Bruno Marcil était présent à La Tour en compagnie de l’humoriste Christine Morency et des animateurs Gildor Roy et Alexandre Barrette, une soirée tout en émotions.
En effet, lors de son passage à l’émission, l’acteur abordait un côté plus difficile de son enfance en lien avec sa mère et son trouble de schizophrénie.
C’est lorsque Gildor lui demandait si ses parents étaient fiers de lui à travers le métier que Bruno pratique que ce dernier s’ouvrait sur la situation.
«Mon père me suit énormément, mon père est bien, bien fier (…) Ma mère ça toujours été… on parlait tantôt des enjeux qui font que ça te rend une vie un peu plus complexe, ma mère fait partie de ces enjeux-là. Ma mère a un trouble schizo-affectif, genre de schizophrénie. Ç’a fait que, dès l’âge de huit ans, je perds un peu ma mère. Ça devient qu’au lieu d’être une présence rassurante, aimante, ça devient la personne qui te fait peur dans la maison», lance Bruno, un témoignage poignant.
«À quel âge tu prends conscience de ça?», demande Alex, visiblement touché par cette confidence.
«Ce n’est pas long. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs avant (…) Là, elle est Alzheimer, mais elle a perdu sa vie complètement», précise alors le comédien, un moment bouleversant.
«Tu parles avec une maladie, c’est l’alien. Tu parles avec l’alien, elle n’est plus là», conclut la star.