L’influenceuse a partagé la nouvelle sur sa page Instagram : « Ce matin, le procès s’est finalement terminé positivement pour moi et pour la communauté car mon agresseur a plaidé coupable. Aujourd’hui marque un nouveau départ pour nous, on peut enfin retourner à notre vie normale sans se faire constamment du souci… Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Wolfie, elle m’a donné la force de pouvoir avancer de jour en jour à travers ces longues procédures, afin de pouvoir lui donner un meilleur futur et lui montrer que justice peut être rendue ».
Élisabeth Rioux a également donné des nouvelles de son procès de violence conjugale à ses fans, via la plateforme Instagram, il y a quelques jours. Voici son message d’espoir : « Aujourd’hui, j’avais un rendez-vous avec la police pour me préparer au procès. Je croyais que ce jour n’allait jamais arriver pour être honnête. Avant ce matin, je ne réalisais pas, je croyais que ça allait être encore repoussé alors je n’étais même pas stressée et j’étais dans ma bulle de bonheur avec Christo, ma famille et les Fêtes qui s’en viennent, mais aujourd’hui j’ai réalisé que ce jour que je craignais est enfin ici ».
Puis, elle a continué en disant : « Demain, j’ai une autre journée de préparation et le procès va débuter lundi. Je devrais y être pendant trois jours la semaine prochaine, dans la même pièce que la personne qui me terrorise. Ce sera la première fois que je verrai cette personne depuis plus d’un an, mais mon cerveau ne le comprend pas. Je dois avouer que c’est terrifiant, mais cela en vaut la peine. Tout ce que je fais, je le fais pour Wolfie et pour les femmes qui ont peur de dénoncer la violence conjugale ».
Rappelons que c’est dans une vidéo Youtube extrêmement ébranlante, qu’elle a raconté sa relation abusive avec son ex-conjoint. L’influenceuse et femme d’affaires a commencé en disant qu’elle a tenté à plusieurs reprises de faire la vidéo, mais qu’elle finissait toujours par pleurer et décidait donc de ne pas le publier. Par la suite, elle a mentionné qu’elle nous raconte son histoire, mais que certains détails doivent rester confidentiels, puisque celle-ci se rendra en procès.
« Il y a un an, j’ai pris la décision la plus importante de toute ma vie, il y a un an je suis allé au commissariat pour porter plainte contre la personne avec qui je pensais passer le reste de ma vie & surtout le père de mon nouveau bébé », écrivait-elle sur son compte Instagram.
On ne le dira jamais assez, si vous êtes victimes de violence conjugale, sachez que vous n’êtes pas seule et que plusieurs personnes peuvent vous aider. N’hésitez pas et téléphonez au 1-800-363-9010 ou rendez-vous sur le site de SOS violence conjugale.
En novembre dernier, Elisabeth Rioux a dénoncé son ex-conjoint Bryan McCormick pour violence conjugale sur ses réseaux sociaux, en révélant également qu’elle avait porté plainte à la police. Mardi soir, Le Devoir a confirmé que Bryan McCormick faisait maintenant face à sept chefs d’accusation. Il est en effet accusé notamment de voies de fait et d’avoir étranglé l’entrepreneuse. Les événements se seraient déroulés à Mirabel sur une période de 10 mois, entre le 1er juillet 2019 et le 29 septembre 2020. Les accusations ont été déposées avant les Fêtes.
À l’automne dernier, Bryan McCormick, qui est aussi le père de la petite Wolfie, née en juillet dernier, avait confirmé la rumeur de rupture qui circulait depuis déjà un moment. La fondatrice de Hoaka Swimwear n’avait cependant pas voulu commenter l’affaire, mais une « blague » lancée par son ex-conjoint quelques semaines plus tard sur les réseaux sociaux a fait briser son mutisme. Elisabeth Rioux s’est alors défendue en dévoilant des photos sur lesquelles on peut voir des bleus qu’elle attribue à des coups donnés par son ex-conjoint.
Le Devoir a également donné plus de détails concernant les autres chefs d’accusation pesant contre Bryan McCormick. Le jeune homme de 27 ans est en effet accusé également « d’avoir proféré des menaces de lui causer la mort ou des lésions corporelles en plus de l’avoir harcelée dans le but de lui faire craindre pour sa vie ou celle d’un proche », « de communications harcelantes », « de méfaits pour avoir détruit plusieurs objets » ainsi que d’avoir « séquestrée, emprisonnée ou saisie de force » Elisabeth Rioux au mois de février 2020.
