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Brendan Gallagher n’abandonne jamais

On le sait tous. Brendan Gallagher est une bibitte à part. Il a ce désir de vaincre et surtout, de ne pas perdre, peu importe l’activité à laquelle il participe. Donner son effort maximum, il connaît ça, lui.

L’ailier droit montréalais se donne à chacune de ses présences sur la patinoire comme si sa vie en dépendait. Mais il joue également chaque partie de cartes, de baseball ou de je ne sais trop quel jeu vidéo comme si c’était la Coupe du monde. Il cheer aussi très fort pour ses équipes de football (Bengals), de baseball (Blue Jays), de basketball (Raptors) et de soccer (Tottenham).

Rhys Jessop, un recruteur amateur pour les Panthers de la Floride depuis près de quatre ans (dont le territoire couvert est l’Est canadien), a raconté une nouvelle histoire prouvant que Gallagher est prêt à tout pour ne pas perdre.

Jessop, qui a déjà travaillé pour les Giants de Vancouver, a confié hier soir que Gallagher avait déjà pris des cours d’arts martiaux mixtes avec l’un de ses amis en banlieue de Vancouver. Un jour, un autre combattant lui a fait une prise d’étranglement… mais Gally a refusé de taper au sol et d’abandonner. Il a plutôt accepté/choisi de s’asphyxier sur le tapis.

Je présume que Gallagher n’a pas véritablement manqué de souffle, mais ça nous démontre à quel point il n’abandonne jamais… à quel point il n’aime pas ça perdre.

Si davantage de joueurs du Canadien étaient comme Gallagher à ce niveau, l’équipe aurait sans aucun doute fait les séries la saison dernière. Et elle les ferait encore le printemps prochain.

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Les « origines » de Brendan Gallagher

Qui au Québec n’aime pas Brendan Gallagher, sauf les partisans des Bruins de Boston, comme Claude Poirier ou Gildor Roy? Gally demeure l’exemple même de « caractère » avec cet aspect de grand guerrier qui l’habite.

Nommez-moi un joueur au sein de la Ligue nationale qui a un niveau de compétitivité aussi élevé que celui du numéro 11 de la Sainte-Flanelle?

Voilà. Cela dit, on parle plutôt des 30 filets qu’il a atteints lors des deux dernières campagnes, mais l’origine de son caractère provient d’où? Arpon Basu a d’ailleurs livré un excellent billet touchant les provenances de cette attitude pratiquement inhumaine qu’affiche Brendan Gallagher.

Comme Basu le dit, Gallagher a passé sa vie à transformer les obstacles en opportunités. C’est de cette façon qu’il a tracée un trajet le guidant vers la Ligue nationale, où il est rapidement devenu une pièce angulaire chez le Canadien de Montréal. Josh Nicholls, un ancien coéquipier de Gallagher au niveau mineur et toujours l’un de ses grands amis aujourd’hui, a déposé une tonne d’éloges envers son bon ami.

Comme celle-ci, par exemple :

Il est la personne la plus compétitive que j’ai jamais rencontrée. Que ce soit pour jouer au golf, pour jouer au mini-hockey (lorsqu’on était plus jeune), pour jouer au ping-pong. – Nicholls

Cette attitude, ce caractère, ce niveau de compétitivité élevé date depuis toujours. Ça le caractérise et ça fait de lui un rouage capital pour le Canadien de Montréal. Mais parfois, son désir de vaincre peut lui nuire, comme c’est arrivé lors d’un duel au ping-pong, où il s’est incliné alors que plusieurs personnes l’ont vu. Ça, ça l’a réellement énervé.

Évidemment, il a souhaité prendre sa revanche en mettant en jeu une ceinture de la WWF (le nom de la fédération à l’époque) signée par Hulk Hogan. Il a aussitôt pénétré une zone. Il ne répondait plus à personne, il était focalisé sur la victoire tellement, qu’il a rapidement pris les devants 10-0… pour finalement remporter cette joute revanche 21-15.

