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La bronchiolite chez les tout-petits

La bronchiolite, c’est la bronchite chez les tout-petits. Les bébés peuvent en être affectés à partir de seulement quelques semaines de vie. Les symptômes : une toux sèche, du mal à respirer, un thorax distendu, une respiration sifflante et un encombrement des voies nasales du bébé, qui sont remplies de sécrétions des bronches.

Si vous avez des doutes quant au fait que bébé souffre de plus qu’un simple rhume, consultez un médecin. Même si la bronchiolite est rarement grave, lorsqu’elle n’est pas traitée à temps, elle peut nécessiter une hospitalisation ainsi qu’une thérapie par oxygénation.

La bronchiolite est la plupart du temps causée par un virus respiratoire contagieux appelé VRS. Celui-ci, à la longue, peut rendre les bronches des enfants plus fragiles, et ainsi causer de l’asthme. C’est pour cela qu’il est important de prévenir les récidives.

En plus de consulter rapidement, il faut avertir la garderie (si l’enfant en fréquente une), qui pourra prendre les mesures nécessaires. Également, il faut faire attention à ne pas surchauffer la chambre où dort l’enfant et utiliser un humidificateur. Les tapis et les tissus lourds sont aussi à proscrire.

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Bronchiolite du nourrisson, risques accrus d’asthme

La bronchiolite du nourrisson affecte le système immunitaire des enfants et peut être la cause du développement de l’asthme dans les années suivantes.

Différentes études ont été menées sur le sujet. Plus récemment, c’est l’équipe de chercheurs en immunologie de l’Université de Pittsburgh qui a communiqué ses résultats. Plus spécifiquement, l’étude a porté sur la bronchiolite causée par le VRS (virus respiratoire syncytial), qui est responsable de 80 % des cas de bronchiolite.

Les spécialistes, selon lefigaro.fr, s’entendent pour dire que les résultats permettront de développer de nouveaux traitements qui empêcheront l’asthme de se développer, du moins sous certaines formes.

Le Dr Prabir Ray, responsable en partie de cette recherche en compagnie de sa femme, Anuradha Ray, explique la raison du dysfonctionnement du système immunitaire : « Les gens souffrant de bronchiolite émettent des lymphocytes TH2 à partir des lymphocytes T régulateurs. C’est ce qui déclenche l’asthme. Les bons lymphocytes se mettent à combattre du côté de méchants ».

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Causes du râle après la bronchiolite

La bronchiolite est des plus courantes chez les poupons. Or, on lit dans l’European Respiratory Journal que les antécédents familiaux et les rhinovirus seraient en cause dans la prévalence du râle après ladite maladie.

Rappelons que les rhinovirus, reconnus pour leur développement adapté aux voies nasales, sont les agents principaux du rhume et de la rhinite. Il en existe plus de 100 sortes.

Parce que la bronchiolite regroupe plusieurs souches de maladies, sa relation de cause à effet avec l’asthme, la tendance aux allergies et le râle demeure controversée.

Des chercheurs ont tout de même établi une corrélation après avoir suivi 313 enfants qui avaient été hospitalisés pour une bronchiolite avant l’âge de 1 an.

Après analyse du contenu de leurs fosses nasales et suivi auprès des familles pour détecter une respiration sifflante, les chercheurs ont bel et bien identifié le rhinovirus (ratio de 3,3) et les antécédents familiaux d’asthme (ratio de 2,5) comme facteurs de risque indépendants du râle après une bronchiolite.

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La bronchiolite aggravée par la fumée du tabac

Il n’est pas surprenant de constater que cette maladie infantile, infection importante des poumons, soit aggravée de façon significative par l’exposition à la fumée du tabac. Medical News Today rapporte les résultats d’une étude effectuée par l’Université de Liverpool.
 
La recherche a été menée auprès d’enfants de Liverpool étant admis à l’Hôpital pour enfants Alder Hey avec un diagnostic de bronchiolite. La démographie socio-économique de Liverpool comprend de nombreux secteurs malfamés et certains où la consommation des produits du tabac est très élevée. Néanmoins, les secteurs de pauvreté ne sont pas les seuls où les fumeurs se retrouvent en forte concentration.
 
Ainsi, les enfants provenant de ménages fumeurs, sans égard au statut social, ont subi beaucoup plus de complications reliées à la maladie. Ces nourrissons nécessitent une thérapie par oxygénation et sont 5 fois plus enclins à subir l’assistance d’une ventilation mécanique.
 
Le docteur Calum Semple, de l’Institut de santé pour enfants, confirme la donne : « L’exposition à la fumée du tabac est un facteur qui peut être prévenu, d’autant plus que non seulement il augmente la sévérité de la maladie, mais il peut aussi la causer, tout simplement. »
 
Pour les spécialistes de Liverpool, cette recherche apporte la première évidence probante que les problèmes de santé des nourrissons ne sont pas nécessairement associés aux conditions sanitaires des familles démunies.
 
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Plus de bronchiolites chez les bébés nageurs

Des chercheurs rapportent que les bébés qui fréquentent régulièrement les piscines sont plus à risque de développer des bronchiolites.
 
Les risques seraient presque doublés, selon l’European Respiratory Journal qui dévoile une étude qui a suivi 430 enfants âgés de 5 à 6 ans.
 
C’est l’exposition à la chloramine (mélange de chlore et de matières organiques) qui peut affecter grandement les poumons des jeunes enfants, qui n’atteignent pas leur maturité avant l’âge de 7 ans environ.
 
En fait, plus un enfant passe du temps dans la piscine avant l’âge de 2 ans, plus les risques sont grands. « Si l’on écarte les facteurs de risque classiques comme fréquenter une garderie ou avoir des antécédents dans la famille d’asthme et d’allergies, le risque de bronchiolite est multiplié par quatre pour plus de 20 heures passées en piscine », affirme Alfred Bernard, professeur de l’Université catholique Louvain en Belgique.
 
Il vaudrait donc mieux se méfier des piscines qui dégagent une forte odeur de chlore. Même les piscines privées contiennent souvent trop de chlore.
 
Pour le moment, les études se poursuivent afin de connaître les effets à long terme de cette exposition à la chloramine.