À l’Université de Montréal, une étude est en cours afin de déterminer le lien entre l’activité physique de la mère durant sa grossesse et les capacités cognitives de son enfant une fois qu’il est né.
L’université a recruté soixante femmes âgées de 20 à 35 ans et enceintes pour la première fois. 30 devront suivre un programme d’activités physiques trois fois par semaine et 30 resteront sédentaires.
On souhaite démontrer si les résultats sont les mêmes chez les humains que chez les animaux. En 2003, en Thaïlande, des chercheurs avaient observé des rats de laboratoire et avaient conclu que chez les mères qui avaient été actives durant leur grossesse, les bébés apprenaient mieux, savaient mieux s’orienter et avaient une meilleure mémoire.
Au microscope, la densité neurale dans l’hippocampe du cerveau des bébés dont les mères avaient été actives était beaucoup plus grande que chez les autres bébés. Trois ans plus tard, en 2006, des Américains arrivaient à des résultats similaires avec des ratons laveurs.
Cette fois, l’étude est entreprise sur l’humain afin de savoir si cela se confirmera également. Selon l’hypothèse des chercheurs, les résultats obtenus chez les animaux devraient être très similaires chez l’humain.