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Afficher les calories des repas dans les restaurants, bonne idée?

Avouez que vous hésiteriez avant de prendre la poutine, surtout avec un extra viande fumée, si vous connaissiez la teneur calorique!

Des chercheurs de l’Université de Glasgow, notamment des élèves au doctorat, ont procédé à la première recherche de longue haleine sur le sujet. Pendant deux ans, ils ont observé les étudiants qui fréquentaient la cafétéria de l’université.

La première année, les étudiants avaient pris en moyenne plus de 7 livres (3,5 kg). Pendant la deuxième année, le nombre de calories que contenaient tous les repas était affiché sur des cartons aux couleurs vives.

Au terme de l’étude, Charoula Konstantia Nikolaou a constaté qu’en moyenne, les élèves avaient maintenu le poids de l’année précédente. « L’affichage des calories aide les gens à comprendre ce qui se trouve dans leur assiette et les sensibilise aux options moins caloriques. »

La Dre Catherine Hankey et le professeur Mike Lean expliquent que cette démarche, encouragée par le Royaume-Uni et les États-Unis, représente une formule non coûteuse pour faire une immense différence sur le régime alimentaire des citoyens

Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Obesity.

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Un système inspiré des feux de circulation au service d’une nutrition saine

Un hôpital américain a tenté une expérience qui semble s’être avérée concluante, et qui avait pour but de sensibiliser et de transformer certaines habitudes alimentaires de leurs patients et de leurs employés, selon ce que rapporte webmd.com.

Ce sont des membres de l’Hôpital général de Boston, au Massachusetts, qui ont tenté cette expérience empruntée au système de feux de circulation, et consistant à simplement apposer un code de couleurs aux aliments proposés dans l’établissement.

Ainsi, un autocollant vert était apposé sur les aliments sains et recommandés, un jaune pour la nourriture passable, et un rouge pour la malbouffe et les aliments déconseillés.

À la surprise générale, un geste aussi simple a démontré un réel impact sur le choix des sujets. De plus, il semble que ces choix se soient répercutés à plus long terme chez ces derniers.

« Nos résultats actuels démontrent des changements significatifs dans les modèles d’achats… et ceux-ci ne se sont pas estompés avec le temps, les gens de la cafétéria s’y étant habitués. Ces découvertes sont des plus importantes… car elles démontrent que l’étiquetage et l’intervention sur les produits peuvent promouvoir de meilleurs choix pour la santé, et qui persistent avec le temps », explique la Dre Anne Thorndike.

Ces résultats ont été publiés dans l’American Journal of Preventive Medicine.

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Des photos pour manger plus de légumes

Il s’agit d’une courte étude à petite échelle, et d’autres recherches devront être faites pour évaluer le succès de cette idée peu dispendieuse et bonne pour la santé des enfants.

L’idée de coller des photos de légumes sur des plateaux pour repas à l’école induit les enfants à manger davantage de légumes, déclarent les chercheurs.

La proportion (37 %) d’enfants d’écoles élémentaires qui ont choisi de se servir des haricots verts parce qu’il y avait une photo de haricots dans leur plateau a doublé (6 à 12 %), et le nombre de ceux qui ont pris des carottes a triplé, ont rapporté Marla Reicks et ses collègues de l’Université du Minnesota à Minneapolis.

Les photos avaient été placées à la base pour indiquer aux enfants quoi sélectionner, comment les placer et quelle portion de légumes devait aller dans chaque compartiment.

Les chercheurs sont cependant demeurés stupéfaits de l’effet que cela a eu sur l’augmentation de la consommation de légumes.

Publiée en ligne dans le Journal de l’American Medical Association, l’étude affirme que même si la consommation de légumes est restée faible après l’intervention, soit sous les recommandations du gouvernement, les chercheurs sont persuadés que l’image a une valeur pour les enfants. Cette pratique avec les photos ne nécessite aucune formation particulière et engendre des coûts minimes pour les écoles (environ 3 $ et 20 minutes de préparation par 100 plateaux).

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Les mères québécoises craignent la boîte à lunch

Confusion, embarras, dégoût et stress sont les quatre principales émotions que ressentent les mères québécoises lorsqu’elles préparent le lunch des enfants.

Certaines confirment même que la confection de la boîte est une réelle corvée, tant que l’enfant, l’école et la société imposent leurs contraintes en matière de bonne nutrition, d’allergies ou autres.

Il semblerait que l’enfant est trop souvent le maître décisif du dossier sac à lunch. Plusieurs jeunes confirment faire du troc à l’école, à l’insu de leurs parents, échangeant ainsi de bons aliments pour ceux qui sont salés et riches en calories.

À l’achat d’une boîte à lunch, les parents disent rechercher la durabilité et la facilité de lavage, tandis que les enfants poussent pour avoir celle qui a un look.

Certains élèves disent également avoir peur des surveillants (débordés dans les services de garde) qui sont contrariés parce qu’il y a « encore » un dîner à faire réchauffer.

Sur ce, l’étude a démontré que seuls 30 à 40 % des enfants, selon les groupes d’âge, mangent des repas faits maison et non du commercial ou surgelé.

Cette étude, qui vient d’être réalisée par Julie-Michèle Mondou dans le cadre de sa maîtrise en nutrition à l’Université de Montréal, révèle que presque la moitié (46 %) des élèves de 5 à 12 ans, au Québec, apportent leur repas à l’école.

Cependant, la majorité des écoles n’ont pas de cafétéria et pas suffisamment de micro-ondes. Les enfants sont d’ailleurs souvent obligés de manger en classe, au gymnase ou même dans les corridors.

Et il arrive fréquemment que les petits doivent casser la croûte à toute allure. Malgré une recommandation du ministère de l’Éducation qui suggère de réserver au moins 20 minutes au dîner, 31 % des écoles n’offrent pas ce temps.