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Les antidépresseurs et la bactérie C. difficile

Une récente étude publiée dans le BMC Medicine démontre que les personnes qui prennent certains types d’antidépresseurs peuvent être plus à risque d’infection à la Clostridium difficile, ce qui est potentiellement mortel.

Ce type d’infection est l’une des plus communes attrapées par les gens hospitalisés

En comparant des personnes atteintes de dépression et des personnes non atteintes, les chercheurs de l’Université du Michigan ont constaté que celles souffrant de dépression majeure avaient 36 % plus de chance que celles sans dépression de contracter la bactérie.

Ces résultats n’ont été observés qu’avec la prise des médicaments Remeron (mirtazapine) et Prozac (fluoxetine). Bien que la recherche ait démontré un lien entre l’utilisation des antidépresseurs et un risque accru de contracter l’infection, rien n’a prouvé un lien de cause à effet.

C’est pourquoi la dirigeante de l’étude, Dre Mary Rogers, souhaite éviter la panique en déclarant : « L’interaction entre le cerveau et l’intestin, appelée l’axe cerveau-intestin, est fascinante et mérite une étude plus approfondie ».

« Notre conclusion d’un lien entre la dépression et le Clostridium difficile devrait nous aider à mieux identifier les personnes à risque d’infection, et peut-être encourager l’exploration des mécanismes cerveau-intestin sous-jacents impliqués. »

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Les infections au C. difficile sont en hausse chez les enfants

Entre 1991 et 2009, les cas d’infection à la bactérie C. difficile sont devenus 12 fois plus fréquents, avec la hausse la plus marquée à partir de 2006, ont indiqué des chercheurs américains.

Ceux-ci ont effectué la première étude axée sur l’incidence du C. difficile chez les enfants durant ces deux décennies. Ils ont étudié un total de 92 cas, avec un âge médian des patients de 2,3 ans.

75 % des cas n’avaient pas été contractés à l’hôpital, qui reste le plus grand foyer de transmission de la bactérie, particulièrement chez les personnes âgées, la strate de population la plus vulnérable. 54 % de ces enfants étaient des garçons.

« Au contraire des adultes, les enfants réagissent habituellement bien à un traitement antibiotique initial, parce que leurs intestins sont encore moins exposés à des agents qui peuvent endommager la flore intestinale normale », a expliqué le Dr Markus Agito, selon Medscape.

Le Dr Mark Wilcox a quant à lui noté que « l’étude renforce le besoin de mener des recherches robustes qui permettraient d’examiner plusieurs causes de diarrhée chez les enfants, et d’utiliser des méthodes de tests pour mieux évaluer la portée de cette infection chez les enfants ».

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De nouvelles recommandations sur la bactérie C. difficile chez les enfants

L’American Academy of Pediatrics a publié un rapport sur les enfants atteints de la bactérie Clostridium difficile, qui cause une diarrhée sévère, souvent après l’administration d’antibiotiques qui ont détruit la flore intestinale.

L’association de pédiatres recommande aux médecins de chercher d’autres causes de maladies qui pourraient infecter les jeunes enfants, et ce, même lorsqu’ils ont reçu une confirmation de la présence de la bactérie.

Les médecins expliquent ce point de vue par le fait que les très jeunes enfants ont un taux de colonisation asymptomatique de la bactérie C. difficile beaucoup plus élevé que celui des adultes, signifiant que ce n’est pas nécessairement celle-ci qui aurait causé les symptômes.

Ainsi, chez les bébés de 12 mois et moins, qui peuvent avoir un taux de colonisation asymptomatique aussi élevé que 37 %, les médecins ne recommandent même pas de faire un test pour le C. difficile, sauf dans les cas de troubles inhérents spécifiques.

« Il est possible de considérer un test pour les enfants âgés de 1 à 3 ans, mais nous recommandons tout de même de commencer par chercher d’autres causes de la diarrhée, en particulier des causes virales, chez cette population », indique le rapport, selon Med Page Today.