La suite de cette affaire judiciaire sera étudiée au mois de mars prochain. D’ici à cette période, Bryan McCormick ne peut pas entrer en contact avec l’entrepreneuse.
De son côté, Elisabeth Rioux se trouve au Mexique avec sa fille depuis le début du mois de décembre.
Les fans d’Elisabeth Rioux savent depuis le début de l’automne qu’elle n’est plus en contact avec le père de sa fille, Bryan McCormick, puisque celui-ci avait dit sur Instagram qu’ils ne vivaient plus sous le même toit. Il y a quelques semaines, il avait d’ailleurs écrit sur ce même réseau social qu’ils étaient séparés et l’entrepreneuse derrière Hoaka Swimwear avait une fois de plus indiqué qu’elle n’avait pas l’intention d’aborder la situation pour le moment.
Elle a finalement brisé le silence, lundi, en partageant une story Instagram pour répondre à une « blague » sur l’infidélité qu’il avait partagée. « Je n’ai jamais trompé ce clown, il était violent avec moi et Wolfie, c’est pour ça qu’on n’est plus ensemble », a-t-elle écrit. « Tu sais que tu as tort et tu sais que tu ne devrais pas porter de fausses accusations envers qui que ce soit ou quoi que ce soit dans la vie », s’est défendu Bryan.
Elisabeth Rioux a par la suite partagé une photo de son cou et son menton sur lesquels on peut voir des bleus qu’elle attribue à des coups donnés par son ex-conjoint. « Je ne voulais pas publier quelque chose de « trop », mais c’est juste une photo de mon « mensonge ». Tu te souviens pourquoi tu as fait ça? Je t’ai filmé en train de me battre avec Wolfie [leur fille] dans mes bras et tu as réalisé que je filmais, donc tu m’as étranglée jusqu’à ce que je te donne le mot de passe de mon téléphone pour aller supprimer la vidéo ».
« Instagram n’est pas la place pour des inconduites comme ça, accuser faussement une personne ou inventer de la bullshit comme ça », a répondu l’homme accusé par la jeune femme de 23 ans.
« Je ne peux pas croire que quelqu’un puisse être à ce point manipulateur […] je ne laisserai plus jamais quelqu’un utiliser mon silence contre moi […] Ça fait des mois qu’il parle dans mon dos discrètement sur Instagram et que je garde ça secret […] Il parlait directement à mes fans et followers en privé pour dire que j’étais folle, que j’ai appelé la police pour rien et que je lui ai volé Wolfie », a aussi écrit celle qui a donné naissance en juillet dernier.
Une grande amie d’Elisabeth Rioux, Milaydie Bujold, a aussi pris la parole suite à cette dénonciation. « Moi, ça fait des mois, si c’est pas un an complet que je suis au courant, a-t-elle dit dans ses stories Instagram, lundi. Je pense que c’était juste le temps qu’Elisabeth dise de quoi, les réseaux sociaux au complet étaient contre elle sans savoir une once de vérité. Elle tenait vraiment à ce que ça reste hors des réseaux sociaux, mais je pense que vous savez très bien que lui [Bryan], par contre… »
« Ces bleus-là, elle ne se les est pas faits toute seule. Je suis allée la chercher moi-même avec mon chum et un ami à mon chum par sécurité. Elle venait de me texter genre : « Je suis en danger », ou quelque chose comme ça. J’ai pris une seconde, on a pris l’auto et on est allés chercher Elisabeth. Les portes étaient fermées, on est entrés par en arrière. Je ne vais pas en ajouter sur l’état à Bryan, mais on a pris Eli, on est retournés à la maison. Elle avait la gueule toute en sang. C’est moi qui l’a convaincue — parce que cette fille-là elle l’aime tellement malgré tout […] — et on est allées voir la police. […] On est restées là six heures. Il y a même une loi qui fait qu’ils n’ont pas le droit d’être proches l’un de l’autre », a précisé Milaydie avant de partager quelques photos graphiques.
Geneviève Pettersen fait polémique
Mardi, Geneviève Pettersen a choisi de consacrer sa chronique sur les ondes de LCN à la dénonciation faite par Elisabeth Rioux. Cependant, plutôt que de parler de l’affaire, elle s’est attardée au concept d’extimité (le fait de rendre publics certains aspects de sa vie qui sont généralement considérés intimes) et a tenu des propos qui n’étaient pas particulièrement flatteurs envers la présumée victime de violence conjugale avec l’animatrice Julie Marcoux.
