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Dans les coulisses

Les Flyers doivent se mordre les doigts en ayant choisi Cam York plutôt que Cole Caufield

Retournons à l’été 2019 pendant un moment. Imaginez-vous à la place de Chuck Fletcher, le directeur général des Flyers de Philadelphie.

Vient le moment pour annoncer la sélection de premier tour, celle du 14e rang, et vous jetez votre dévolu sur Cam York. Un jeune défenseur à caractère offensif qui avait impressionné dans le programme de développement américain cette année-là.

Toujours disponible, il y avait un certain Cole Caufield de disponible. De base, Caufield devait sortir dans le top 10 tout juste avant le repêchage, selon plusieurs experts et recruteurs. Heureusement pour le Canadien de Montréal, Caufield a pu glisser jusqu’au 15e rang, opportunité que Marc Bergevin n’a pas hésité à saisir.

Aujourd’hui, le petit attaquant se retrouve au deuxième rang de la ligue pour le nombre de buts, à égalité avec cinq autres joueurs (avant les matchs de ce soir). Il compte sept buts et trois mentions d’aide en 10 rencontres. Seulement Connor McDavid se retrouve devant lui au classement.

Avec la perte de Sean Couturier, l’offensive des Flyers n’est pas à tout casser, et ils auraient bien aimé avoir Caufield dans leur effectif.

Cam York joue présentement pour le club école des Flyers, où il a récolté quatre points en sept rencontres cette saison. Les Flyers n’auraient pas du tout la même allure avec un franc-tireur de la trempe du joueur de 21 ans, même s’ils jouent particulièrement bien cette saison.

Michel Therrien était de passage à l’émission JiC à TVA Sports et croit que les Flyers regrettent un peu leur choix.

Évidemment, c’est difficile de prédire l’avenir avec les espoirs au repêchage. Tout peut arriver, dans n’importe quelle ronde. Il faut mentionner que Fletcher n’est pas le seul à avoir passé par-dessus Cole Caufield.

La cuvée 2019 était cependant bien nantie, avec des espoirs de premier plan comme Jack Hughes, Bowen Byram, Alex Turcotte, Moritz Seider et compagnie.

Si on avait à refaire le repêchage, je suis pas mal sûr que Caufeild sortirait dans le top 5, si ce n’est pas le top 3, derrière Hughes et Seider.

Michel Therrienn faisait partie du groupe d’entraîneur des Flyers, lors du repêchage de 2019.

« Je peux te dire que peu de temps après le repêchage de 2019, Chuck Fletcher (directeur général des Flyers) était allé voir quelques matchs de l’équipe du programme de développement américain où évoluaient Caufield et York. À son retour, on s’est regardé et on s’est dit: « il est mieux d’être bon, York! » »

C’est facile de regretter un choix au repêchage quelques années plus tard. D’innombrables flops ont été choisis avec l’espoir qu’ils deviennent un joueur d’impact avec l’équipe.

Je crois certainement aux Flyers de regretter leur choix présentement, et je ne pouvais demander mieux, comme partisan des Canadiens. Je ne suis certainement pas le seul à penser ainsi.

En rafale

– Une soirée de six points pour Tage Thompson, dont un tour du chapeau!

– Suite à une victoire écrasante sur les Hawks d’Atlanta.

– Tout en douceur.

– Bonne nouvelle pour le Québécois.

– Il s’étend de tout son long pour frustrer Logan Brown.

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Dans les coulisses

Owen Beck n’a qu’une chose en tête : Faire le club dès l’an prochain

Owen Beck. Un autre nom qui a surpris beaucoup d’amateurs au camp d’entraînement du Canadien de Montréal cet été.

Le jeune centre de 18 ans a démontré beaucoup de maturité dans ses entrevues avec les médias montréalais durant son séjour à Montréal et a excellé dans plusieurs facettes.

Si ce n’était pas de la congestion à l’attaque, je lui aurais définitivement donné les neuf matchs auquels il avait droit avec le grand club, et possiblement un poste temps plein. Il m’a vraiment impressionné par ses belles percées en zone offensive et sa fiabilité dans sa propre zone. Il me fait légèrement penser à un Phillip Danault, peut-être moins efficace défensivement, mais avec un upside offensif intéressant.

Bref, Beck a certainement tout ce qu’il faut pour devenir un joueur de la LNH, mais dans combien de temps?

Le principal intéressé a fait savoir qu’il voulait forcer la direction à le garder en haut au prochain camp d’entraînement.

Arpon Basu de The Athletic a pu s’entretenir avec le jeune, et il a été surpris à quel point il est mature pour son jeune âge.

