Cinq par an. Voilà le nombre de voitures que Ferry Porsche espérait vendre lors des débuts de la marque aux États-Unis en 1950.
Le temps a passé et, à la meilleure époque, l’Amérique du Nord absorbait 70 % de la production mondiale de Porsche.
Dès 1951, l’importateur de Porsche à New York, Max Hoffman, vendait 32 exemplaires de la petite 356, le premier modèle de la marque basé sur une Volkswagen Coccinelle.
C’est d’ailleurs lui qui suggéra à Ferry Porsche l’idée d’un blason. Ce dernier mit ensemble les emblèmes de l’état germanique du Baden-Würtemberg et le cheval cabré de la ville de Stuttgart dans un croquis sur une serviette de table. Le blason qu’arborent encore aujourd’hui les 911 et autres Panamera était né.
C’est un autre Autrichien, Johnny von Neumann, qui s’est occupé de la partie ouest des États-Unis. Il racheta l’une des 356 de Hoffman et traversa le pays à son volant en 1951.
Aucun des deux ne pouvait se douter qu’ils feraient figure de pionniers en étant les premiers à croire dans une marque qui deviendrait bientôt, avec Ferrari, l’un des deux constructeurs de voitures de sport les plus réputés au monde.
Après avoir été un temps indépendant, puis racheté par Volkswagen of America, Porsche est devenu Porsche of America. La compagnie emploie aujourd’hui environ 180 personnes fournissant véhicules, soutien technique et matériel aux 200 revendeurs du réseau.
De deux passionnés à plusieurs centaines de personnes, l’histoire de Porsche Cars North America est une véritable histoire de passion, composée de petits riens et de grandes traversées, à l’image des voitures qu’ils commercialisent.