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Les réseaux sociaux peuvent provoquer des troubles alimentaires

On ignore exactement pourquoi, mais une récente étude démontre que les adolescentes qui passent le plus de temps sur le site de réseautage social Facebook sont plus susceptibles de souffrir de désordres alimentaires comme la boulimie et l’anorexie.
 
Le temps passé à naviguer sur la Toile en général joue également un rôle, car les jeunes filles ont plus facilement accès à de nombreux sites de mode ou de célébrités où les normes corporelles sont extrêmes, ce qui affecte l’estime de soi des jeunes filles.
 
248 filles de 12 à 19 ans ont participé à l’étude. Elles devaient faire part de leurs habitudes concernant l’Internet et la télévision, des vedettes qu’elles aimaient, mais aussi parler de leurs satisfactions ou insatisfactions corporelles, de leur approche de la minceur et de la nourriture. Tout cela dans le but de mesurer les effets de l’exposition aux médias sur les jeunes filles et leur autonomisation.
 
Les résultats démontrent que les filles qui passaient le plus de temps sur Facebook étaient plus sujettes à avoir des problèmes d’alimentation, à avoir une moins bonne estime d’elles-mêmes et à avoir le plus envie de suivre des régimes sévères.
 
Par contre, la bonne nouvelle est que l’étude révèle également que si les parents se soucient de l’utilisation faite d’Internet par leur enfant, les données changent et les problèmes sont beaucoup moins fréquents.
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L’anorexie et la boulimie sont aussi des problèmes d’ordre génétique

Les troubles comme l’anorexie et la boulimie peuvent aussi être influencés par la génétique et le stress.
 
C’est ce qui ressort de l’étude de l’Institut Douglas qui a été présentée récemment lors du Symposium sur l’impact du sexe et du genre sur la santé mentale.
 
« Les troubles de l’alimentation ne peuvent être compris qu’en considérant l’interaction étroite entre la susceptibilité biologique d’un individu et les stress provenant de son milieu de vie », mentionne le directeur du Programme des troubles de l’alimentation à l’Institut Douglas, Howard Steiger.
 
Plusieurs causes, autres que le culte de la minceur, peuvent expliquer ces problèmes, notamment des facteurs biologiques. On a découvert que le neurotransmetteur qui régule l’humeur, la sérotonine, l’anxiété et l’appétit jouent un rôle clé dans ces troubles. C’est en fait une variante du gène qui cause le problème.  Aussi, plus on est exposé à l’œstrogène et plus les chances qu’on soit anorexique ou boulimique sont grandes.
 
L’hérédité, les antécédents familiaux en dépression ou anxiété et des traits de caractère comme l’impulsivité sont également liés à ces troubles alimentaires.
 
Mentionnons que les traumatismes, les sévices et l’influence sociale peuvent aussi être des éléments déclencheurs. « Le fait de vivre un stress important peut déclencher une réponse du système de sérotonine, qui augmente le risque de développer un trouble de l’alimentation et certaines comorbidités telles que la dépression ou l’instabilité émotionnelle », explique M. Steiger.
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Les troubles alimentaires plus nombreux chez les enfants

Nous apprenons dans Pediatrics que le nombre de cas de troubles alimentaires a considérablement augmenté chez les enfants durant les dernières années.

De 1999 à 2006, les hospitalisations pour cette raison ont grimpé de 119 % pour les enfants âgés de moins de 12 ans.

Parallèlement, une hausse a aussi été remarquée chez les garçons, lesquels représentent maintenant près de 10 % des cas, que ce soit pour l’anorexie ou la boulimie.

Quant aux jeunes filles, aux États-Unis seulement, 0,5 % d’entre elles sont anorexiques et 1 à 2 % sont boulimiques, selon les diagnostics de ces névroses.

L’Académie américaine de pédiatrie (APP) recommande donc aux parents d’être très vigilants et de remarquer le plus tôt possible les signes d’un trouble alimentaire. Ainsi, plusieurs problèmes de santé collatéraux aux troubles alimentaires pourraient être évités.

Les moyens actuels pour soigner l’anorexie et la boulimie sont les traitements médicaux, en santé mentale et en nutrition.

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La technologie contre les troubles alimentaires

Selon le magazine britannique The Lancet, des courriels et des messages textes pourraient aider à soigner les troubles de la boulimie et du grignotage compulsif.

Des consultations en ligne et des messages envoyés par des spécialistes afin de conseiller les malades seraient une thérapie efficace.