Pour résumer le tout, sans faire de blabla, à l’amorce d’une joute, Gally entre dans une zone où il devient inébranlable. C’est de cette manière qu’il domine à sa façon et qu’il se démarque à 5-contre-5. Il a le désir de vaincre à un niveau inatteignable!

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La recette de Brendan Gallagher

Plusieurs personnes se posent la même question au sujet des performances ahurissantes de certains joueurs du Canadien.

Max Domi marquera-t-il à nouveau 28 buts?

Tomas Tatar sera-t-il aussi énergique?

Philip Danault dominera-t-il autant?

Est-ce que Brendan Gallagher sera aussi efficace?

Il y a une recette particulière qui a été concoctée particulièrement pour le numéro 11 du bleu-blanc-rouge : minimiser son temps d’utilisation. Parfois, des amis me demandaient « pourquoi Gally joue aussi peu? »… La réponse se retrouve à l’intérieur d’un texte dressé par Marc-Antoine Godin.

L’attaquant petit format du Canadien a joué en moyenne 16 minutes 24 la saison dernière, alors que beaucoup de marqueurs de 30 buts en jouaient 18 ou 19 minutes. Claude Julien et son groupe l’utilisaient sur la 2e vague de l’attaque à cinq, plus souvent qu’autrement. Chez les attaquants au chapitre du temps de glace total, il a couronné la campagne au 145e rang, ce qui est LOIN pour un attaquant aussi capital. Toutefois, Gallagher ne s’est pas gêné pour indiquer la raison de « son » temps de glace limitée.

Ça va paraître bizarre, mais si je joue trop, je suis moins efficace, nous a admis Gallagher à la fin de la saison. Je suis un gars très énergique et Tuna (Tomas Tatar) est pareil, c’est un gars qui se doit de travailler. Et l’une des choses avec lesquelles Claude a fait du bon travail, je pense, ça a été de comprendre et de bien gérer. Nous sommes quand même toujours sur la glace dans des situations-clés alors qu’on a l’énergie nécessaire pour faire le travail. Évidemment, en tant que joueur, tu veux jouer le plus possible, tu veux continuer à pousser et c’est à cela que servent les étés, et tu veux montrer à ton entraîneur que tu es capable d’en gérer plus. Mais s’il te voit un peu fatigué, il te restreint; c’est son boulot. – Gallagher

Gallagher est pleinement conscient du plan de match construit parfaitement pour lui. Un travailleur aussi acharné dépense de l’énergie sans arrêt puisqu’il ne roule qu’à une seule vitesse : la vitesse grand « V ». Dorénavant, ne vous posez plus de questions à ce sujet, la réponse est très claire.

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Brendan Gallagher a changé de recette

Brendan Gallagher n’est plus uniquement une peste qui pénètre la tête de ses adversaires, il est également le coeur, l’âme et le buteur de cette formation de plus en plus dynamique.

Les blessures l’ont jadis empêché d’atteindre un certain niveau, mais depuis deux ans, et en pleine santé, le numéro 11 s’est imposé comme un « as » marqueur. Les poolers s’arrachent même ses services, surtout dans un pool où les participants doivent se conformer à la masse salariale imposée par Gary Bettman et la Ligue nationale.

Par contre, il n’y a pas uniquement que ce facteur dans cette équation puisque, comme l’a indiqué Andrea Rowe dans un billet via le site EOTP, le jeu de Gallagher n’est plus qu’une question de déviations de rondelles et de retour. Il prend plus de tirs (et compte plus) de plus loin du gardien qu’au préalable. Cette facette lui a permis d’inscrire 31 buts en 2017-18 et 33, l’an dernier.

Néanmoins, au niveau junior, Gally était un marqueur élite lui qui a enfilé l’aiguille à plus de 40 reprises lors de ses trois dernières campagnes avec les Giants de Vancouver (41, 44 et 41).

Lors de la saison 2018-19, huit de ses 33 buts étaient d’une importance capitale. On parle ici de quatre filets sur l’attaque massive ainsi que quatre buts gagnants, ce qui n’est pas négligeable. Son trio, complété par Tomas Tatar et Phillip Danault demeure une unité stable qui s’est vu devenir la combinaison numéro un employée par Claude Julien ainsi que ses acolytes.

