les voyaient croupir au fond du classement, mais ils se trouvent présentement dans la wild card de l’association de l’est.

Avec 8 victoires et 17 points en 15 rencontres cette saison, ils ont une fiche identique aux Panthers de la Floride, qui se retrouvent au troisième rang de la division métropolitaine.

Une grande partie des succès revient à Nick Suzuki, qui n’a pas moins de 10 buts et 19 points en seulement 15 rencontres.

Fait intéressant, avec ses 10 buts en 15 matchs, Suzuki dépasse aisément la marque de Josh Anderson de l’an dernier, comme étant le premier joueur du CH à atteindre les 10 buts. Anderson a eu besoin de 50 matchs pour être le premier marqueur de 10 buts de l’équipe l’an dernier, soit 35 matchs de plus que Suzuki.

L’équipe de TVA Sports s’est entretenue avec le défenseur David Savard, qui a lancé des fleurs au plus jeune capitaine de l’histoire de la Sainte-Flanelle.

Je vous invite à regarder l’entièreté de l’entrevue, juste ici.

Le vétéran n’a pas hésité une seule seconde à vanter les qualités de leadership de Suzuki.

« Nick se démarque par son leadership, son professionnalisme et la façon dont il se prépare pour chaque match. Il mène sur la patinoire. Tout le monde arrive prêt aux parties, le crédit lui revient. » – David Savard

Lui et Cole Caufield mènent la charge offensivement, eux qui ont marqué 19 des 46 buts de l’équipe depuis le début de la saison, soit 41,3%.

Plusieurs personnes étaient craintives face à la nomination de Suzuki comme capitaine. Même s’il démontrait déjà beaucoup de professionnalisme depuis son arrivée à Montréal, il semblait une personne plutôt gênée et réservée.

David Savard nous a rassuré en mentionnant qu’il a beaucoup changé.

« Il parle plus que par le passé. Il s’est dégêné. Nick est plus impliqué auprès des jeunes. » – David Savard

Le Québécois a aussi affirmé que la présence du numéro 14 du CH se fait de plus en plus ressentir dans la chambre.

Suzuki semble prendre son rôle de capitaine au sérieux.

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Je me rappelle cette semaine, durant l’une des chroniques quotidiennes de Bob Hartley sur les ondes de BPM Sports, l’ancien entraîneur a lancé une comparaison étonnante. Il a comparé Suzuki à nul autre que Joe Sakic, et je dois dire que je comprends sa comparaison.

On doit aussi préciser qu’Hartley a déjà coaché Sakic pendant plusieurs années. Il a même déjà gagné la Coupe Stanley avec en 2001.

Si quelqu’un est bien placé pour y aller d’une comparaison de la sorte, c’est bien lui.

Cet été, Hartley y est allé d’une autre comparaison de Suzuki, mais cette fois-ci, en parlant de prestance. Il avait mis Suzuki dans la même phrase que Jonathan Toews et Sidney Crosby, et ça avait fait réagir.

Cette fois-ci, il a bien précisé que la comparaison avec Sakic était plutôt reliée à son style de jeu, mais aussi à son attitude.

Hartley a dit que Sakic agissait similairement à Suzuki en s’occupant de tout le monde. Il était très impliqué dans le vestiaire, comme l’est présentement Suzuki.

On s’entend que Sakic a atteint le plateau des 100 points à six reprises, dont deux saisons consécutives à ses deuxième et troisième années dans la ligue. Il a même une saison de 120 points.

Évidemment, Suzuki n’est pas de son calibre, mais si sa progression continue, je ne serais pas surpris de le voir atteindre le plateau des 100 points, surtout s’il demeure entouré de joueurs comme Cole Caufield et Kirby Dach.

En rafale

– Guhle a été solide encore une fois contre la vedette des Penguins, samedi soir.

– Pas évident… Heureusement, les Bruins ont changé de chandail pour le début de la rencontre.

– Pas surprenant pour un talent générationnel comme celui de Bedard.

– Un petit résumé de la semaine du CH.

– Voilà le type de reconstruction que les amateurs veulent avoir.

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Dans les coulisses

Juraj Slafkovsky: Bob Hartley croit qu’il ne doit pas trop s’exposer

Juraj Slafkovsky a connu un bon match, jeudi soir, contre les recrues des Sabres de Buffalo. Il a démontré de belles facettes de son jeu, mais Bob Hartley a trouvé une faille à améliorer.