Chez les enfants âgés de 3 ans ou plus, qui ont un taux de colonisation similaire à celui des adultes, une confirmation de la présence du C. difficile explique probablement l’infection. Souvent, l’arrêt des antibiotiques est suffisant pour cesser l’infection, ont noté les pédiatres.

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Feu vert pour un médicament contre le C. difficile

Santé Canada vient d’approuver la commercialisation de la fidaxomicine au pays afin de traiter la diarrhée qui est causée par la bactérie C. difficile.
 
Les études démontrent que de 20 à 30 % des patients vivent une rechute après un premier traitement conte le C. difficile. La bactérie devient alors plus difficile à traiter.
 
La fidaxomicine a réduit de 45 % les épisodes récurrents chez les patients lors des essais cliniques effectués auprès de 629 personnes.
 
Ainsi, le fabricant Optimer Pharmaceuticals Canada pourrait mettre en marché le médicament sous le nom de Dificid et le proposer pour le traitement de la bactérie.
En 2009, des recherches avaient permis de mieux comprendre la structure du C. difficile. Les cellules de cette bactérie sont entourées d’une couche formée de deux protéines qui se lient pour former une carapace, ce qui rend la bactérie très résistante. On a obtenu de premières images haute résolution d’une de ces deux protéines.
 
En comprenant mieux la structure du C. difficile, on espère pouvoir enfin développer un médicament, et peut-être même éventuellement un vaccin.
 
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Des antiacides augmenteraient les risques de diarrhée

Santé Canada mentionne que des antiacides vendus sous ordonnances, les inhibiteurs de pompe à protons (IPP), pourraient augmenter les risques de souffrir de diarrhée liée à la bactérie C. difficile.
 
Le C. difficile est une bactérie qui peut causer de la diarrhée et des problèmes intestinaux plus graves dans certains cas.
 
Alors que les IPP réduisent l’acidité gastrique, on les utilise pour traiter les reflux gastriques et les ulcères d’estomac.
 
Diverses études ont rapporté un lien entre les IPP et une diarrhée liée au C. difficile. Pour le moment, aucun lien clair n’a été démontré, mais la possibilité n’est toutefois pas écartée. On étudie encore le sujet.
 
Par contre, on recommande aux personnes qui prennent des IPP de consulter immédiatement un professionnel de la santé si elles commencent à souffrir de diarrhée.

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La majorité des poupons ont le C difficile

Il semble que l’on n’aurait même pas à dépister le Clostridium difficile chez les poupons, car la prévalence de cette bactérie est très forte, et surtout sans risque accru.

On apprend en effet sur Pediactric News que 70 % des bébés naissants sont atteints du C difficile. Au cours de leurs deux premières années de vie, ce pourcentage chute, car un microbiome intestinal sain s’est développé chez la plupart d’entre eux.

Ainsi, des experts soutiennent que le dépistage du C difficile apparaît injustifié dans le cas d’une diarrhée chez le poupon. On soutient que pour les bébés de moins de deux ans, les autres possibilités de diagnostic devraient tout d’abord être envisagées, en particulier s’il n’y a pas encore eu exposition aux antibiotiques.

C’est à partir de deux ans, lorsque la flore intestinale commence à se transformer, qu’il faudrait alors l’envisager. À cet âge, le Clostridium difficile ne fait plus partie d’une microflore normale.

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Les lamas pour nous aider à combattre la C. Difficile

Les lamas pourraient détenir la clé contre la bactérie C. Difficile qui affecte des milliers de personnes chaque année.
 
En fait, des chercheurs de l’Université de Calgary croient que des anticorps des lamas nous aideraient à combattre la bactérie.
 
« Nous avons trouvé que des anticorps relativement simples peuvent interférer avec les toxines produites par la C. difficile », mentionne un des auteurs de l’étude, Kenneth Ng.
 