Je sais que plusieurs d’entre vous ne payent pas pour un abonnement de The Athletic, donc je vais essayer de vous parler de tout ce qui est intéressant. Pour ceux qui ont accès au contenu, je vous suggère de regarder l’entretien d’Arpon Basu avec le jeune.

Beck a clairement mentionné vouloir s’améliorer au maximum pour rester avec le Tricolore pour la prochaine saison. De grandes ambitions, mais qui semblent être très réalistes pour le centre des Steelheads de Mississauga.

« Faire le club l’an prochain, c’est mon but principal au niveau personnel. Évidemment, il y a d’autres choses, comme le championnat mondial junior et au-dessus de ça, gagner le championnat en tant qu’équipe cette année avec les Steelheads. Même si je joue au niveau junior actuellement, je dois garder en tête que je pourrais jouer chez les pros plus tôt que tard. » – Owen Beck

Sélectionné au tout premier rang de la deuxième ronde au dernier repêchage, Beck veut prouver qu’il sera prêt à passer chez les professionnels l’an prochain. Et ça va passer par son année junior où il pourra mettre les efforts nécessaires pour y arriver.

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Avant qu’il parte pour le camp du CH cet été, l’entraîneur de Beck avec les Steelheads, James Richmond, lui a donné un excellent conseil. Celui de regarder tout ce que les vétérans font.

Que ce soit de la façon qu’ils jouent, qu’ils pratiquent, qu’ils se préparent et même comment ils agissent dans le vestiaire. Tout ce qu’il pouvait observer comme comportement des vétérans, il devait prendre le plus de notes possible.

« Il avait totalement raison. C’est impressionant de voir à quel point ils travaillent fort pour performer à un haut niveau. » – Owen

Richmond savait que l’éthique de travail de Beck était exemplaire. Il a cependant affirmé que lorsqu’il est revenu du camp, cette éthique avait encore augmenté, maintenant qu’il a eu un avant-goût de ce que sont vraiment les Canadiens de Montréal.

Beck a tellement impressionné, qu’il s’est magasiné un contrat d’entrée dans la LNH.

Le natif de Port Hope en Ontario veut apporter son jeu offensif à un autre niveau cette saison. Il a d’ailleurs commencé la saison en force, alors qu’il a récolté 14 points en 10 rencontres.

Il avait entre autres connu une soirée formidable, le 21 octobre dernier, alors qu’il a récolté pas moins de six points dans une victoire de 8-2 sur les Bulldogs d’Hamilton.

Filip Mesar s’était aussi démarqué cette soirée-là, en récoltant quatre points à son premier match dans la OHL.

Même s’il veut vraiment améliorer son aspect offensif, Beck sait qu’il n’a pas été choisi pour son apport à l’attaque.

« Les Canadiens adorent tellement mon jeu sur 200 pieds, qu’ils ne veulent pas que je sacrifie cet aspect-là pour améliorer mon côté offensif. » – Owen Beck

Beck n’est pas seulement bon au hockey. Il était le joueur scolaire de l’année dans la OHL l’an dernier. Il a maintenu une moyenne de 94% dans ses notes à l’école. La biologie et la chimie l’ont beaucoup intéressé.

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Par contre, cette année, il veut vraiment garder le focus sur le hockey puisqu’il est rendu là dans sa jeune carrière.

Lorsque l’on parle de l’intelligence à l’école, la corrélation avec l’intelligence sur la glace ne semble pas être très forte. Dans le cas de Beck, cela semble être tout le contraire.

« Je trouve ça difficile de ne pas voir de corrélations entre être bons académiquement et avoir un QI hockey élevé. Je crois que juste d’être en mesure de procéder un problème rapidement et efficacement, que ce soit pour les maths ou sur la glace, c’est précieux dans tous les cas. » – Owen Beck

Beck sera un autre joueur que notre attention sera rivée sur lui cette saison.

La maturité de ce jeune de 18 ans, je le rappelle, est très impressionnante et doit certainement être grandement appréciée par la direction.

Des joueurs complets dans son genre sont très recherchés au travers la ligue, et il pourra certainement se faire un nom dans la LNH.

En rafale

– De très belles paroles de la part du joueur étoile des Mavericks.

– Quel but magnifique!

– Quinn Hughes sera de retour pour les Canucks, eux qui commencent à goûter à la victoire.

– Cinq points de plus pour Connor Bedard.

– Quel arrêt!

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Sean Farrell croit que son style de jeu est fait pour Martin St-Louis

Sean Farrell attire beaucoup de regards vers lui depuis qu’il a été repêché par le Canadien de Montréal durant l’été 2020. Un autre petit attaquant talentueux qui a glissé au repêchage à cause de son gabarit.

