Des chercheurs auraient trouvé une nouvelle technique pour contrer les effets de l’influenza, mieux connue sous le nom de virus de la grippe, et ses possibles complications.
Même si une grippe n’est souvent pas mortelle pour celui qui la contracte, elle peut apporter son lot de désagréments et de complications qui peuvent rapidement dégénérer. Plusieurs ont sans doute vécu le phénomène d’une grippe qui s’aggrave au point de former une bronchite ou une pneumonie, par exemple.
C’est que le corps humain répond à la présence du virus par le système immunitaire, ce qui peut parfois mener à une inflammation (des poumons, entre autres).
Voilà que des chercheurs de l’INRA affirment être en mesure de régler le problème « à la source », après avoir isolé et supprimé la protéine PAR1 chez des souris. Cette protéine serait à l’origine du processus qui mène à une inflammation, rassemblant toutes les cellules inflammatoires au site de l’infection, selon ce qu’explique santelog.com.
Les chercheurs auraient donc réussi à protéger complètement les rongeurs d’une possible infection, ce qui permet de croire que le processus s’appliquerait aussi sur l’humain.
En supprimant PAR1, on s’attaque à la cellule hôte au lieu du virus en tant que tel. Une percée majeure qui pourrait mener à de nouveaux traitements efficaces, ce qui remonte le moral des chercheurs avec l’arrivée de nouvelles souches modernes et plus agressives de l’influenza.