Durant l’été les équipes de la LNH ont l’opportunité de soumettre une offre de contrat à un agent libre avec restriction.
Advenant le cas où ce joueur acceptait l’offre en question, l’équipe à laquelle il appartient aurait alors 7 jours pour prendre la décision d’égaler l’offre ou non.
Dans le cas où l’équipe choissait de ne pas égaler l’offre et laisser aller le joueur, sa nouvelle formation doit céder une compensation calculée selon le salaire moyen du contrat.
Plus tôt ce matin, nous vous rapportions que la LNH a aujourd’hui ajusté ses nouvelles compensations pour toute offre hostile complétée lors de l’été 2023.
Voici les nouveaux paramètres et ce que ça représente pour le Canadien.
1.415M$ ou moins – Aucune compensation
Entre 1.415M$ et 2.145M$ – Un choix de 3e ronde
Entre 2.145M$ et 4.290M$ – Un choix de 2e ronde
Entre 4.290M$ et 6.435M$ – Un choix de 1ere ronde + Un choix de 3e ronde
Entre 6.435M$ et 8.580M$ – Un choix de 1ere ronde + Un choix de 2e ronde + Un choix de 3e ronde
Entre 8.580M$ et 10.725M$ – Deux choix de 1ere ronde + Un choix de 2e ronde + Un choix de 3e ronde
Plus de 10.725M$ – Quatre choix de 1ere ronde
Comme vous pouvez le constater, le Canadien n’a pas présentement les choix nécessaires pour déposer une offre hostile entre 6.435M$ et 10.725M$, ce qui serait exactement dans ces eaux que coûterait un Pierre-Luc Dubois, par exemple.
La raison? Le CH ne possède plus son choix de 2e ronde en 2024, qui serait nécessaire à toute offre hostile dans ces eaux.
Chose certaine, si le DG Kent Hughes effectue une transaction pour récupérer le deuxième choix du Canadien, il s’agira d’un indice majeur sur ses intentions.
Au cours des derniers mois, Cole Caufield a dit toutes les bonnes choses en entrevue à propos de son prochain contrat.
Lui qui devient agent libre avec restriction cet été ne s’est pas caché qu’il voulait rester à Montréal pour longtemps. Les partisans ont donc pris pour acquis que les négociations pour un nouveau contrat à long terme se règleraient de façon rapide et facile et qu’il accepterait même un rabais sur son salaire annuel.
Pas si vite.
Tel que le rapportait récemment le journaliste Eric Engels de Sportsnet, maintenant que les deux clans négocient depuis plusieurs semaines sur ce fameux contrat, le discours de Caufield semble avoir quelque peu évolué et ça pourrait être une mauvaise nouvelle pour le Canadien.
Alors que Kent Hughes tentera certainement d’utiliser le nouveau contrat de Matt Boldy du Wild du Minnesota (7 ans x 7 millions) comme base de négociations, tout indique que Caufield, qui est moins complet que l’attaquant de puissance sélectionné trois rangs devant lui en 2019 mais est un meilleur buteur et ça vaut son pesant d’or, exigera plus d’argent sur un contrat à long terme.
Les partisans ont également pris pour acquis que la direction du Canadien serait capable de convaincre Caufield d’accepter moins d’argent que le capitaine Nick Suzuki(8 ans x 7.875 millions) dans le but de respecter la hierarchie établie de l’équipe, mais tout indique que ce sera également un challenge.
« Évidemment, tu penses à l’idée d’accepter un salaire moindre pour aider l’équipe. Mais à la fin de la journée ceci est à propos de toi. Tu essaies de placer l’équipe en premier mais à long terme, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte, la famille et la vie en général. »
– Cole Caufield
Ceci est le genre de déclaration qui pourraient inquiéter les partisans du CH qui s’attendent à le voir signer à rabais.
Le journaliste va plus loin en interprétant les propos de Caufield.
« Je crois qu’il est raisonnable d’assumer, basé sur tout ce que Caufield a dit, qu’il n’a pas l’intention de laisser des millions sur la table pour signer à long terme avec le Canadien. Ça ne fait que renforcer l’idée que Kent Hughes serait capable de changer l’eau en vin s’il réussissait à le convaincre d’accepter un plus petit contrat que celui de Nick Suzuki ou même un contrat similaire à celui de Matt Boldy. »
– Eric Engels
Si tout était si simple, il y a déjà un moment qu’une entente aurait été conclue et qu’une annonce officielle aurait été faite.
