L’exposition Joan Miro, l’Arlequin artificier, une rare rétrospective portant un regard nouveau sur l’artiste catalan et les différentes formes d’art qu’il a explorées, s’ouvre à partir de samedi (15 juin) au centre d’art contemporain de la famille Leclerc à Landerneau.
La rétrospective du grand maître du surréalisme présente, en partenariat avec la fondation Marguerite et Aimé Maeght, 470 oeuvres dont certaines rarement exposées, car appartenant à des particuliers.
Organisée à l’occasion du 120e anniversaire de la naissance de Miro (1893-1983), elle puise dans les oeuvres de la Fondation Maeght, mais aussi de la Fondation Joan Miro de Barcelone, de la Bibliothèque de France et de particuliers, descendants et proches de l’artiste.
« C’est une exposition tout à fait exceptionnelle parce qu’il y a longtemps qu’on n’avait pas réuni autant d’œuvres de Miro en un seul lieu », se félicite Patrick Jourdan, commissaire général, en réglant les derniers détails avant le vernissage où sont attendues près de 2000 personnes.
Sur les 1000 m2 du Centre Hélène et Édouard Leclerc pour la Culture de Landerneau, berceau de la famille Leclerc, à 25 km de Brest, l’exposition, où sont attendus entre 40 et 50 000 visiteurs jusqu’au 3 novembre, est centrée sur la seconde partie de la vie de Miro, à partir des années 30-40 lorsqu’il décide de s’essayer à la céramique, la sculpture, l’estampe, sans jamais abandonner la peinture.
Le Fonds Hélène et Édouard Leclerc, entièrement financé par des actions de mécénat privées, se situe dans l’enceinte d’un ancien couvent de capucins du XVIIe siècle, à proximité de l’emplacement de l’épicerie fondée par Édouard Leclerc en 1949.