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Faites votre part pour empêcher l’intimidation

À l’adolescence, même si vos enfants ont l’air de dédaigner votre présence, la réalité veut qu’ils aient tout de même besoin de votre soutien. Certains ne savent pas comment l’exprimer, alors que d’autres refusent de l’admettre.

À vous, donc, de démontrer votre amour inconditionnel en demeurant « branché » avec vos jeunes, entre autres en ce qui a trait à l’intimidation. Voici quelques suggestions de Parenting Squad.

– Commencez par montrer l’exemple en adoptant un comportement approprié et respectueux envers autrui.

– Enseignez-leur l’empathie. Celle-ci est un outil pour désamorcer l’agressivité naturellement.

– Assurez-vous de créer un environnement chaleureux et plein d’amour à la maison.

– Même s’ils semblent ne pas vous écouter, ils tendent l’oreille. Continuez vos leçons sur l’importance de ne pas empiéter ou manipuler les sentiments des autres.

– Votre enfant vous soumet un problème. Plutôt que d’exposer la solution, demandez-lui ce qu’il compte faire. Il doit apprendre à trouver des solutions lui-même, dans le respect de chacun.

– Apprenez à connaître leurs amis et, dans la mesure du possible, rencontrez les parents de façon officieuse. Vous détecterez mieux l’environnement de chacun et aurez une idée des gens que vos enfants côtoient.

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Ce qui motive la cyberintimidation

Qu’on se le dise, les mots tuent. Au sens propre. L’anonymat d’internet fait sortir le côté le plus noir de la nature humaine. La cyberintimidation prend plusieurs formes. Avec les médias sociaux, blogues et forums, les agressions se multiplient. Mais il y a également les cellulaires, et les textos peuvent rapidement empoisonner la vie de votre enfant.

Ainsi, mieux vaut garder un œil non seulement sur le Facebook de votre enfant, mais aussi sur ses textos et sur les différents forums qu’il consulte. Aujourd’hui, l’intimidation est constituée sur une toile de fond virtuelle, mais les dommages, eux, sont réels.

C’est encore 80 % des cas de cyberintimidation qui ne sont pas rapportés, parce que les enfants et même les adolescents ont encore plus peur de dénoncer que de subir. Et surtout, cessez de chercher celui qui a l’air du « mauvais garçon ». Les pires sont désormais les enfants qui ont la cote de popularité la plus élevée, garçon ou fille.

Abaisser les autres pour prendre du galon, voilà la nouvelle norme. Plus on est cruel avec les autres, plus on devient populaire. Faites aussi attention à ceux qui par le passé ont eux-mêmes été victimes d’intimidation. Ils deviennent parfois les pires bourreaux, puisqu’ils sont passés par là.

Il s’agit d’un « combat social », comme l’expliquent les sociologues Robert Faris et Diane Felmlee, dans une récente étude menée pour CNN.

Et surtout, les autres jeunes hésitent à soutenir ceux sur qui on crache, de peur d’être le prochain sur la liste.

Notre rôle premier? Empêcher notre propre enfant de devenir l’un de ces bourreaux.