Non seulement le jeune attaquant étoile du CH n’est pas pressé de signer un contrat à long terme, surtout avec l’augmentation massive du plafond salarial prévue pour les prochaines années qui ne fera qu’augmenter sa valeur, mais il semble pleinement conscient de son importance au sein de l’équipe et très à l’aise de parier sur lui-même acceptant un contrat pont pour toucher le gros lot dans quelques années. Rappelons qu’il est conseillé par Pat Brisson, l’un des meilleurs agents de la ligue.
Âgé de 22 ans, Cole Caufield a compilé une fiche de 26 buts et 10 passes pour un total de 36 points en 46 matchs la saison dernière.
Bref, pour toutes ces raisons, les partisans du Canadien doivent probablement s’attendre à un gros montant lorsque les détails du nouveau contrat seront annoncés.
Sans le savoir, nous sommes en train de vivre des moments historiques cette saison dans la LNH.
Outre le fait qu’Alex Ovechkin s’approche un peu plus chaque match du record de Wayne Gretzky pour le plus grand nombre de buts dans l’histoire de la ligue, nous avons également vu un autre record être fracassé cette saison.
Les Oilers d’Edmonton de la saison 2022-23 possèdent maintenant le meilleur jeu de puissance de l’histoire de la LNH. Rien de moins.
Avant cette année, le record du jeu de puissance le plus efficace de la ligue appartenait au Canadien de Montréal de la saison 1978-79 mais leur impressionnante production a complètement été anéantie par Connor McDavid, Leon Draisaitl et compagnie avec un incroyable 32.5% taux de réussite en avantage numérique!
Voyez les cinq meilleurs jeux de puissance de l’histoire de la ligue.
32.5% – Oilers d’Edmonton (2022-23)
31.9% – Canadiens de Montréal (1978-79)
31.4% – Islanders de New York (1978-79)
31.2% – Islanders de New York (1979-80)
29.5% – Oilers d’Edmonton (2020-21)
Comme vous pouvez le constater, ils sont en excellente compagnie avec certaines des plus grandes dynasties de l’histoire de la ligue.
Il s’agit d’un exploit absolument incroyable. Faut le faire!
Après avoir fait le plein de choix au repêchage et de jeunes espoirs au cours des dernières années, le Canadien se retrouve présentement avec un impressionnant groupe de jeunes défenseurs qui constitue présentement probablement la force de l’organisation.
S’ils ne sont pas encore tous arrivés à maturité ou prêts à évoluer dans la LNH, il est intéressant de se projeter dans l’avenir pour tenter de voir à quoi ressemblera la brigade défensive de l’équipe dans deux ans.
L’analyste Gustave Pinault-Masson de Rocket Sports Media s’est d’ailleurs prêté à l’exercice.
Sans même faire d’acquisition par voie de transaction ou de signature sur le marché des agents libres, voici à quoi ressemblerait le Top-6 de l’équipe pour amorcer la saison 2024-25 si l’on prend pour acquis qu’on laisserait partir d’ici là les vétérans Joel Edmundson, Chris Wideman, Johnathan Kovacevic et David Savard.
DÉFENSEURS Kaiden Guhle – Lane Hutson Mike Matheson – Logan Mailloux Arber Xhekaj / Jordan Harris – Justin Barron
Comme on peut le constater, il s’agirait d’un groupe de jeunes dans la fleur de l’âge dans lequel Kaiden Guhle aura pris la pôle de défenseur numéro un, entouré de plusieurs jeunes prometteurs et avec comme vétéran Mike Matheson pour venir cimenter le tout.
Il ne fait aucun doute que l’avenir semble particulièrement prometteur chez le Canadien.
Seulement deux matchs sont à l’affiche ce soir dans la LNH mais un en particulier pourrait être déterminant pour la suite des choses chez le Canadien de Montréal.
Les Bruins de Boston ont la chance ce soir d’éliminer les Panthers de la Floride et passer en deuxième ronde, eux qui ont présentement une avance de 3 à 1 dans leur série 4-de-7.
Il faut se rappeler que le Canadien possède le choix de 1ere ronde des Panthers en 2023, acquis dans l’échange qui avait envoyé le défenseur Ben Chiarot en Floride à la date limite des transactions l’an dernier.
Si les Panthers sont éliminés en première ronde, cela confirmera officiellement que leur choix de 1ere ronde cet été sera en 17e position. Advenant qu’ils réussissaient à surprendre les Bruins et passer en deuxième ronde, leur choix descendrait au repêchage et se retrouverait au mieux en 25e position puisque les huit équipes éliminées en première ronde auraient priorité sur les rangs de sélection.
C’est pourquoi cette série est déterminente pour le Canadien.
Parrions que Kent Hughes, Jeff Gorton et les fans du CH seront des spectateurs très attentifs ce soir.
Au cours des derniers mois, Cole Caufield a dit toutes les bonnes choses en entrevue à propos de son prochain contrat.
