Les personnes qui ont survécu aux bombes nucléaires lancées sur les villes de Nagasaki et Hiroshima au Japon ont davantage développé le cancer que les foetus exposés aux particules radioactives lors des explosions.
« Peu importe l’exposition aux radiations, il y a un risque de cancer qui y est associé. Mais notre étude démontre que ce risque est plus grand chez ceux qui y ont été exposés lors de leur enfance plutôt que lors de la grossesse », a noté l’auteur principal de cette recherche, Dale Preston.
À la suite des explosions survenues les 6 et 9 août 1945, 2 500 embryons et 15 000 enfants de moins de 6 ans ont été exposés aux radiations, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter les risques de cancer du système digestif.
Cette étude, qui est publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, a été réalisée en collaboration avec le U.S. National Cancer Institute et des scientifiques de l’organisme Radiation Effects Research Foundation.