Bob Hartley était en ondes lors de l’émission du retour du BPM Sports, vendredi après-midi, et a discuté d’une lacune du premier choix au repêchage. Une lacune présente, mais qui se corrige bien.

Écouter la chronique complète sur le site du BPM Sports

«Slafkovsky est loin de m’avoir déçu. […] Il s’est peut-être exposé un peu physiquement. Il reste que ça a donné le but de Mesar, parce que, quelle force dans le coin, quelle détermination. De l’autre côté, il a coupé dans le centre de façon très dangereuse. Le kid là, il y a quelqu’un qui va être obligé de s’assoir avec avec pis de lui dire « ralentis tes ardeurs ».» – Bob Hartley sur les ondes du BPM Sports

Slafkovsky joue dangereusement. Il créée de nombreux jeux qui mènent à des chances de marquer, mais il se met en danger à multiples reprises. Hartley explique que, pour l’instant, avec des jeunes qui n’ont pas d’énormes physiques, ça peut passer, mais qu’une fois en compagnie d’hommes dans la LNH, il pourrait se faire «pincer».

La bonne nouvelle, c’est qu’il a le physique de l’emploi. Il fait partie des cinq joueurs les plus lourds de la LNH, ce qui lui donne un avantage majeur sur les mises en échec. Le problème, c’est qu’un seul mauvais coup dans un angle mort et ça peut faire mal.

Si on pense d’un autre point de vue, la santé de Slafkovsky est une chose, mais s’exposer aussi souvent peut créer des revirements qui pourraient coûter cher dans la LNH.

Mine de rien, ce n’est que son premier match dans l’uniforme du Canadien et ce n’en était pas un officiel non plus. Il y a place à l’amélioration, mais il a aussi le temps pour s’améliorer. Avec la reconstruction du Canadien, rien ne presse, et avec un Martin St-Louis derrière le banc, on peut s’assurer que la leçon sera vite apprise du grand Slovaque que l’on qualifie souvent de très mature.

En rafale

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Dans les coulisses

Bob Hartley a mis les Lettons sur le droit chemin

Les Lettons ont surpris tout le monde avec la première victoire de leur histoire en phase de groupes au Championnat mondial junior, dimanche. La formation a connu du changement au court des dernières années et c’est Bob Hartley qui en serait le responsable.

Bob Hartley a occupé le poste d’entraîneur-chef de la Lettonie de 2016-17 à 2020-21. C’est à ce moment que tout aurait changé selon l’actuel entraîneur-chef de la Lettonie, Artis Arbol.

«Ça a toujours été un problème pour la petite nation que nous sommes. On a tendance à se voir petit et à prendre pour acquis qu’on ne peut pas accomplir grand-chose. C’est Bob qui nous a aidés à changer cette vieille mentalité.» – Artis Arbol via Nicolas Landry de RDS

En 2017, Bob Hartley a ravivé ses troupes d’une manière surprenante : en leur faisant croire qu’ils pouvaient gagner, en leur enlevant l’idée que tout était perdu d’avance. Artis Arbol a aussi essayé, lui qui était l’adjoint de Hartley, en s’appuyant sur des faits.

«C’était l’année du Mondial junior à Toronto. C’est là que j’étais allé rencontrer les dirigeants de la fédération, on m’avait fait une place dans l’entourage de l’équipe. J’avais remarqué que les cérémonies d’avant-match n’étaient même pas finies que le match était déjà plié pour les Lettons. C’était une question de limiter les dégâts. Si on en donnait moins que dix, on était un peu contents. Je leur ai vendu l’idée que peu importe la grosseur de l’adversaire, il fallait rentrer là en croyant qu’on avait une chance. Je leur ai parlé du nombre de joueurs au Canada, aux États-Unis, en Russie et j’ai dit que si on commençait à regarder ces chiffres-là, on était aussi bien de jouer au ping-pong ou au bowling.» – Artis Arbol via Nicolas Landry de RDS

Peut-être que les propos d’Arbol ont eu un bon effet, mais selon lui, la mentalité a changé chez les Lettons après les paroles de Bob.