Lui qui devient agent libre avec restriction cet été ne s’est pas caché qu’il voulait rester à Montréal pour longtemps. Les partisans ont donc pris pour acquis que les négociations pour un nouveau contrat à long terme se règleraient de façon rapide et facile et qu’il accepterait même un rabais sur son salaire annuel.
Pas si vite.
Tel que le rapportait récemment le journaliste Eric Engels de Sportsnet, maintenant que les deux clans négocient depuis plusieurs semaines sur ce fameux contrat, le discours de Caufield semble avoir quelque peu évolué et ça pourrait être une mauvaise nouvelle pour le Canadien.
Alors que Kent Hughes tentera certainement d’utiliser le nouveau contrat de Matt Boldy du Wild du Minnesota (7 ans x 7 millions) comme base de négociations, tout indique que Caufield, qui est moins complet que l’attaquant de puissance sélectionné trois rangs devant lui en 2019 mais est un meilleur buteur et ça vaut son pesant d’or, exigera plus d’argent sur un contrat à long terme.
Les partisans ont également pris pour acquis que la direction du Canadien serait capable de convaincre Caufield d’accepter moins d’argent que le capitaine Nick Suzuki(8 ans x 7.875 millions) dans le but de respecter la hierarchie établie de l’équipe, mais tout indique que ce sera également un challenge.
« Évidemment, tu penses à l’idée d’accepter un salaire moindre pour aider l’équipe. Mais à la fin de la journée ceci est à propos de toi. Tu essaies de placer l’équipe en premier mais à long terme, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte, la famille et la vie en général. »
– Cole Caufield
Ceci est le genre de déclaration qui pourraient inquiéter les partisans du CH qui s’attendent à le voir signer à rabais.
Le journaliste va plus loin en interprétant les propos de Caufield.
« Je crois qu’il est raisonnable d’assumer, basé sur tout ce que Caufield a dit, qu’il n’a pas l’intention de laisser des millions sur la table pour signer à long terme avec le Canadien. Ça ne fait que renforcer l’idée que Kent Hughes serait capable de changer l’eau en vin s’il réussissait à le convaincre d’accepter un plus petit contrat que celui de Nick Suzuki ou même un contrat similaire à celui de Matt Boldy. »
– Eric Engels
Si tout était si simple, il y a déjà un moment qu’une entente aurait été conclue et qu’une annonce officielle aurait été faite.
Non seulement le jeune attaquant étoile du CH n’est pas pressé de signer un contrat à long terme, surtout avec l’augmentation massive du plafond salarial prévue pour les prochaines années qui ne fera qu’augmenter sa valeur, mais il semble pleinement conscient de son importance au sein de l’équipe et très à l’aise de parier sur lui-même acceptant un contrat pont pour toucher le gros lot dans quelques années. Rappelons qu’il est conseillé par Pat Brisson, l’un des meilleurs agents de la ligue.
Âgé de 22 ans, Cole Caufield a compilé une fiche de 26 buts et 10 passes pour un total de 36 points en 46 matchs la saison dernière.
Bref, pour toutes ces raisons, les partisans du Canadien doivent probablement s’attendre à un gros montant lorsque les détails du nouveau contrat seront annoncés.
À noter qu’il s’agit ni d’une rumeur fondée ni d’une prédiction. La chronique JOUEZ AU DG n’est que pure spéculation pour le plaisir de lancer un débat.
Dans un peu plus d’une semaine aura lieu le très attendu tirage de la loterie du repêchage dans la LNH.
C’est à ce moment que l’on saura quelles équipes remporteront les 1er et 2e choix total du repêchage annuel qui se déroulera en juin prochain à Nashville.
En vertu de sa 28e place au classement général cette saison, le Canadien possède présentement le 5e choix total, avec 8.5% de chances de remporter le tirage. Le CH pourrait aussi descendre, advenant qu’une équipe derrière joue de chance et remporte l’un des deux choix tirés.
Voici donc une mise en situation potentielle.
Le Canadien n’a pas remporté le tirage de la loterie. Pire, une équipe derrière lui a remporté l’un des deux choix, ce qui fait en sorte que c’est avec le 6e choix total au repêchage que Kent Hughes et son équipe se présente au repêchage à Nashville.
Si le Top-5 des meilleurs espoirs de la cuvée 2023 semble maintenant assez clair, les choses deviennent plus floues à l’extérieur de ce Top-5 en question.
PROPOSITION: Vous êtes DG du Canadien et, sur le plancher du repêchage, vous recevez un appel. C’est Chris Drury, DG des Rangers de New York. Il veut obtenir votre choix de 1ere ronde (6e total) et vous offre l’attaquant Québecois Alexis Lafrenière en retour.
