Le bonheur = longévité
Être parent rend-il heureux?
Les résultats d’un sondage mené auprès de 10 000 couples quant à leur bonheur d’avoir des enfants ne se sont pas révélés ceux auxquels on s’attendait. Alors que l’on croit généralement qu’être parent nous aidera à trouver le bonheur, la réalité ne serait pas si rose.
Ainsi, comme on lit dans Libération, il semble que « [l]e fait d’avoir un bébé donne une probabilité de répondre un peu plus négativement à la question sur le niveau de satisfaction dans la vie. »
Bien que les couples aient répondu vivre une satisfaction générale quant à leur vie, une nuance s’est immiscée lorsqu’il a été question de la venue d’un enfant. La raison semble être que la vie en est alors transformée : difficultés budgétaires, horaires changés, maison soudain trop petite, etc.
Les résultats de ce sondage effectué par l’INSEE sont donc à comprendre selon plus d’un angle. Il semble, en fait, que les parents sont très heureux d’avoir des enfants, mais que cette nouvelle vie apporte malgré elle quelques difficultés.
Le gène du bonheur
Translational Psychiatry vient de présenter une étude s’interrogeant encore une fois la possibilité d’un gène du bonheur. Il semble qu’un enfant présentant un gène « plus triste » en viendrait quand même à voir les choses du bon côté si son éducation se fait dans l’amour et l’harmonie.
Parmi 1900 enfants présentant une variation génétique qui les prédisposait à avoir de plus faibles taux de sérotonine au cerveau, ceux qui vivaient avec des parents positifs ont eu plus tendance à maintenir des émotions heureuses.
Rappelons-nous qu’un faible taux de sérotonine cérébral peut mener à une humeur plus sombre. Ainsi, ceux qui étaient prédisposés à ce type d’humeur, mais qui n’avaient pas reçu le soutien parental mentionné, avaient démontré moins d’émotions positives que les autres.
On reconnaît donc que le rôle parental est primordial. Si notre enfant a un tempérament plus difficile, l’éducation parentale peut faire toute la différence.
En cas de conflits ou de difficultés, les personnes religieuses arriveraient mieux à survivre et à continuer à être heureuses que les personnes athées.
C’est ce qui ressort d’une étude de l’University of Illinois parue dans le Journal of Personality and Social Psychology.
Les chercheurs ont analysé des données recueillies entre 2005 et 2009 auprès de personnes provenant de 150 pays. Elles parlaient de leur religion, du soutien affectif qu’elles avaient et de leur satisfaction de la vie.
Apparemment, la religion apporterait un soutien affectif en cas de besoin, et les croyants se sentiraient valorisés et auraient moins de sentiments négatifs.
Des données qui seront fortement questionnées par d’autres chercheurs. Mais nous le savons, la religion est l’un des thèmes qui peuvent soulever les passions et les confrontations.</pas de conflits ou de difficultés, les personnes religieuses arriveraient mieux à survivre et à continuer à être heureuses que les personnes athées.
C’est ce qui ressort d’une étude de l’University of Illinois parue dans le Journal of Personality and Social Psychology.
Les chercheurs ont analysé des données recueillies entre 2005 et 2009 auprès de personnes provenant de 150 pays. Elles parlaient de leur religion, du soutien affectif qu’elles avaient et de leur satisfaction de la vie.
Apparemment, la religion apporterait un soutien affectif en cas de besoin, et les croyants se sentiraient valorisés et auraient moins de sentiments négatifs.
Des données qui seront fortement questionnées par d’autres chercheurs. Mais nous le savons, la religion est l’un des thèmes qui peuvent soulever les passions et les confrontations.
Crédit photo : dan / FreeDigitalPhotos.net
D’autres bienfaits au télétravail
Des chercheurs affirment que les résultats d’une étude démontrent que les enfants « très joyeux » ont une vie plus courte que leurs compagnons plus calmes. Le Telegraph rapporte que la principale raison à cela réside au niveau des choix effectués plus tard dans leur vie adulte.
En effet, les enfants anormalement heureux, et ce, à des moments inappropriés, seraient plus enclin à développer une bipolarité ou à effectuer des choix de vie dangereux ou nocifs pour leur santé.
L’analyse, provenant de plusieurs universités, remonte aux années 1920, les enfants choisis ayant été suivis jusqu’à leurs vieux jours. En outre, les chercheurs ont découvert que le fait de tenter d’être heureux se soldait par un comportement d’autant plus dépressif.
La professeure June Gruber, coauteure du département de psychologie de l’Université Yale, explique : « Lorsque l’on tente les exercices proposés par nos lectures et que ceux-ci ne fonctionnent pas, nous éprouvons de la déception et la joie s’en trouve diminuée, contrairement à l’effet escompté. »
En résumé, la clé du bonheur consiste à entretenir des relations sociales gratifiantes avec nos proches et nos amis. Le reste n’est qu’illusion.
Selon Medical News Today, une récente étude aurait démontré que le degré de bonheur que la mère retire de son couple a une grande influence sur celui de l’enfant, plus que celui du père.
Finalement, en tentant d’établir un profil type de l’enfant heureux moyen, il semble que ceux qui vivent le plus dans le bonheur sont ceux qui habitent avec deux parents, de familles non reconstituées, qui ont peu de disputes, qui prennent au moins trois repas en famille par semaine et dont la mère est heureuse dans son couple.