L’OMS, qui s’inquiète de la pollution atmosphérique atteignant des niveaux dangereux pour la santé dans de nombreuses villes de monde, a publié aujourd’hui (26 septembre) des données sur la qualité de l’air concernant près de 1100 villes dans 91 pays, dont des capitales et des villes de plus de 100 000 habitants.
« La pollution atmosphérique est un grave problème de santé et nous devons absolument redoubler d’efforts pour en atténuer les répercussions », déclare la Dre Maria Neira, directrice du Département OMS Santé publique et environnement. « Si nous contrôlons et gérons l’environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d’affections respiratoires et cardiaques, et de cancer du poumon », a-t-elle ajouté.
Le Canada fait donc bonne figure dans ce palmarès. Le pays se classe ex aequo en troisième position, à égalité avec l’Australie, devancé pour sa qualité de l’air par l’Estonie et l’île Maurice.
L’OMS estime que, chaque année, plus de 2 millions de personnes meurent du fait de l’inhalation de particules fines présentes dans l’air intérieur et extérieur. Les particules PM10, d’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, peuvent pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections des voies respiratoires inférieures.