Pour l’organisme sans but lucratif, avant d’engager d’importantes sommes d’argent pour acheter un véhicule à l’étranger, le futur acheteur doit considérer plusieurs éléments s’il veut s’éviter toute mauvaise surprise.
Les comparaisons effectuées par CAA-Québec sur des véhicules aux caractéristiques similaires vendus au Canada et aux États-Unis confirment qu’il existe des écarts de prix importants entre certains modèles.
Si on souhaite importer un véhicule des États-Unis, une des premières démarches consiste à vérifier auprès du Registraire des véhicules importés (RVI) de Transport Canada si la voiture respecte les normes de sécurité canadiennes. Cette vérification permet également de savoir si des modifications seront exigées une fois le véhicule entré au pays. Le cas échéant, les modifications nécessaires devront être effectuées aux frais de l’acheteur à l’intérieur d’un délai de 45 jours.
Le CAA-Québec rappelle qu’au Canada chaque propriétaire a le devoir de suivre les rappels du fabricant. Ne pas donner suite aux rappels américains pourrait affecter la garantie du véhicule et même sa valeur de revente. De plus, dans le cas d’un véhicule usagé, une inspection mécanique provinciale est également exigée par la SAAQ.
Enfin, en plus de la TPS et de la TVQ, il faudra débourser 6,1 % du prix d’achat en droits de douane si la voiture n’a pas été fabriquée en Amérique du Nord.