Du haut de ses 5 pieds et 9 pouces, Farrell a glissé jusqu’en quatrième ronde lors de l’encan. Il avait connu une bonne première saison avec le Steel de Chicago dans la USHL avant de se faire choisir par le CH, avec 56 points en 44 matchs.

Ça c’est un an avant qu’il connaisse une campagne de feu, où il a amassé pas moins de 101 points en 53 rencontres, lors de la saison 2020-2021 avec la même équipe.

L’an dernier, le petit attaquant originaire d’Hopkinton au Massachusetts a très bien fait à sa première année universitaire. Portant les couleurs de l’université Harvard, il a maintenu une moyenne de points par match supérieur à 1.

Des petits attaquants talentueux dans son genre, il semble y en avoir de plus en plus au travers la ligue et on dirait que c’est de plus en plus populaire.

On pense, évidemment, en premier à notre numéro 22 préféré, Cole Caufield.

Sa comparaison la plus proche? Alex DeBrincat qui a été choisi au deuxième tour et a déjà deux saisons de plus de 40 buts.

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Depuis l’arrivée de Martin St-Louis à la barre de la Sainte-Flanelle, le style de jeu auparavant réserviste et défensif semble avoir pris le bord.

En effet, le nouvel entraîneur-chef du Tricolore semble avoir une mentalité penchée sur la vitesse, le talent et la possession de rondelle.

Et c’est là que Sean Farrell rentre en compte. En entrevue avec Marco D’Amico de Montreal Hockey News, le jeune de 20 ans nous a éclairé sur plusieurs choses, dont les aspects qu’il a améliorés cet été, ce qu’il veut accomplir à Harvard cette année, et bien plus.

Je vous invite à aller regarder cette entrevue, on en apprend davantage sur l’espoir du CH.

Il a très hâte de pouvoir jouer sous les ordres de Martin St-Louis, lui qui croit vraiment être un bon fit pour le style de jeu qu’emploie MSL.

« Je crois qu’ils mettent l’accent sur la rapidité et sur la possession de la rondelle. C’est quelque chose que j’ai toujours excellé et j’ai connu du succès dans des systèmes similaires. » – Sean Farrell

Le petit attaquant à caractère offensif risque de plaire beaucoup à St-Louis, lorsque Farrell finira son parcours universitaire.

Questionné sur la meilleure comparaison possible d’un joueur de la LNH, il n’a pas hésité à donner le nom de Clayton Keller.

« Les gens ne le voient pas souvent jouer puisqu’il est en Arizona, mais il est un excellent fabricant de jeu. C’est le type de joueur que j’admire et j’essaie de baser mon style sur le sien. » – Sean Farrell

Le problème, c’est que mis à part Cole Caufield dans le grand club, il n’y a pas vraiment de franc-tireur pur.

Je crois qu’on peut enlever le nom de Mike Hoffman et d’Evgenii Dadonov, car je serais très surpris s’ils restent avec le CH après cette année-ci.

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Joshua Roy a tout de même récolté 51 buts la saison dernière dans la LHJMQ, mais il demeure un pass-first player.

Farrell a tout de même les habiletés pour la mettre dedans, mais ce ne sera pas un buteur élite dans la grande ligue.

D’Amico a aussi demandé à son invité de lui dire sur quoi il a travaillé cet été pour améliorer son jeu.

« Je crois que la plus grande chose a été de devenir plus fort et de travailler sur mon jeu sur le long des rampes. J’ai compris rapidement au championnat mondial et aux Olympiques que c’était très important. » – Sean Farrell

Plutôt mature pour un jeu de 20 ans qui veut améliorer son jeu physique, même s’il n’a pas le gabarit nécessaire.

L’attaquant originaire de la région de Boston aime bien ce que la nouvelle direction fait avec le grand club. Il n’a que d’admirations pour Kent Hughes et Jeff Gorton.

On sait aussi comment Hughes aime bien la région de Boston.

Farrell s’assure de vouloir tomber dans les bonnes cordes du nouveau directeur général du Tricolore.

« Tout ce qu’ils ont fait depuis leur arrivée est incroyable. Je l’ai vu de mes propres yeux au camp avec la façon dont tout le monde nous accueillait. » – Sean Farrell

Lors de son passage à Montréal pour le camp de développement du Canadien, il a été impressionné par ce qu’il a pu voir de la ville. Il a bien hâte d’y retourner pour découvrir plus en profondeur la métropole québécoise.

Il a d’ailleurs mentionné ne pas avoir essayé de poutine encore.

J’espère que ce sera dans ses priorités lorsqu’il va revenir au Québec, car c’est un must.