Rowe a également rappelé que le petit numéro 11 a ajouté un fait d’armes surprenant à son palmarès : un premier tour du chapeau en carrière, ce qui en a impressionné plus d’un lors de cet instant.

Bref, Max Domi et lui sont le type de pestes, à l’instar de Brad Marchand, qui trouvent des moyens de s’imposer offensivement pour les leurs.

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Échanger Brendan Gallagher?

Il y a un dicton en affaires qui suggère de buy low, sell high. Ça veut dire que pour réussir en affaires, tu dois savoir acheter quelque chose lorsque le prix est bas et le vendre lorsqu’il est plus élevé. Ça marche comme ça à la Bourse, mais aussi dans les entreprises privées.

Puisque plusieurs joueurs du Canadien viennent de connaître la meilleure saison de leur carrière, il serait peut-être intéressant pour Marc Bergevin d’évaluer la possibilité d’en échanger un (ou quelques-uns) pendant que leur valeur est à son plus haut.

En ce sens, Bergevin devrait au minimum tenter de voir ce que des gars comme Andrew Shaw, Tomas Tatar ou Jeff Petry pourraient lui rapporter via le marché des transactions. Je ne dis pas qu’il devrait à tout prix les échanger, attention…

Ceci dit, il m’apparaît évident que d’autres joueurs qui viennent de connaître la meilleure saison de leur carrière demeurent inéchangeables. C’est notamment le cas de Max Domi et Brendan Gallagher si vous voulez mon avis. Ils représentent exactement le type de joueurs qu’il faut dans un marché comme Montréal… ils ont exactement l’attitude recherchée par la direction.

Mais bon… P.J. Stock est allé à contre-courant d’à peu près tout le monde hier soir sur les ondes de RDS. Il est parti de la prémisse selon laquelle il faut savoir prendre des risques quand on est un dirigeant…

Pour en arriver à la conclusion que Marc Bergevin devrait considérer échanger Brendan Gallagher.

Je comprends le principe… Gallagher est un choix de cinquième ronde qui vient de marquer 33 buts (et cumuler 52 points)…

Il ne coûte pas très cher (encore deux saisons à un cap hit de 3,75 millions $)…

Il n’a que 26 ans…

Mais bâtard. Le kid est peut-être le deuxième leader le plus important de l’équipe. Il est celui qui amène d’autres joueurs à en donner plus… à offrir un effort plus soutenu.

Et il ne sera satisfait qu’une fois qu’il aura soulevé la Coupe Stanley. #Attitude

Je me range du côté de François Gagnon sur celle-là. Gallagher est presque aussi important que Carey Price pour le Canadien. À moins d’obtenir un gars comme Connor McDavid en retour, il ne doit pas être échangé. Et Bergevin n’obtiendra jamais un gars comme McDavid en retour, hehe.

https://twitter.com/GagnonFrancois/status/1116188777016246272

Bref, oui, Marc Bergevin doit prendre des risques… mais échanger Brendan Gallagher serait un risque beaucoup trop grand pour rien.

En rafale

– Quand un joueur se cherche une excuse pour ne pas venir en Amérique… Ou que son agent russe ne collabore pas avec son agent nord-américain.

– Le portrait se dessine tranquillement…

– Les Maple Leafs ont un plan pour dealer avec un gars comme Brad Marchand en séries. Fonctionnera-t-il?

– Beau moment de télé! #RireDuCoeur

– Ce serait une excellente nouvelle pour le monde du foot montréalais.

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Brendan Gallagher : le meilleur de toute la LNH à 5 contre 5?

33 buts dont quatre en power play et quatre gagnants…

52 points…

Différentiel de plus-12

Voilà le production de Brendan Gallagher en 2018-19. 33 buts, c’est un sommet personnel pour le petit attaquant montréalais.

Et lorsqu’il ne marque pas – comme c’est le cas depuis cinq rencontres -, Gallagher trouve tout de même le moyen de s’impliquer et d’influencer positivement le résultat des rencontres qu’il dispute.

