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Le Spyder en permis auto

Le vent dans le visage, des sensations uniques, une sportivité incomparable et une sécurité véritable : le Spyder Can-Am de BRP offre un mélange explosif entre le monde de la moto et celui de l’automobile.

Jusqu’à présent, pour chevaucher le trois roues, il fallait un permis moto. Un arrêté ministériel publié mercredi au journal officiel change cependant la situation en autorisant les possesseurs du permis auto de rouler en Spyder, à condition de suivre un cours adapté.

Élaboré par la SAAQ, celui-ci a fait l’objet d’un projet pilote à partir de l’été 2008 et sera effectué par les écoles de conduite pour moto.

Le Québec rejoint donc la Californie et une grande partie des pays d’Europe où un simple permis auto permet de prendre le guidon du Spyder BRP.

Après le T-Rex, ce trois roues équipé d’un volant et délivrant des performances époustouflantes, ce sont donc tous les véhicules de ce type qui sont accessibles au plus grand nombre.

BRP peut donc être satisfait, mais également Piaggio ou Peugeot qui proposent des 3 roues dans leur catalogue.

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Bientôt le BRP Spyder pour tous?

Le véhicule à 3 roues de BRP, le fameux Spyder, n’est pour l’instant accessible qu’aux détenteurs du permis moto. Un état de fait qui pourrait changer très prochainement, selon La Tribune.

Après un projet pilote de vérification orchestré par la Société d’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) entre juin 2008 et octobre 2009, le conseil des ministres devrait statuer aujourd’hui sur l’ouverture du Spyder aux automobilistes.

Si leur décision est favorable à l’engin, cela sera rendu public dans le journal officiel d’ici une dizaine de jours.

Nécessitant un permis moto aux États-Unis, mais un simple permis voiture dans 27 pays européens, dont la France, le Spyder BRP est assemblé au Québec, à Valcourt.

Une production locale qui devrait peser fort dans la balance pour l’ouverture du Spyder aux automobilistes. Alors que la saison d’été va bientôt démarrer, une telle décision pourrait donner un sérieux entrain à l’usine.

Avec deux roues devant et une derrière, une cellule ne penchant pas et énormément de technologies issues de l’automobile, le Spyder s’éloigne pas mal de la moto, sans toutefois être réellement comparable à une voiture.

Il faudra attendre encore quelques jours pour savoir de quel côté les ministres ont décidé de faire pencher la balance.