– Ils sont simplement trop forts.

– Quel exploit!

– Dur coup pour les Blackhawks.

– Ça ne va pas bien pour le Russe.

– On peut dire que cette acquisition aura été bénéfique.

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Dans les coulisses

André Tourigny et Martin St-Louis: deux mentalités semblables

L’entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona, André Tourigny, a beaucoup de pain sur la planche pour les prochaines années à suivre avec le club de l’Ouest. Il doit passer par une reconstruction avec les Coyotes.

Le club de la division centrale a fini à l’avant-dernier rang de la LNH l’an dernier avec une fiche de 25-50-7. Seul le Canadien a fini derrière eux au classement, avec seulement deux petits points de retard.

Les deux équipes se retrouvent présentement en reconstruction, eles qui sont bien équipées en espoirs et en choix de repêchage dans les prochaines années. Deux équipes qui risquent de trouver l’année longue.

Le Journal de Montréal a interviewé André Tourigny aujourd’hui, à la veille de l’affrontement entre le CH et les Coyotes.

Montréal et Arizona ne devraient pas participer aux séries cette saison et les deux équipes pourraient encore bénificer d’un haut choix au repêchage cet été, dans une cuvée fort intéressante.

Au haut de la liste, on retrouve Connor Bedard, qui fait palpiter plusieurs amateurs de hockey depuis son arrivée au niveau junior majeur. S’en est à se demander si ce joueur pourrait être la priorité de la direction des Coyotes cette année.

Tourigny n’a cependant pas son mot à dire sur ça.

«Ça ne se passe pas à mon niveau. Ça se passe au niveau au-dessus de moi. Ma job, ce n’est même pas de l’accepter ou non. Mon travail, c’est de soutirer le meilleur des 23 gars que j’ai sous la main.» – André Tourigny

Martin St-Louis et André Tourigny semblent avoir une méthode similaire avec leurs joueurs. Les deux entraîneurs québécois ne s’attendent pas nécessairement à avoir des résultats concrets de leur effectif, mais ils prônent plutôt l’effort et le processus.

«Chaque organisation a sa façon de voir les choses. Il y en a qui veulent commencer à bâtir par les habiletés, la défense, le mouvement de la rondelle. Nous, on veut regarder le dévouement des gars auprès de l’équipe.» – André Tourigny.

En gros, les statistiques viennent en deuxième lieu, surtout si un joueur démontre de belles choses et qu’il travaille pour apporter le meilleur de lui-même.

«On va évaluer l’effort qu’ils mettent en replis défensifs, en attaque. On va regarder l’intensité avec laquelle ils foncent au filet. Quand tu as ça, tu es sur la bonne voie. Tu peux commencer à bâtir, tu peux être meilleur dans ton système.» – André Tourigny

St-Louis l’a souvent dit, les jeunes vont faire des erreurs, et c’est tout à fait normal. S’ils commetent des erreurs, ils apprendront rapidement, de sortes à ne plus les refaire par la suite.

Sur papier, le CH a plus de chances de gagner que les Coyotes, mais avec la présence de jeunes joueurs talentueux comme Dylan Guenther, et des performances surprises comme Nick Ritchie et Shayne Gostisbehere, tout peut arriver. Ritchie compte déjà cinq des neuf buts de l’équipe avec l’avantage d’un homme. Quant à Gostisbehere, il a récolté quatre mentions d’aide lors de l »attaque massive.

Parsemées de vétérans, les deux équipes n’ont aucunement l’étoffe d’une équipe aspirante. Sans réel gardien numéro un, avec seulement un ou deux joueurs étoiles dans l’alignement et un manque crucial de profondeur (sauf peut-être l’attaque du CH), les chances que les deux pires clubs de l’an dernier obtiennent un choix de loterie cet été sont très élevées.

D’ailleurs, le Canadien a aussi le choix de premier tour des Panthers de la Floride, qui viennent tout juste de perdre les services de leur défenseur étoile.

Avec une brigade défensive déficiente des deux côtés, ce sera assez ardu de récolter de multiples victoires, mais le travail acharné des joueurs peut certainement voler quelques parties au courant de la saison.

En rafale

– Tony Marinaro semble bien aimer le jeune Guhle.

– La Sainte-Flanelle donne un excellent défi à leurs rivaux.

– Le défenseur mène la ligue pour les tirs bloqués cette année.

– Entrevue intéressante avec le petit frère de Jacob Perreault des Ducks.

– Les Bulls toujours aussi populaire après l’ère Michael Jordan.