C’est à cinq contre cinq que Gallagher excelle le plus. Il est actuellement le meneur de la LNH au chapitre des tirs au but (250), des chances de marquer (262) et des chances dangereuses de marquer (126) à cinq contre cinq (cette saison). Tant mieux car le hockey se joue à la base et durant a très grande majorité du temps à cinq contre cinq…

Et tout ça, en ayant joué entre 150 et 290 minutes de moins et en ayant droit à des coéquipiers de moins grande qualité que tous les joueurs près de lui à ces chapitres ou presque.

Gallagher est aussi le troisième meilleur buteur du circuit à cinq contre cinq, derrière John Tavares et Jake Guentzel. Il a un but de plus qu’Ovechkin à cinq contre cinq…

Tout ça en affrontant régulièrement les meilleurs joueurs de l’autre équipe et en ayant été repêché en cinquième ronde, dois-je le rappeler? #CoeurEtÂmeDuCH

Gallagher devrait-il être davantage utilisé en avantage numérique devant le filet? Peut-être…

Mais ce questionnement sera pour une autre fois.

En rafale

– Rappel : La loterie de la LNH se tiendra en début de semaine prochaine… Et l’Avalanche pourrait humilier les Sénateurs!

– Un espoir du Canadien participera au Frozen Four dans moins de 10 jours.

– Bonne fête Bobby Lou!

– Le jeune Tyler Smith fera l’objet d’un superbe reportage ce soir sur Sportsnet.

– Le format des séries ne changera pas la saison prochaine dans la LNH.

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Brendan Gallagher : entre MVP et 4e étoile

Jean-Charles Lajoie et Renaud Lavoie ont jasé de « MVP » chez le Canadien.

Lequel des joueurs du bleu-blanc-rouge a été le plus utile à l’équipe depuis l’amorce de cette campagne 2018-19? Jeff Petry? Max Domi? Phillip Danault? Shea Weber? Carey Price? Brendan Gallagher?

La réponse de Renaud : Brendan Gallagher. Pour le journaliste de TVA Sports, c’est sans équivoque, le petit Gally mérite la palme du joueur le plus utile du Canadien.

Par contre, pour JiC, il est la 4e étoile, celui pour qui le trophée Jacques Beauchamp a été créé.

Le numéro 11 n’a toujours pas gagné la Coupe Molson cette année, qui a été octroyé à Max Domi (octobre), Jonathan Drouin (novembre) et Jeff Petry (décembre), mais rien n’empêche qu’il est un MVP. Il est toujours embrayé sur une seule vitesse : dans le tapis. Mention importante soulignée par Renaud : combien ce gars-là pourrait-il empocher sur le marché de l’autonomie? Il gagne 3.75 millions de dollars en moyenne (jusqu’en 2021), donc quel coup de génie de Marc Bergevin. On n’en parle pas souvent de cette « petite » signature qui vaut BEAUCOUP.

Un exemple de son style de jeu, glissé par Lavoie : sur le but de Jesperi Kotkaniemi, il n’a pas amassé de point, mais il a dérangé les deux défenseurs (alors qu’il aurait pu prendre une pénalité pour un coup de bâton). C’est un exemple parmi tant d’autres de son implication.

Sans omettre qu’il a un total de 17 buts au compteur. Sa constance fait de lui le choix de Renaud, un excellent choix.

JiC semble toutefois plus enclin à offrir cette palme à Max Domi.

En rafale

– Wayne Gretzky obtient cinq « Pop » à lui seul.

– Une excellente nouvelle au sujet de ces deux Québécois.

– Et avec un gros soupçon « d’attitude ».

– Nolan Patrick aimait vraiment Dale Weise.

– Ne manquez pas cela.

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Le message de Brendan Gallagher a été entendu

Le Canadien a enfilé son maillot blanc à la demande de monsieur Dundon, qui n’aime pas que son équipe joue en blanc.

Depuis 2003-2004, c’est la première fois que le blanc est enfilé, sauf lors de certains moments précis comme celui-ci. Cela dit, les Canes ont remporté les cinq derniers duels entre les deux clans, dont le dernier, alors qu’il était en blanc, les 27 novembre. Cette fois-ci, le Canadien a vaincu les Hurricanes 6-4.

