Catégories
Uncategorized

Quand les brûlures provoquent la mort d’enfants

Dans une étude publiée en ligne par The Lancet, des chercheurs des universités de Toronto et du Texas invitent les médecins qui traitent les enfants brûlés à donner plus d’attention, être plus vigilants et améliorer la thérapie pour ces patients.

Les spécialistes recommandent notamment que les patients pédiatriques atteints de brûlures couvrant plus de 60 % de leur corps soient immédiatement transférés dans un centre spécialisé pour grands brûlés.

De plus, l’enfant en question et sa famille devraient pouvoir bénéficier d’un meilleur suivi psychologique postbrûlures.

Sur un total de 123 952 morts infantiles à l’hôpital Shriners pour enfants aux États-Unis, entre 1998 et 2008, les enfants brûlés du groupe de 30-39 % TBSA ne représentaient que 3 % des décès, tandis que ceux du groupe de 90-100 % TBSA en représentaient 55 %.

Des cas de septicémie et de défaillances multiviscérales ont été trois à quatre fois plus diagnostiqués chez les enfants qui se sont retrouvés dans le groupe des brûlés à 90-100 % de leur corps.

Les chercheurs ont également constaté que la présence et la concentration de nouveaux biomarqueurs pour la fonction des organes, du métabolisme et du contrôle de l’inflammation dépendaient en grande partie du fait que le patient avait des brûlures au-dessus ou en dessous du seuil de 62 % TBSA.

Les nouvelles techniques de greffage, les traitements médicamenteux et les méthodes d’amélioration des soins ont permis de sauver davantage de vies depuis le début des années 90. Cependant, les chercheurs affirment qu’il reste du travail à faire afin de répondre au taux élevé de mortalité des personnes atteintes de brûlures couvrant plus de 60 % de TBSA.

Catégories
Uncategorized

Un moyen d’accélérer la guérison de brûlures

Grâce à des chercheurs européens, des personnes victimes de brûlures pourraient voir leur guérison être grandement facilitée.
 
Cette équipe de scientifiques a créé un dispositif électronique capable de reconnaître les bactéries qui sont à l’origine des infections dans les plaies des victimes.
 
En ce moment, il faut au moins trois jours aux médecins pour identifier les bactéries présentes, alors que ce dispositif peut le faire en l’espace de quelques minutes seulement.
 
Les chercheurs ont identifié trois bactéries qui sont source de problèmes comme les staphylocoques, les streptocoques et les pseudomonas. Le dispositif est muni de capteurs de gaz qui tiennent compte des substances chimiques issues de ces bactéries nocives.
 
Les diagnostics précoces faciliteront donc maintenant la guérison des patients.