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Dans les coulisses

Jordan Harris joue comme un joueur de calibre LNH

Comme on le sait très bien, la brigade défensive des Canadiens de Montréal est très faible, comparée aux autres lignes bleues au travers la ligue. En effet, non seulement il n’y a pas beaucoup d’expérience au sein de la défensive du CH, mais les blessures ont affaibli encore plus la ligne bleue du club.

D’un autre côté, ces blessures ont ouvert la porte à des jeunes défenseurs qui ont pu percer l’alignement. Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et Jordan Harris ont tous commencé la saison avec le Canadien en étant à leur saison recrue dans la LNH.

Même si la brigade paraît très faible, les jeunes prouvent qu’ils peuvent jouer à un calibre de haut niveau et Jordan Harris est l’un d’eux.

Si Guhle est vu comme étant un défenseur efficace et très mature pour son âge, Matt Drake, de www.habseyesontheprize.com, croit que Harris est dans le même wagon.

Dans la défaite de 3-1 du CH face aux Capitals de Washington, Drake a vu une lueur d’espoir dans la performance de Jordan Harris.

«Il n’est peut-être pas un joueur électrisant, mais il possède des qualités que tu vois chez des défenseurs connaissant une longue carrière dans la LNH.» – Matt Drake

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Avec une mention d’aide récoltée en trois rencontres cette saison, Harris n’a peut-être pas le profil d’un défenseur qui s’inscrit fréquemment au pointage, mais son jeu défensif a donné la chance au Tricolore de rester le moindrement dans le match depuis le début de la saison.

On peut d’ailleurs voir une séquence où Harris joue très bien dans une situation de deux contre un lors de l’affrontement contre les Capitals.

Harris a su profiter de cette opportunité pour se faire valoir, alors que la brigade défensive était très amochée juste avant le début de la saison. Avec de belles performances, il a pu se dénicher une place dans l’alignement partant du club lors du match d’ouverture.

Depuis, il joue comme étant un des défenseurs les plus stables de l’équipe, et pas seulement parmi les recrues.

«Il analyse des deux contre comme un joueur bien plus expérimenté que son âge. Son aspect physique est subtile, mais assez punitif pour faire douter les joueurs adverses lorsqu’ils passent de son côté.» – Matt Drake

Matt Drake croit aussi que lorsque les défenseurs actuellement blessés reviendront, Harris ne sera probablement pas le joueur puni et risque de forcer la main de la direction.

Si le natif d’Haverhill au Massachusetts continue de jouer comme il le fait présentement, je suis convaincu aussi qu’il restera dans l’alignement lorsque Matheson et Edmundson reviendront. 

Reste à savoir qui écopera lorsque les vétérans reviendront au jeu.

En rafale

– TOUT LE STADE, TOUT LE STADE!

– Surprenant de la part des fans montréalais? Pas vraiment.

– Sa perte sera ressentie.

– Tout qu’un retour pour Fiala au Minnesota.

– Quel jeu de Josh Allen!

– St-Louis ne chômera pas cette saison.

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Renaud Lavoie croit qu’il serait surprenant de ne pas voir Slafkovsky et Xhekaj commencer avec le CH

Arber Xhekaj connaît un excellent camp d’entrainement avec le Canadien de Montréal et il en surprend plus d’un avec tous ce qu’il démontre sur la patinoire.

D’abord, il est arrivé au camp avec une charpente impressionnante, soit 6 pieds 3 pouces et 238 livres, les mêmes chiffres que Jurak Slafkovsky. Le défenseur s’est rapidement fait connaître avec son jeu robuste et physique, mais a aussi démontré qu’il avait de très belles aptitudes offensives, tout en étant un défenseur responsable dans sa zone.

Slafkovsky, quant à lui, avait toutes les attentes qu’une ville comme Montréal pouvait avoir sur un joueur de 18 ans, tout juste repêché au premier rang.

Cependant, son camp ne semble pas avoir convaincu plusieurs partisans et recruteurs.

Renaud Lavoie n’est pas tout à fait de cet avis. Il croit en fait qu’il serait surprenant de ne pas voir Slafkovsky et Xhekaj commencer la saison régulière à Montréal.

Pour ce qui est du colosse défenseur, ce serait vraiment surprenant du contraire, en effet. Non seulement il connaît un excellent camp, en plus d’impressionner durant les matchs préparatoires, Xhekaj peut aussi profiter du manque de profondeur à la défense chez le Tricolore. Surtout avec la blessure de Joel Edmundson, ça ouvre une belle porte au défenseur de 21 ans.

De plus, comme Renaud Lavoie le dit, on a besoin de joueurs comme Xhekaj.

Un défenseur robuste, qui peut protéger et défendre ses coéquipiers lorsque nécessaire, tout en ayant un bon flair offensif, ça vaut de l’or.

