Le professeur François Simon de l’Hôpital Saint-Louis, à Paris, affirme avoir identifié la souche N du VIH dans le sang d’un Français qui aurait été infecté au Togo.
Si les informations se confirment, cela montre non seulement que cette souche très rare de la maladie a franchi des frontières, mais elle devient très inquiétante en raison des symptômes sévères provoqués et de la chute du système immunitaire observé chez le patient.
Selon The Lancet, pour le moment, la combinaison des cinq médicaments antiviraux contre le VIH a donné de bons résultats de départ, mais l’homme demeure sous étroite surveillance à long terme.
Il existe deux types de VIH, le VIH-1, le plus courant, et le VIH-2, qui est très rare. Le VIH-1 est divisé en différents groupes : celui de la souche M qui est le plus répandu, mais aussi des souches O et N très rares. Depuis 2009, on a ajouté la souche P également.
Sur les 12 000 cas de VIH dépistés au Cameroun, on notait 12 cas de VIH-1de la souche N. Si l’homme infecté a réellement la souche N, cela démontrera que cette souche se répand maintenant en dehors des frontières du pays.