De passage à Tout le monde en parle pour discuter de la nouvelle série à sketch Les magnifiques, dont elle fait partie, Léane Labrèche-Dor a réitéré ses critiques par rapport au spécial de fin d’année.
Au début janvier, l’actrice avait exprimé à l’émission de Christiane Charrette que les numéros sur les cas Salvail et Rozon au Bye Bye 2017 n’avaient pas visé juste, des remarques qu’elle n’a pas eu peur de faire même si son père, Marc Labrèche, avait travaillé sur ces sketch.
« Je me suis posé la question à savoir pourquoi le #moiaussi et tout l’automne qu’on a vécu ne se retrouvait pas dans le Bye Bye. L’affaire Rozon et l’affaire Salvail découlent de ce mouvement-là, j’en suis consciente. Dans le sketch de Salvail, pour moi, ça imageait les témoignages qu’on avait pu lire ou entendre sans nécessairement aller plus loin, et j’ai trouvé que c’était un long extrait pour juste faire ça, tandis qu’on passait à côté d’une chose énorme qui a bousculé la planète et pas juste notre domaine du showbusiness, mais bien tous les domaines, tous les hommes, toutes les femmes. C’était mon opinion. Après ça, bravo à tout le monde qui a participé au Bye Bye, j’étais dedans, mais ça manquait, je pense. »
Selon elle, même s’il s’agit d’un sujet délicat, il y a moyen de rire de ces choses-là.
« En même temps, le monologue d’ouverture de Seth Meyers aux Golden Globes était spic and span. Et il y a de très bons auteurs qui ont travaillé sur le Bye Bye. Je ne pense pas que le sketch n’était pas drôle, le sketch de Salvail, mais c’est ce pourquoi on écoute le Bye Bye. En tout cas, c’est ce pourquoi moi j’écoute le Bye Bye à chaque année, c’est pour voir comment ils vont faire pour traiter de cette affaire-là. Et j’en consomme énormément de ce type d’humour-là, je suis fan, et je trouve que le danger et le risque que les gens prennent en écrivant ces sketch-là est formidable, je le respecte au bout. Mais je me permets quand même de regarder ça avec un oeil de public aiguisé. »
Chose certaine, les débats doivent être colorés autour de la table à dîner!
Pour voir l’entrevue dans son intégralité, c’est par ici!
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