C’est ce qui est ressorti d’une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Cancer du journal de la Société américaine du cancer.
Pour les parents, ce qui les pousse principalement à se faire tester pour un cancer héréditaire, c’est de connaître les risques que courent leurs propres enfants.
Sur 253 parents interrogés lors de cette étude, 29 % couraient un risque accru de développer un cancer du sein.
La majorité des parents de l’étude ont partagé leurs résultats avec au moins un de leurs enfants. Parmi 505 enfants, 334 ont appris la nouvelle.
Les parents étaient plus susceptibles de déclarer leurs résultats si les enfants étaient plus âgés et s’ils étaient de sexe féminin. Bien sûr, ils étaient également plus portés à divulguer les résultats des tests négatifs.
La plupart des parents ont également déclaré que ce genre de conversation ne semble pas déclencher de panique chez plusieurs enfants.
Sans vouloir provoquer un stress inutile, les spécialistes croient que discuter de résultats médicaux est une bonne occasion de promouvoir des comportements sains — comme manger une alimentation saine et ne pas fumer — qui pourraient aider à garder leurs enfants en santé.