Le premier tir de la rencontre est arrivé à 10 minutes 34, de la part des Hurricanes de la Caroline, où Carey Price a réalisé l’arrêt sans trop de difficulté. Peu importe le temps écoulé avant que le premier tir vienne, ça n’a pas empêché Max Domi d’être impliqué, lui qui a créé plusieurs pièces de jeu intéressantes.

Peu importe le dynamisme de Domi, c’est Andrei Svechnikov qui a électrisé tout le monde avec un but époustouflant. Carey Price s’est compris, tout juste avant que Shea Weber se fasse contourner tel un cône.

À partir de là, les Canes se sont mis à tourbillonner dans le secteur du Canadien de Montréal, mais sans aucun autre dommage puisque Carey Price s’est redressé entre autres devant Brock McGinn.

Carey Price a donné un push à ses coéquipiers, qui ont repris de l’étoffe, alors que les Canes se sont remis à jouer comme des pieds (c’est presque les propos du coach lui-même, Rod Brind’amour). Cela dit, la combativité a été récompensée avec un but d’un tir vif de Matthew Peca.

Ça s’est poursuivi avec un sixième point en six rencontres pour Petry, qui a surpris Petr Mrazek avec un lancer du poignet rempli de vélocité. Boom. Dans la lucarne!

Petry a inscrit un deuxième filet en fin de match dans une cage béante afin de porter son total de buts à cinq en six rencontres.

Lors de l’amorce du troisième, après des poussières écoulées au cadran, les mains souples de Svechnikov ont nivelé rapidement le pointage 2-2. Un but enfilé d’un angle très restreint.

Toutefois, 22 secondes plus tard, Brendan Gallagher, qui d’autre, a répliqué et passé des paroles aux actes (lui qui a dit a ses coéquipiers, à la suite de la dégelée contre le Wild, de rebondir avec force) en portant le pointage à 3-2.

Personne ne peut dire que le Canadien n’a pas répondu avec caractère lors de ce duel, où tout le monde a contribué à sa façon, même Artturi Lehkonen qui a inscrit son cinquième but de la campagne, son deuxième en cinq matchs.

Cela dit, les Hurricanes ont inscrit un troisième but en milieu de troisième, mais sans trop tardé, le Petit Chat (sur des passes de Weber et Drouin) s’est présenté en zone adverse afin d’inscrire le but qui a donné des ailes aux partisans.

Bref, un match enlevant, où dix buts se sont marqués. Le Canadien doit jouer plus régulièrement avec son maillot blanc à domicile, héhéhé.

Prolongation

The Great Carey!

– La nouvelle première vague de l’attaque à cinq n’a rien fait qui vaille… voici donc ce que le peuple québécois pense de ce fameux avantage numérique du Canadien.

– Les défenseurs ont dirigé plusieurs rondelles vers le cerbère des Canes, dont 11 ont été envoyées par Jeff Petry (6) et Mike Reilly (5). Dans le cas de Brett Kulak, ce fut une joute plus ardue dans son cas…

– Oubliez cela, Kenny Agostino ne sera pas sorti de l’alignement tant qu’il produit et s’impose comme il le fait depuis son rappel.

Prochain match : samedi, toujours au Centre Bell, alors que les Sénateurs seront les visiteurs. #19Heures

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Une disette qui a ramené Brendan Gallagher à la bonne case

Après une disette de huit rencontres sans marquer, Brendan Gallagher a enfin fait scintiller la lumière rouge hier, contre les Capitals de Washington.

Souvenez-vous qu’en début de saison, il était sur un rythme de 61 buts… Une cadence qui devait être cassée un moment donné, et cet instant vient tout juste de se conclure. Avant cette petite léthargie, le petit Gallagher a inscrit neuf buts en 12 rencontres.

S’il s’alignait pour une campagne de 60 filets il y a neuf rencontres, aujourd’hui, cet après-midi, on parle d’un retour plus normal. Gally est sur un rythme de 39 buts, ce qui est pleinement logique pour un joueur qui en a totalisé 31 pendant une saison moche du Canadien de Montréal.