Du côté de Slafkovsky, son camp peut en effet être décevant pour plusieurs amateurs de hockey.

Avec la congestion à l’attaque chez le Tricolore, il serait surprenant pour moi de voir le jeune Slovaque commencer avec le grand club, car il ne m’a pas particulièrement impressioné.

Mais il faut être patient avec lui, il est toujours en période d’apprentissage. Il doit aussi s’habituer à une plus grande glace qu’en Europe.

Avec Caufield, Suzuki, Anderson, Dadonov, Dach, Monahan, Dvorak, Hoffman, Gallagher, Drouin, Armia, Evans, Pitlick et Pezzetta, on est déjà à 14 attaquants avec un contrat à un volet. Sans compter Paul Byron qui est présentement sur la liste des blessés.

À moins que le Canadien échange deux attaquants, il devra soit envoyer Slafkovsky ou Pezzetta à Laval, mais ce dernier devrait d’abord passer par le ballotage.

Malheureusement, j’ai une forte impression que Pezzetta va se faire réclamer, car il est encore jeune, toujours intense et ajoute beaucoup de grit à un club.

Stéphane Waite était de passage à l’émission Les Amateurs de Sports sur les ondes du 98,5 aujourd’hui, et lui aussi est du même avis que Renaud Lavoie sur Slafkovsky.

Sans aucun doute, Kent Hughes aura de grosses décisions à prendre d’ici le début de la saison régulière.

En rafale

– Ne manquez pas ça!

– Êtes-vous d’acoord?

– Belle analyse.

– À lire.

– En effet.

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Stéphane Leroux croit que Logan Mailloux pourrait être le deuxième meilleur défenseur de sa cuvée

Plus tôt aujourd’hui, le Canadien de Montréal a annoncé avoir octroyé un contrat d’entrée au jeune défenseur Logan Mailloux. Malgré le fait qu’il a fait des erreurs dans le passé, la direction du Tricolore a clairement été satisfait de sa progression en tant que joueur, mais surtout en tant que personne.

Lors de l’émission quotidienne sur RDS, Hockey 360, Stéphane Leroux n’a pas hésité à complimenter le défenseur droitier de 19 ans. Il a même affirmé que selon plusieurs recruteurs au travers la ligue, Mailloux pourrait devenir le deuxième meilleur défenseur du repêchage de 2021, derrière Owen Power.

Jean-Charles Lajoie croit d’ailleurs que le CH a pris une bonne décision en signant Mailloux.

Mailloux a été choisi au 31e rang de cette cuvée, mais si ce n’était pas de l’histoire dont tout le monde parle, il aurait clairement été repêché beaucoup plus tôt.

Même si plusieurs très bons espoirs défenseurs ont été choisis cette année-là, le défenseur de 6 pieds 3 pouces et 208 livres a un excellent potentiel.

Personnellement, je crois que c’est un petit peu poussé, car Luke Hughes et Simon Edvindsson semblent tout de même avoir un potentiel supérieur à Mailloux. De toute façon, les recruteurs professionnels en connaissent beaucoup plus que moi.

Par contre, ce qu’il faut comprendre, c’est que le natif de Belle River en Ontario a aussi manqué beaucoup de matchs pour diverses raisons. Après tout, il n’a que 16 matchs d’expérience dans la OHL, lui qui a manqué une année complète (2020-2021). Il n’a pu participer qu’à seulement 12 rencontres l’an dernier à cause de sa blessure et de sa suspension.

Il a tout de même récolté neuf points, dont trois buts, en 12 matchs avec les Knights de London.

D’un autre côté, si on revient sur ce que Stéphane Leroux a annoncé aujourd’hui, On pourrait facilement débattre sur le fait que Mailloux pourrait devenir le meilleur défenseur droitier de sa cuvée.

Étant donné qu’Owen Power, Luke Hughes et Simon Edvindsson sont tous gauchers, cela ouvre la porte à l’Ontarien pour être possiblement le meilleur droitier.

C’est possiblement une des raisons principales pourquoi Marc Bergevin l’a tout de même choisi en première ronde, malgré sa demande de ne pas être repêché cette année-là.

Seul Brandt Clarke pourrait donner une bonne compétition à Mailloux en tant que droitier.

Mention honorable à Corson Ceulemans, repêché au 25e rang.

Clarke a un excellent upside offensif, lui qui a récolté 59 points en 55 matchs lors de la saison 2021-2022. L’année précédente, il évoluait en première division de la Slovaquie, où il a amassé 15 points en 25 rencontres.