La bactérie est de plus en plus résistante aux traitements actuels et les anticorps des lamas aident à neutraliser l’effet nocif de la toxine. Ces animaux possèdent des anticorps similaires aux nôtres, en plus d’en avoir de plus petits et de plus simples.
 
« Cette structure simple nous permet d’introduire des modifications et de conduire de nombreuses études simples qui ne sont pas faciles à faire avec les autres anticorps », ajoute Kenneth Ng dans le Journal of Biological Chemistry.
 
5 % de la population est porteuse de la C. Difficile sans avoir de problèmes de santé, mais il n’en reste pas moins que certains traitements antibiotiques peuvent déclencher la diarrhée.
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Un nouveau traitement prometteur contre le C. difficile

Des scientifiques ont créé un nouvel antibiotique, la fidaxomicine, qui est capable de réduire considérablement la récurrence des infections à la bactérie Clostridium difficile (C. difficile).
 
Jusqu’à présent, seul le médicament vancomycine était donné aux patients infectés. Toutefois, le nouveau traitement élimine mieux la bactérie, et ce, sans détruire la flore intestinale.
 
La fidaxomicine a réduit de 45 % la récurrence de l’infection lors des essais cliniques sur 629 personnes entre mai 2006 et août 2008.
 
« L’essai clinique montre une réduction significative de la récurrence de l’infection par la bactérie C. difficile, comparé aux résultats obtenus avec la vancomycine », explique le coauteur de l’étude, le Dr Thomas Louie.
 
Selon le New England Journal of Medicine, le C. difficile est une menace de plus en plus grande et cause des épidémies un peu partout dans le monde chaque année. Ainsi, un nouveau médicament plus efficace devrait être bien accueilli, mais pour le moment, la fidaxomicine n’est pas approuvée aux États-Unis ni au Canada.
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Les probiotiques pour soulager la diarrhée du C. difficile

Une étude chinoise mentionne que les probiotiques pourraient aider à diminuer les cas de diarrhée et les infections à la bactérie C. difficile (Clostridium difficile).
 
255 patients traités avec des antibiotiques ont participé à cette étude. De 5 à 25 % des traitements antibiotiques causent la diarrhée en raison du fait que le système digestif est infecté.
 
Les chercheurs ont divisé les patients en différents groupes. Le premier prenait deux capsules actives de probiotiques, le second n’en prenait qu’une seule, un autre groupe prenait une capsule placebo et un dernier groupe témoin prenait deux capsules placebo.
 
Après quelques jours, on a remarqué que 44 % des patients ayant pris un placebo avaient eu la diarrhée, alors qu’ils n’étaient que 28 % chez le groupe ayant pris une capsule active et 15 % pour ceux qui avaient reçu deux capsules actives.
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Un remède contre la bactérie C. difficile

Selon le New England Journal of Medicine, des chercheurs de l’école de médecine de l’Université du Massachusetts viennent de créer un nouveau traitement contre la bactérie C. difficile.

Apparemment, le médicament diminue le taux de récurrence de cette maladie qui, depuis dix ans, a fait 2000 victimes au Québec. La bactérie attaque le tube digestif et provoque de la diarrhée ainsi que d’autres problèmes intestinaux.

5 % de la population sont porteurs du Clostridium difficile, mais ne présentent aucune complication. Toutefois, lorsque cette bactérie atteint les établissements hospitaliers, elle s’attaque aux personnes vulnérables, notamment les personnes âgées.

Le nouveau médicament neutralise deux toxines de la bactérie et a été créé à partir d’anticorps monoclonaux. L’injection de ceux-ci et des antibiotiques particuliers freine le taux de récurrence de la maladie de 72 %.

Par contre, on doit pousser encore plus loin les recherches avant que le traitement puisse être offert à la population. Cela représente tout de même un espoir contre cette bactérie qui est parfois difficile à contrôler et qui provoque des complications indésirables.