« Elisabeth Rioux, c’est un phénomène […] elle a 1,7 million d’abonnés sur Instagram, 250 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et c’est vraiment une personne qui est devenue populaire avec sa chaîne de maillots et, j’ai envie de dire, ses fesses, puisqu’on les voit à l’écran », commence l’autrice derrière La Déesse des mouches à feu avant d’insister sur comment l’influenceuse choisit de partager sa vie à ses fans, comme on peut l’entendre dans un extrait partagé par Emy-Jade Greaves en stories.
Mardi après-midi, Elisabeth Rioux a répondu à LCN, Julie Marcoux et Geneviève Pettersen. « Je peux pas croire […] que vous faites autant de désinformation autour d’un sujet aussi sensible. C’est dégueulasse, honte à vous », a-t-elle écrit.
Elle a également repartagé les excuses de Julie Marcoux et Geneviève Pettersen, sans les compter au départ. « Je suis vraiment catastrophée de voir ce qui se passe, car je suisféministe […]Vraiment mes excuses à Elisabeth Rioux parce que mon intention c’était vraiment tout le contraire de vouloir shamer une victime de violence conjugale », a écrit l’autrice sur Instagram en invitant tout le monde à écouter son émission de radio diffusée peu après le segment de LCN et dans laquelle elle est revenue sur le sujet.
« On me prête malheureusement des intentions. Certaines personnes ont mal interprété les propos que j’ai dits cet après-midi en entrevue. Contrairement à ce qui est véhiculé, jamais je n’ai porté un jugement quant à la dénonciation relative à de la violence conjugale. Toutes mes excuses si j’ai blessé des gens », a de son côté commenté Julie Marcoux.
L’extrait de l’émission de radio de Geneviève Pettersen (que vous pouvez entendre ici) a fait également réagir Elisabeth Rioux. « OMG je viens d’entendre l’extrait radio où apparemment elle s’excuse et C’EST PIRE! », mentionne-t-elle en soulevant des éléments qu’elle a jugé déplacés, comme rire du prénom de sa fille ou le bodyshaming.
À voir si la controverse entourant Geneviève Pettersen continuera ou pas. Quant à l’affaire qui concerne Elisabeth Rioux et Bryan McCormick, c’est le système de justice qui l’a entre les mains.
Les fans d’Elisabeth Rioux et de Bryan McCormick s’en doutent depuis un bon mois : le couple a rompu. Ce qui était jusqu’à maintenant une rumeur née des constats des fans et de publications énigmatiques sur Instagram a été confirmé par le nouveau papa sur le réseau social, mardi.
En effet, il a répondu au commentaire d’une internaute qui lui demandait pourquoi le public n’était pas au courant de ce qui se passait entre les parents de la petite Wolfie, née en juillet dernier. « On n’est plus ensemble, c’est pas mal ça… le reste c’est notre vie et on a le droit de garder ça pour nous », a indiqué Bryan.
La rumeur de leur rupture circulait depuis un bon mois, alors que Bryan avait partagé à la mi-septembre une photo depuis effacée avec sa fille, écrivant qu’il ne l’avait pas vue depuis quatre jours et qu’il s’ennuyait d’elle. Élisabeth avait alors demandé dans ses stories à ses fans de ne pas s’en mêler, expliquant que la situation était complexe et priant de ne pas « prendre en considération ce que Bryan écrit sur les réseaux sociaux » durant cette période.
Bryan lui avait publiquement répondu, une fois de plus par le biais de stories Instagram, écrivant qu’il ne comprenait pas pourquoi elle demandait à ses fans de prendre parti. Il l’encourageait à aller chercher de l’aide professionnelle puisqu’elle disait vivre un « mental breakdown » et concluait en indiquant qu’il sera toujours là pour elle et pour leur fille, bien qu’il ne voyait pas pourquoi il devait « toujours être la raison de tout ça ».
Le couple, ensemble depuis près de deux ans, n’avait alors pas fait mention de rupture, mais avait précisé que Bryan vivait pour le moment chez un ami. Ni lui ni Elisabeth ne s’est ouvert plus en détail sur la raison du conflit, et l’entrepreneuse n’a pas commenté l’annonce de leur rupture pour l’instant.