Cependant, il n’est peut-être pas aussi complet que Mailloux, lui qui démontre de belles aptitudes défensives et physiques, tout en étant en mesure de s’inscrire fréquemment au pointage.

Encore une fois, le développement de ces joueurs dépendra de plusieurs facteurs et c’est plutôt difficile de prédire l’avenir. Par contre, le futur de Mailloux est assurément très prometteur et on espère fortement que ces recruteurs ont raison sur son potentiel.

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Grant McCagg croit que Rhett Pitlick pourrait être un des meilleurs pointeurs dans la NCAA

Avec le camp d’entraînement et les matchs préparatoires au cours des dernières semaines, on a beaucoup entendu parler des espoirs dans l’organisation du CH. Juraj Slafkovsky, Filip Mesar, Kaiden Guhle, Owen Beck et plusieurs autres ont été sur les lèvres de beaucoup d’amateurs de hockey.

Un nom dont on n’a pas beaucoup entendu parler dernièrement, c’est Rhett Pitlick. Le choix de cinquième ronde du Tricolore lors du repêchage de 2019 pourrait en intéresser quelques-uns cette saison.

L’attaquant de 5 pieds 11 pouces performera cette année avec l’université du Minnesota, où il risque fort probablement d’être jumelé à Logan Cooley, le tout récent troisième choix au total des Coyotes au dernier repêchage.

Dans l’équipe, on y retrouve aussi les deux frères de Casey Mittelstadt, John et Luke, ainsi que Jimmy Snuggerud, le choix de premier tour des Blues de St. Louis en 2022.

L’ancien recruteur des Canadiens de Montréal Grant McCagg a publié un tweet montrant une belle séquence amorcée par Pitlick et complétée par Cooley.

Et on le comprend pourquoi il dit que le petit frère de Rem Pitlick pourrait être dominant cette année.

Celui qui en sera à sa deuxième saison universitaire avec les Golden Goffers du Minnesota a certainement un upside offensif très intéressant. Le plus jeune des frères Pitlick a un excellent coup de patin et crée beaucoup d’opportunités, comme décrit par McCagg. Sa vision et son maniement de rondelle rapide lui seront certainement utiles pour alimenter Cooley.

Pitlick a d’ailleurs été complice sur les deux buts de Logan Cooley dans une victoire.

Aux côtés de joueurs talentueux comme Logan Cooley et Jimmy Snuggerud, l’espoir du CH pourrait facilement se démarquer et gagner des points au sein de l’organisation. On sait que Logan Cooley a été très dominant lors de la dernière saison, mais Snuggerud est aussi un atout intéressant pour compléter ce trio. Il possède un excellent flair offensif et peut s’impliquer défensivement et physiquement lorsque nécessaire.

Évidemment, le Canadien a beaucoup d’attaquants en poste pour l’instant et plusieurs espoirs à l’attaque sont déjà bien placés sur la liste d’attente avant Pitlick.

Il faut cependant comprendre qu’il s’agit présentement d’un plan à long terme dans le cas du 131e choix au total du CH en 2019.

Par contre, s’il peut bien performer cette saison et l’année prochaine, il attirera certainement des membres de la direction de la Sainte-Flanelle et pourrait fort probablement se mériter une place aux prochains camps de l’équipe.

Comme n’importe quel petit frère, il adorerait pouvoir jouer avec Rem avec le grand club éventuellement.

En rafale

– Plutôt cocasse comme moment. Allez écouter le podcast, ça en vaut la peine!

– Les partisans des Raptors risquent d’être gâtés cette saison avec l’émergence de Barnes.

– Tout un contrat pour le jeune shooter du Heat.

– Époustouflant!

– Surpassera-t-il finalement Maris pour établir un record dans la Ligue américaine d’ici la fin de la saison?

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Canadien: La liste des blessés est anormalement élevée

Le début du camp d’entrainement du Canadien de Montréal a débuté hier et plusieurs ont hâte de voir ce que les jeunes ont dans le ventre. Martin St-Louis est le premier à vouloir pousser les 74 joueurs invités au camp officiel du grand club.

On a pu voir quelques extraits où des joueurs sont testés dans des exercices physiques plutôt demandants.

Certains croient que St-Louis est justement un peu trop demandant et que cela pourrait être nuisible du côté des blessures.

Le préparateur physique Stéphane Dubé avait son mot à dire sur cette situation, lors de son passage à l’épisode de vendredi midi de La Poche Bleue.

«Après la première journée, tu n’es pas supposé être magané. Avec le nombre de mois que les joueurs ont eus pour se préparer, je me serais attendu à ce que l’équipe soit plus en santé.» – Stéphane Dubé

En effet, contrairement à la saison morte de 2021, les joueurs du Canadien ont eu beaucoup plus de repos cet été, ce qui est plutôt anormal de voir une aussi longue liste de blessés.