Toutefois, cette méthode ne peut pas soigner l’anorexie, qui peut seulement se guérir avec l’aide de la famille et d’une thérapie aidant la personne à reprendre du poids et recommencer à manger normalement.

Les troubles alimentaires touchent 5 % de la population. Certains en arrivent parfois à des conséquences graves pour la santé. L’anorexie diminue grandement la fertilité des femmes, ainsi que les chances de maternité.

Ce genre de thérapie technologique, par le biais du courriel et de la messagerie texte, a déjà été utilisé pour d’autres soins. En effet, en septembre dernier, une étude menée en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni démontrait que cette technique était aussi efficace pour aider les fumeurs à écraser. Il s’agissait du même genre d’approche, soit l’envoi constant de messages d’encouragements et de conseils donnés par des experts.

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Les problèmes de poids pris en charge par l’État

Avec son projet de loi approuvé reconnaissant les troubles alimentaires comme des maladies, le gouvernement argentin force les organismes de santé publics et privés à rembourser les frais de traitement déboursés par les contribuables aux prises avec l’obésité, la boulimie et l’anorexie.

L’Argentine prend donc le taureau par les cornes alors que 40 % de sa population souffre d’un surplus de poids et que l’obésité est la deuxième cause de mortalité au pays, après le tabagisme.

En plus du remboursement des frais liés aux problèmes de poids, un volet préventif est aussi au menu, notamment un encadrement plus restrictif des publicités sur les régimes et les méthodes amincissantes.

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Une charte québécoise contre l’anorexie

Les professionnels de la mode, de la publicité et des médias pourraient être invités, sur une base volontaire, à signer une charte qui viserait à lutter contre l’anorexie.

Christine St-Pierre, la ministre de la Culture et de la Condition féminine, envisagerait même une loi si elle juge éventuellement que le taux de participation n’est pas suffisant. La ministre dit toutefois préférer une mesure qui responsabiliserait les intervenants plutôt que de les punir.

Mme St-Pierre, qui revient d’un séjour dans l’Hexagone, s’est dite très inspirée par le modèle français, où les intervenants du monde de la mode et de la publicité sont invités à adhérer à une « charte d’engagement volontaire sur l’image du corps et contre l’anorexie ». En adhérant à cette charte, ils s’engagent à promouvoir une image de la femme plus réaliste et diversifiée.

« Je suis en pleine réflexion, mais ça m’inspire beaucoup », a confié la ministre québécoise à Cyberpresse.ca.

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Mode et accessoires

La France lutte contre l’anorexie

Cyberpresse.ca annonce qu’en France, dans le cadre d’un plan de lutte contre l’anorexie, des professionnels de la mode, de la publicité et des médias ont décidé de boycotter la diffusion d’images de mannequins d’une excessive maigreur.

Le ministère de la Santé a élaboré cette « charte d’engagement volontaire sur l’image du corps et contre l’anorexie » il y a un an, à Paris; elle a été signée entre autres par le Bureau de vérification de la publicité, la Fédération française de prêt-à-porter féminin, le Syndicat des agences de mannequins et l’Union nationale des agences de mannequins.
 
Ces organisations s’engagent donc toutes à ne pas accepter la diffusion d’images de personnes, surtout si elles sont jeunes, pouvant contribuer à la promotion d’un modèle d’une maigreur extrême.
 
Elles doivent également sensibiliser le public de manière à ce qu’il accepte la diversité corporelle.
 
Rappelons que l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne font partie des pays qui ont déjà pris certaines mesures contre l’extrême maigreur des mannequins.

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La testostérone protège des troubles alimentaires

Une recherche publiée dans Archives of General Psychiatry démontre qu’il n’y a pas que des causes familiales et psychologiques pour expliquer les désordres alimentaires. En effet, il semble que l’hormone mâle, la testostérone, ait un effet préventif chez les jeunes adolescentes.

Pour ce faire, les chercheurs ont recruté 538 couples de jumeaux âgés de 18 à 29 ans, dont 304 vraies jumelles, 54 jumeaux de sexe opposé et 165 vrais jumeaux mâles. Il en ressort que les femmes dont le jumeau est masculin ont moins de risque de souffrir d’anorexie et de boulimie que celles dont la jumelle est de sexe féminin.

« À la lumière de ces résultats, il nous apparaît évident qu’une exposition à la testostérone lors de la gestation des jumeaux a un effet protecteur contre les troubles alimentaires », a précisé la Dre Kelly L. Klump de l’Université du Michigan.