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Prévenir l’E. coli directement à la source

Des chercheurs britanniques affirment qu’il serait possible d’abaisser les statistiques de cas d’éclosion de la bactérie E. coli de près de 85 %, rapporte The National Library of Medicine.

Pour y parvenir, l’équipe du spécialiste Stuart Reid,  basée à l’Université de Londres, croit qu’il faudrait enrayer le problème directement à la source, c’est-à-dire en vaccinant les animaux potentiellement porteurs de la maladie.

« Autant que l’on sache, le risque le plus élevé pour les humains provient de ces animaux qui portent la bactérie. Si le vaccin a un impact sur ces animaux, le risque pour les humains est proportionnellement réduit », explique Reid, qui parle bien sûr des bovins et des animaux destinés à finir dans nos assiettes.

Reid et son équipe poursuivent leurs explications en affirmant qu’il existe une période faste de prolifération de l’E. coli chez les bovins, et que c’est précisément lors de cette période qu’il faudrait agir massivement.

Si les vaccins permettent de réduire les risques de transmission de la bactérie de 50 %, Stuart Reid croit que le moment de l’opération peut faire grimper cette statistique à 85 %.

Ces conclusions ont été publiées dans la plus récente édition du journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Les antibiotiques chez les animaux d’élevage : un problème mondial?

Les antibiotiques administrés aux animaux d’élevage sont « un sérieux problème mondial », croit David Willets, ministre britannique des Sciences.

Et à l’approche du G8, M. Willets entend bien déposer et faire la promotion d’un projet de loi qui vise à restreindre l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux de ferme qui finissent dans nos assiettes, rapporte le Telegraph (UK).

« Ce que les scientifiques nous disent, c’est qu’à long terme, vous créez des organismes résistants aux antibiotiques, et qu’ils peuvent émerger des populations qui consomment trop de ceux-ci », lance le ministre Willets.

Mais voilà, les médecins et spécialistes de ce monde nous préviennent de ce problème depuis relativement longtemps, et personne ne semble y attacher de l’importance.

David Willets espère maintenant que d’autres pays du G8 tendront l’oreille et se joindront à lui dans cette volonté de stopper ou ralentir une pratique qui semble défier certaines lois en matière de santé publique… et de pure logique.