Une découverte plutôt surprenante a été effectuée par des scientifiques de l’Université de Columbia (New York). En utilisant un médicament initialement prévu pour soigner les maladies de la moelle osseuse, ils se sont aperçus qu’ils pouvaient également traiter la calvitie précoce, notamment causée par la pelade.
En effet, le Ruxolitinib, médicament utilisé pour soigner le myélofibrose, a permis à trois hommes qui avaient perdu le tiers de leurs cheveux et qui souffraient de pelade de retrouver leur chevelure d’antan en à peine cinq mois, indique Top Santé.
Les résultats parus dans l’édition numérique de la revue scientifique Nature Medicine Journal suggèrent toutefois que l’efficacité du Ruxolitinib pour la perte de cheveux opèrerait uniquement chez les patients atteints de pelade. Cette maladie auto-immune entraîne une perte de cheveux par plaques.
Les hommes qui perdent leurs cheveux à la suite d’un déséquilibre hormonal, principale cause de la calvitie masculine, ne peuvent pas espérer régler leur situation à l’aide de ce traitement.
On vous parlait récemment de cette percée en recherche d’un traitement contre la calvitie, alors que des chercheurs étaient parvenus à créer une « racine de cheveu » en laboratoire.
Or, il semble que cette lancée fasse des petits, et que la quête d’un traitement de la calvitie n’ait jamais semblé aussi encourageante. Une nouvelle percée est en effet rapportée par le Daily Mail (UK), notamment, et semble donner de l’espoir aux chercheurs qui travaillent à la résolution de ce problème qui touche tant d’hommes dans le monde.
Ce sont des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, menés par le Dr Xiaowei Xu, qui affirment avoir franchi un pas important dans la restructuration cellulaire des cheveux et qui publient leurs observations dans le magazine Nature Communications.
« C’est la première fois que quiconque parvient à créer un nombre important de cellules souches épithéliales, qui sont capables de générer […] la composante des follicules capillaires », lance le Dr Xu.
Ce dernier et son équipe poursuivront maintenant leurs recherches sur le sujet, et tenteront d’adapter un traitement initial pour entamer des essais sur des sujets humains.
Manifestement, il y a donc plus d’espoir que jamais pour les hommes souffrant de calvitie, un phénomène qui se transmet de génération en génération.
Des chercheurs basés à l’Université Columbia et à l’Université de Durham persistent et signent dans leurs travaux sur la repousse capillaire, et donc à la lutte à la calvitie, après avoir fait quelques percées intéressantes à l’automne 2013.
L’équipe américaine et britannique avait en effet réussi à faire pousser quelques follicules il y a quelques mois, rapporte Top Santé, sur des souris-tests. L’opération effectuée à partie de cellules humaines est maintenant poussée plus loin, et les spécialistes seraient maintenant parvenus à « cultiver des cellules de papilles dermiques » et à les multiplier.
Le problème repose en majeure partie sur le fait qu’il serait pratiquement impossible de produire de multiples racines de cheveux, sauf que ces récentes percées indiqueraient que les chercheurs pourraient être un jour en mesure de créer des tas de cheveux à partie d’une seule et même racine.
Même si la quête d’un traitement contre la calvitie demeure extrêmement difficile, ces dernières révélations permettent d’entretenir de l’espoir pour les hommes souffrant de calvitie… et leur descendance.
Des chercheurs japonais viennent confirmer une théorie lancée il y a quelque temps, à savoir qu’un lien est observable entre la calvitie chez l’homme et d’éventuels problèmes cardiovasculaires.
C’est The National Library of Medicine qui rapporte cette nouvelle, dans laquelle les chercheurs en tête de l’étude précisent toutefois que ce lien serait vérifiable seulement chez les hommes qui perdent leurs cheveux sur le sommet du crâne.
Une précision étonnante, mais la recherche se base sur l’analyse de six autres études, impliquant au total 37 000 hommes. On peut donc parler de profondeur pour l’étude publiée notamment dans le journal BMJ Open.
Le Dr Tomohide Yamada, de l’Université de Tokyo, rappelle qu’il est difficile d’expliquer ce lien, mais que la résistance à l’insuline, les infections chroniques et une sensibilité à la testostérone peuvent expliquer le phénomène. Ces facteurs sont d’ailleurs tous reliés aux maladies cardiovasculaires.
D’autres études sont à prévoir sur le sujet, mais les hommes inquiets par ces révélations ne sont toutefois pas sans recours.
On suggère notamment de prendre la chose au sérieux et de se mettre à l’exercice physique, de surveiller son alimentation et de limiter le stress en général.
Le yogourt combat l’alopécie
L’alopécie désigne l’accélération de la chute des cheveux et des poils, ce qui peut mener à la calvitie.
Une nouvelle étude, menée par le Pr Olaf Mämelson et son équipe de l’Université de Lund, démontre qu’il est possible de faire repousser les chevelures dégarnies à l’aide de yogourt bio au Lactobacillus acidophilus.
Lors d’une expérience à laquelle 14 hommes ont participé, la moitié d’entre eux ont appliqué 15 cl dudit yogourt sur leur cuir chevelu pendant un mois. L’autre moitié en a fait autant, mais avec du yogourt neutre au soja.
Contrairement au groupe « soja », les hommes du groupe « bio, » ont constaté une repousse.
Mämelson explique : « Le yogourt est déjà un aliment très intéressant puisqu’il prévient déjà l’ostéoporose, régularise le transit, combat l’obésité et le diabète. S’il rend en plus leur chevelure aux hommes chauves, on pourra affirmer que c’est l’aliment idéal ».
Une nouvelle étude plus en profondeur aura bientôt lieu. En attendant, les spécialistes invitent la population à faire l’essai du remède miracle pour inverser la calvitie.
« Il suffit d’appliquer le yogourt localement et faire suivre d’un massage de quelques minutes. Laisser le tout reposer de 30 à 60 minutes et rincer. »
Une nouvelle étude australienne tente de démontrer qu’il existe un lien entre la calvitie dite « précoce » et les risques de cancer de la prostate chez l’homme, rapporte Santé Log.
On veut sensibiliser la population masculine à ces risques, mais on précise toutefois qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer.
Selon les conclusions de l’étude, présentées et publiées dans la plus récente édition du magazine Cancer Epidemiology Biomarkers and Prevention, il existerait une corrélation entre la calvitie chez les jeunes hommes et les chances de voir ceux-ci développer un cancer de la prostate.
Lorsque l’on parle de « précoce », on parle d’avant la quarantaine, puisqu’il est commun de voir les hommes perdre du volume capillaire passé cet âge. Ainsi, on suggère à ces hommes plus jeunes de songer à commencer les tests de dépistage pour le cancer de la prostate plus tôt que prévu, bien que l’on conseille à tous les hommes de le faire en général.
Aussi, on stipule qu’il ne faut pas croire que la calvitie est un gage de cancer, et que plusieurs types de cancer de la prostate ne sont pas très agressifs et « facilement » traitables.