Lors de certaines lectures, des auteurs suggéraient de séparer le trio composé de Tomas Tatar, Phillip Danault et Brendan Gallagher? Mais pourquoi? Pendant ce passage de huit rencontres, Gallagher a tout de même récolté un total de quatre mentions d’aide.

Ses coéquipiers, lors de ces huit matchs sans succès (buts) pour Gally, se sont tout de même imposés. Tomas Tatar a pris la relève du côté des buts avec un total de six entre le 3 et 17 novembre (inclusivement). Le joueur de centre de cette unité, Phil Danault, a distribué le disque et il a obtenu un total de quatre passes. Sans omettre qu’il est utilisé à outrance pour des missions défensives, entre autres. Bref, ce trio roulait tout de même avec une chimie bien palpable.

Toute cette petite « étude » bien simple nous mène à une seule conclusion logique : pendant que Gallagher peinait à rentrer les rondelles dans le filet, c’est Tomas Tatar qui a pris le relais, ce qui démontre pleinement l’étoffe de ce trio. Le minuscule numéro 11 continuait de travailler d’arrache-pied et de passer le puck à ses coéquipiers. Bref, tout ça pour le ramener à une cadence de buts plus logique.

En rafale

– Le bon vieux John Tortorella était furieux.

– Quand même incroyable…

– Ah, ce Gritty!

– Ken Hitchcock s’en vient, mais lors de la pratique d’aujourd’hui, il n’y était pas.

– Une lourde absence pour les Capitals de Washington.

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Brendan Gallagher : le meilleur départ depuis Brian Savage

D’entrée de jeu ce matin, on a frôlé l’apport de Brendan Gallagher chez le Canadien de Montréal. La saison passée, le petit numéro 11 qui déborde de caractère a fait scintiller la lumière rouge à 31 reprises, pour son plus haut total de filets au sein de la Ligue nationale.

Depuis l’amorce de cette campagne 2018-19, il a déjà neuf buts au compteur (seulement une mention d’aide). Le 1er novembre 2017, il en avait « seulement » 4… 

Si on y fait avec un calcul mathématique bien simple (une règle de trois), pour ramener ça à 82 matchs, ça donne un total de 61.5 buts, dont 62 (arrondi). Un plateau certes impossible (ou presque) dans le hockey d’aujourd’hui. Le dernier à avoir franchi cette marque se nomme Steven Stamkos, un plateau qu’il a réalisé lors de la saison 2011-12.

Enfin bref, depuis Brian Savage, il connaît le meilleur début de saison au niveau des buts.

Le dernier à avoir fracassé les 50, Alex Ovechkin, en 2015-16. Ovi demeure le meilleur marqueur naturel de cette ligue professionnel et même lui n’est plus en mesure d’approcher le plateau singulier de 60. Marquer 60 filets dans la LNH, c’est aussi rare que de la « M » de pape.

Pour revenir au petit Gally, ses neuf buts le classent au 7e rang du circuit à ce chapitre, donc si lui en marque 60, les premiers en marqueront 65 ou 70? Non. La cadence de tout le monde devrait diminuer pendant ce long marathon de 82 parties, mais ça demeure excessivement positif pour le Canadien de Montréal, qui compte sur un « nouveau » scoreur de qualité.

Son trio composé de Phillip Danault et Tomas Tatar se complète parfaitement et s’il continue ainsi, les deux coéquipiers de Gally pourront certes l’aider à atteindre la marque des 35 ou 40 buts. Avec autant de hargne, de passion et de caractère, the sky is the limit. S’il ne visite pas l’infirmerie, comme ce fut le cas l’an passé, on est forcé d’admettre que le plateau des 40 buts n’est pas impossible.

En rafale

– Après les critiques (justifiées), les bons mots (justifiées).

– Avouez que c’est en train de s’effacer?

– On continue d’encenser le premier choix de 2018 du Canadien de Montréal.

– Quel talent de Josée Tellier.

– Steph Curry s’est amusé avec les Harlem Globetrotters.