Les trois quarts de la population accepteraient d’avoir une taxe spéciale sur les boissons énergisantes et gazeuses à condition que l’argent récolté puisse servir à combattre l’obésité.
C’est la Coalition Poidsqui a révélé ce sondage de la firme Ipsos Descarie effectué en avril auprès de 2 000 répondants.
Lorsqu’on demande aux Québécois s’ils sont favorables à une taxe sur les boissons sucrées (les boissons diètes seraient comprises dans cette appellation), 56 % des répondants sont en accord.
Si on leur demande s’ils sont favorables à condition que l’argent récolté finance des programmes pour prévenir l’obésité, alors ce taux d’acceptation grimpe à 77 %. Chez les Canadiens, ils sont 70 % à être en accord.
LaCoalition Poidscroit qu’une taxe de 0,05 $ le litre permettrait d’amasser 40 millions de dollars pour combattre l’obésité qui devient un fléau mondial. De plus, des études ont prouvé que les boissons sucrées avaient une incidence sur la prise de poids.
Contrairement à une taxe sur la malbouffe, qui est plus compliquée parce qu’il faut définir ce qu’est la malbouffe, les spécialistes mentionnent que tout est clair pour les boissons sucrées. On tente donc de convaincre le gouvernement d’aller de l’avant avec un tel projet de taxe spéciale.