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Art de vivre

Des pays prêts à payer les touristes

Ce n’est pas encore demain la veille ou nous pourrons voyager d’un pays à l’autre, les frontières canadiennes étant toujours fermées. Cela n’empêche pas certains pays de se positionner pour le retour à la normale.

Afin de faire sonner à nouveau la caisse enregistreuse de l’économie touristique, certains pays proposent des promotions qui pourraient inciter des voyageurs à les inscrire sur leur liste de destinations post-CoVID-19.

Sicile

La Sicile, située au sud de l’Italie, souhaite revoir les touristes sur son île. Pour y parvenir, lors de la réservation de trois nuits d’hôtel, la quatrième nuit est gratuite.

La région va aussi payer la moitié de votre billet d’avion. Vous recevrez également des entrées gratuites pour les musées et les sites archéologiques.

Le gouvernement consent 50 millions d’euros pour cette mesure exceptionnelle. L’industrie touristique de la Sicile a perdu un milliard d’euros en mars et avril 2020.

Mexique

L’industrie touristique de Cancún de la péninsule du Yucatán au Mexique souffre elle aussi. Pour repartir, elle compte sur l’initiative appelée «Come to Cancun 2×1».

Ainsi, lorsque vous réserverez deux nuits d’hôtel à Cancún, Puerto Morelos ou Isla Mujeres, deux nuits vous seront offertes gratuitement. Des rabais sur les billets d’avion sont aussi prévus.

Japon

Au Japon, le gouvernement étudie la possibilité de payer 50% de votre billet d’avion

D’autres initiatives sont en ce moment à l’étude.

Le gouvernement a déjà voté des dépenses de 12,5 milliards de dollars (US) pour stimuler la reprise du tourisme dans le pays.

Bulgarie

Les plages de la Bulgarie accueilleront à nouveau les touristes le 1er juillet.

La location de transats et parasols sur les plages sera offerte. D’autres économies seront offertes aux familles qui voyageront afin d’atténuer les coûts reliés au voyage.

Photos : Cover Images

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Nouvelles quotidiennes

Un peu plus à l’est, pour skier

À cause de l’augmentation incessante des prix, il semble que la Suisse rejoigne de moins en moins d’adeptes du ski pour passer des vacances. La tendance semble plutôt se diriger vers l’est de l’Europe.

En effet, comme le souligne Mail Online, de nombreuses données touristiques démontrent un réel engouement pour les stations de ski de l’Europe de l’Est. Bansko, en Bulgarie, fait partie des plus populaires. Coûtant 263 livres, une journée de ski à cette station s’impose au meilleur rang.

Mentionnons au passage que ce prix comprend la remontée, l’équipement, le cours et la nourriture, selon un rapport annuel sur les stations de ski.

La meilleure destination de ski a par ailleurs été accordée à Arinsal, dans l’Andorre, laquelle a un prix total de 368 livres.

Ces deux dernières stations ont affiché un prix de 5 % inférieur à l’an dernier, alors que les prix de la Suisse se sont élevés de 26 %. Ils demeurent toutefois encore inférieurs à ce qui est proposé en Amérique du Nord.

Ainsi, c’est une station suisse qui a été reconnue comme la plus chère d’Europe. Il s’agit d’Adelboden. C’est toutefois en Italie que le prix de la nourriture serait le plus élevé, dans le cadre d’un voyage de ski.

Finalement, remarquons que le déplacement à l’est se poursuit, car l’important achalandage de la station de ski Bohinj, en Slovénie, lui a permis de décrocher la troisième position quant à l’accessibilité.

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On a coulé l’avion d’un ex-dictateur pour le plaisir des plongeurs

De 1954 à 1989, la Bulgarie a vécu sous la main de fer de l’ancien dictateur communiste Todor Jivkov, faisant de lui le dirigeant du Bloc de l’Est ayant été au pouvoir le plus longtemps.

Libérée de son joug, la Bulgarie a, comme tous les pays du Bloc communiste de l’époque, ouvert ses frontières au monde et aux touristes.

Symboliquement, l’avion TU-154, qui a été longtemps utilisé par le dictateur, vient d’être coulé au fond de la Mer Noire et servira désormais d’attraction touristique, ayant été transformé en récif artificiel pour que les plongeurs puissent aller visiter l’épave.

L’avion a été submergé à 22 mètres de profondeur au large de la station balnéaire de Saint Konstantin, au nord de Varna. Pour garantir la sécurité des plongeurs qui voudront visiter l’épave, on a interdit, dans un rayon de 500 mètres autour de l’emplacement de l’avion, toute navigation sauf celle de petites barques.

Pour éviter de contaminer l’eau, on a retiré le moteur ainsi que les banquettes du TU-154.