Des scientifiques de la Harvard School of Public Health, à Boston, ont découvert que les jeunes, majoritairement des garçons, qui avaient un haut taux de cadmium dans leur urine étaient plus susceptibles d’avoir des troubles d’apprentissage ou d’avoir recours à des services d’éducation spécialisée.
Cependant, aucune relation entre l’exposition au cadmium et un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDHA) n’a été décelée, rapporte le site Environmental Health Perspectives.
Le cadmium peut inhiber le flux de calcium nécessaire à la libération de neurotransmetteurs, et peut ainsi perturber la communication neuronale nécessaire à la formation du réseau synaptique au cours du développement.
Il y a aussi des preuves que le cadmium pourrait affecter indirectement le développement du cerveau en perturbant la fonction des hormones thyroïdiennes, affirment les chercheurs.
Le cadmium est présent naturellement dans la croûte terrestre, et les gens y sont exposés à la fois par des processus naturels et des activités humaines, telles que la combustion de combustibles fossiles et l’incinération des déchets. Ce métal pénètre dans l’approvisionnement alimentaire en étant absorbé par les plantes et les animaux.
En plus de nuire au développement neural des enfants, ce dernier est également connu pour être nocif pour les reins.