C’est ce que recommande fortement l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), qui tient à faire le point sur ce à quoi devrait ressembler le régime adopté par une femme enceinte.
L’ASPQ affirme qu’une étude de l’Université Queen Mary parue dans le British Medical Journal, qui suggère qu’un régime faible en calories serait bon pour la santé de la mère et celle de son bébé, a été mal interprétée par les médias.
L’Association déplore d’ailleurs que ces derniers aient véhiculé des données erronées au public.
« Il est important de rectifier les propos tenus par certains médias puisque cette désinformation est susceptible d’encourager certaines femmes à entreprendre une diète hypocalorique durant leur grossesse, en étant persuadées qu’il s’agit là d’une solution saine », a expliqué Émilie Dansereau-Trahan, chargée de dossiers à l’ASPQ.
La solution saine, bien qu’elle peut varier d’une femme à l’autre, devrait être représentée par un gain de poids qui se situe entre 25 et 35 livres (11 et 16 kg), avance l’ASPQ.
La grossesse n’est guère un moment pour se restreindre et tenter constamment de limiter la prise de poids par peur de devenir ronde. « La prise de poids pendant la grossesse est non seulement inévitable, elle est souhaitée », peut-on lire dans le communiqué de l’ASPQ.
Après avoir accouché, tenter de perdre son poids en trop rapidement pourrait affecter et diminuer la production de lait et le niveau d’énergie de la mère, explique Mme Dansereau-Trahan.