Dubé a cependant réitéré que de commencer de façon intense n’est pas nécessairement une mauvaise chose et que les joueurs n’ont pas le choix puisque la pré-saison commence sous peu.

«Ce n’est plus vraiment un camp d’entrainement, mais un camp d’évaluation. Oui, le début du camp est raide, mais les joueurs sont supposés être prêts.» – Stéphane Dubé

On a appris dernièrement que le tout nouveau capitaine du CH a été ajouté à la liste des blessés avec Joel Edmundson, suite à une collision accidentelle entre les deux joueurs. Ils rejoignent donc Josh Anderson, Sean Monahan, Paul Byron, Logan Mailloux, Jake Evans et Carey Price.

La plupart étaient cependant déjà blessé avant le début du camp d’entraînement. Seul Josh Anderson et Jake Evans ont été rajouté depuis le début du camp, mais Evans a tout de même participé au match intra-équipe d’aujourd’hui. Marc-Antoine Godin a tenu a le préciser.

Déjà que la brigade défensive de la Sainte-Flanelle manque d’expérience avec l’arrivée de plusieurs espoirs, il ne faudrait pas empirer la situation en ajoutant d’autres joueurs à la liste des blessés avant le début de la saison 2022-2023.

Parlant d’expérience, parmi tous les défenseurs qui sont en santé dans l’organisation, on compte seulement 177 matchs d’expérience à Montréal.

Le nouvel entraîneur des défenseurs Stéphane Robidas aura du pain sur la planche pour guider cette brigade inexpérimentée cette saison.

Il ne faudrait pas que la liste des blessés se ralonge plus que ce qu’elle l’est en ce moment, sinon la saison risque d’être plus longue que prévue. Au moins, le Tricolore peut compter sur une bonne profondeur, autant à la ligne bleue que chez les attaquants.

Plusieurs joueurs auront la chance de se faire valoir au cours des prochains jours, puisqu’un autre match Rouges contre Blancs aura lieu ce dimanche. Aussi, le premier match de pré-saison aura lieu lundi, contre les Devils du New Jersey.

En rafale

– Le guerrier va toujours donner son maximum.

– Bo Bichette continue d’impressioner.

– Slafkovsky veut tout faire pour se mériter un poste avec le grand club.

– Qu’en pensez-vous?

– Une excellente addition de la part du CH.

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Dans les coulisses

Stéphane Robidas: Un mandat chargé cette saison

Bruno Gervais était sur les ondes de TSN 690 ce vendredi et il a pu discuter avec Mitch Melnyk de Stéphane Robidas, nouvel entraîneur des défenseurs chez le Canadien. Cette année, il aura un gros mandat d’aider les jeunes dans une saison qui risque d’être difficile en défensive.

Avec Price qui est placé sur la liste des blessés à long terme et une défensive relativement jeune avec tous les espoirs qui s’en viennent, le moral pourrait descendre facilement.

Selon Gervais, Robidas saura relever ce défi et le définit comme étant très patient.

« Ça va être très intéressant. Stéphane Robidas est le genre d’entraîneur qui est très patient et il n’a pas peur de te faire jouer. » – Bruno Gervais

De cette façon, il donne un maximum de chances aux jeunes défenseurs d’apprendre de leurs erreurs et de se bâtir une confiance. Certains entraîneurs ne veulent pas qu’ils fassent trop d’erreurs, donc les jeunes y vont avec des jeux simples.

Ce qui n’est pas nécessairement mauvais. Tout dépend du type de joueurs.

Toujours selon Gervais, les jeunes défenseurs dans l’organisation sauront prendre avantage d’un entraîneur comme Robidas.

« Ces joueurs là, Justin Barron, Jordan Harris et Kaiden Guhle, sont des défenseurs qui ont besoin d’attaquer et d’effectuer des belles passes. Ils vont mieux apprendre à se développer s’ils savent que faire des erreurs fait partie de leur apprentissage. » – Bruno Gervais

Malgré tout, le remplaçant de Luke Richardson a très hâte de relever ce défi.

Avec une saison sans trop d’attentes et de pression à Montréal, les jeunes pourront plus se concentrer à apprendre et à se développer, tout en ayant du plaisir. D’ailleurs, Stéphane Robidas sera présent au tournoi de golf annuel des Canadiens de Montréal demain, dès 8h00.

[Spacer title-‘En rafale’]

– Tout qu’un exploit!

– À seulement 19 ans!

– On ne voit pas ça souvent.

– il continue de surprendre ce Mahomes.

– Tout qu’un échange!