«Il nous a dit qu’on manquait de « f*** you attitude », se souvient Arbol. Quand la rondelle est dans le coin, c’est un homme contre un autre. Quand un match commence, c’est 0-0 et il y a cinq joueurs de chaque côté. Sur un match, tout est possible. Il a changé notre façon de voir les choses. Il a changé la mienne en tout cas.» – Artis Arbol via Nicolas Landry de RDS

C’est exactement ce que les Lettons ont fait cette année. Oui, le tournoi a été difficile contre de grosses équipes comme le Canada ou la Finlande, mais ils ont gardé en tête qu’un match n’est jamais fini tant qu’il n’est pas fini. Puis, la victoire contre la Tchéquie a eu lieu.

C’est pendant ce match précis qu’on pouvait remarquer la hargne dans le jeu letton. Les joueurs n’ont jamais levé le pied de l’accélérateur et ont gagné par la convaincante marque de 5 à 2.

Mercredi, la hargne n’est pas disparue contre la Suède. C’était maintenant un match sans lendemain, contre une formation qui les avait déjà battu 6 à 0 plus tôt dans la compétition. Les joueurs lettons ont usé de leur «f*** you attitude» pour rester dans le match, mais se sont finalement inclinés.

La bonne nouvelle, c’est qu’au lieu de perdre 6 à 0, ça s’est terminé 2 à 1 en toute fin de match. Il y a de quoi être fier pour un si petit pays comparé aux autres. Nul doute que Bob Hartley a laissé sa marque et que la Lettonie n’est plus une équipe à prendre à la légère. Au hockey, le cœur triomphera souvent du talent.

En rafale

– L’alignement de Hockey Canada pour le match de quart de finale contre la Suisse.

– Piatti est de retour à Montréal.

– Parlant des Lettons. C’est la fin de leur parcours au CMJ.

– Plusieurs gros noms se portent volontaires pour acheter Manchester United.

– Tiger Woods peut-il sauver la PGA?

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Sport

Bob Hartley a trouvé LA façon de souder son équipe

Bob Hartley demeure tout un personnage, malgré son langage coloré et ses critiques bien placées, cet homme a toujours le sourire accroché au visage.

Peut-être que son style de coaching ne cadre plus avec le hockey d’aujourd’hui au sein de la LNH, c’est du moins ce que certains stipulent, mais il a du succès ailleurs dans le monde du hockey. Comment ne pas apprécier ce personnage souriant qui propose un discours unique à lui? Impossible.

Réjean Tremblay, que l’on surnomme gentiment Le Parrain, a justement eu la chance de s’entretenir avec le coach, qui dirige cette année David Desharnais et Max Talbot, ce qui lui donne deux armes très intéressantes. Cela dit, savez-vous à quel endroit Bob Hartley a amené ses deux armes québécoises et le restant de son groupe? Voyez ce qu’il a répondu à monsieur Tremblay :

Ça va Bob, je te dérange ?

Non… je suis dans l’autobus avec mes joueurs. Je les amène visiter le site où s’est écrasé l’avion du Lokomotiv de Iaroslavl dans la région de Moscou. Je veux qu’ils sachent que dans la vie, on est tous chanceux de faire ce qu’on aime…

Il est l’un des rares qui pensent à ce genre de truc pour rassembler son équipe.

D’ailleurs, si vous avez visionné la série Québec-Montréal jadis, il a soudé son équipe en les appelant les « loups », ce qui lui a permis de recevoir un chandail avec un loup à la suite de cette aventure. Cette facette télévisuelle a parfaitement démontré quel type d’individu il était.

Au sujet du déménagement de son équipe, les gens étaient très désappointés, comme lorsque les Nordiques ont quitté Québec. C’est comme ça que Bob Hartley l’a imagé, fidèle à ses couleurs. Pour rappel, l’équipe a quitté Omsk pour débarquer en banlieue de Moscou. À Omsk, les gens sont fous de leur équipe et cette année, les leurs seront très loin lors des joutes à domicile. L’amphithéâtre contaminé a poussé cette équipe loin, très loin.

Bref, Hartley a trouvé une façon bien à lui de passer un message à ses joueurs. Wow!

En rafale

– Mais qui sera l’élu de Rod Brind’Amour?

– Jeff Glass s’est trouvé un essai.

– Pour vous!

– Ça donne du look aux couleurs des Oilers d’Edmonton.

Ben voyons donc!