Repêché 1er total en 2020, Lafrenière n’est pas devenu le joueur dominant que tous s’attendaient de voir à son arrivée dans la LNH. Limité à un rôle sur le troisième trio des Rangers en raison de leur grande profondeur en attaque, il a tout de même compilé une fiche de 16 buts et 23 passes pour un total de 39 points en 81 matchs cette saison à 21 ans.
Techniquement, il s’agirait du type de transaction précis que Kent Hughes a récemment déclaré qu’il aimerait effectuer, soit d’échanger un choix au repêchage pour un jeune joueur qui n’a pas encore atteint son plein potentiel, question d’accélérer le processus et recevoir un joueur de la LNH au lieu de devoir attendre que l’espoir repêché se développe.
Un peu comme Kirby Dach alors qu’il était à Chicago et pour qui le CH a sacrifié un 13e choix total, Lafrenière a un grand potentiel qu’il pourrait atteindre s’il bénéficiait de meilleures opportunités de se faire valoir.
D’un autre côté, le repêchage de 2023 est considéré par plusieurs experts comme le meilleur de la dernière décennie.
Accepteriez-vous cette transaction si vous étiez DG du Canadien?
Plus les semaines passent et plus il semble évident que ce n’est qu’une question de temps avant que l’on apprenne que Pierre-Luc Dubois se retrouve à Montréal avec le Canadien.
La question semble beaucoup plus être si le Canadien fera son acquisition par voie de transaction cet été ou plutôt attendra un an de plus pour lui faire signer un contrat à titre d’agent libre sans restriction.
D’ailleurs, s’il passe au Canadien durant l’été dans une transaction avec les Jets, nous avons une petite idée du prix qui pourrait être exigé par le DG Kevin Cheveldayoff, qui a déjà complété une transaction identique dans le passé.
On se souviendra il y a quelques années quand le défenseur Jacob Trouba avait donné un ultimatum à l’organisation, lui qui voulait être échangé aux Rangers de New York et nulle part ailleurs pour aller rejoindre sa copine qui y pratiquait la médecine.
À l’époque, alors que le marché ne se limitait qu’à une équipe pour son joueur étoile, le DG des Jets avait mis la main sur un choix de 1ere ronde (20e total en 2019) ainsi que le défenseur Neal Pionk qui venait prendre sa place à la ligne bleue.
Qui était l’autre DG avec qui il avait fait affaire? Un certain Jeff Gorton.
On peut donc s’attendre à une négociation très similaire cette fois-ci et prendre pour acquis que le choix des Panthers de la Floride, appartenant au Canadien et se retrouvant autour du 17e rang total, sera utilisé dans toute transaction impliquant Dubois. Ne resterait qu’à trouver quelle serait la pièce manquante.
Si les Jets exigent une fois de plus de recevoir un remplaçant pour le joueur qu’ils transigent, le joueur évident qu’ils cibleraient serait Josh Anderson. Cependant, comme l’indiquent les journalistes Arpon Basu et Marc-Antoine Godin de The Athletic, la direction de l’équipe pourrait choisir de procéder à une reconstruction après le départ de plusieurs joueurs clés au cours de l’été et pourrait plutôt convoiter un bon espoir ou deux chez le Canadien.
Quoiqu’il en soit, c’est le prix qu’il faudrait s’attendre de payer pour s’assurer ses services un an avant son autonomie complète.
Une fois un membre du CH, il faudrait se demander de quoi aurait l’air le nouveau contrat de l’attaquant de puissance Québecois.
Pour avoir notre réponse, il suffit que de regarder les comparables à travers la ligue. Dans ce cas-ci, deux noms ressortent particulièrement, soit Mathew Barzal des Islanders de New York et Roope Hintz des Stars de Dallas qui ont tous les deux signé leur dernier contrat alors qu’ils avaient environ 25 ans et étaient à un an de devenir libres comme l’air en plus d’avoir droit à l’arbitrage salarial, exactement la situation dans laquelle se retrouve présentement Dubois.
Mathew Barzal a signé un contrat de 8 ans d’une valeur totale de 73.2 millions de dollars avec les Islanders, soit une moyenne de 9.15 millions par année.
Roope Hintz a signé un contrat de 8 ans d’une valeur totale de 67.6 millions de dollars avec les Stars, soit une moyenne de 8.45 millions par année.
Considérant les comparables, en plus du plafond salarial qui est à une année ou deux d’augmenter significativement, il semble impensable, à moins qu’il n’accepte un rabais pour revenir chez lui, que le prochain contrat de Dubois soit moins que 9 millions de dollars par année.
Âgé de 24 ans, Pierre-Luc Dubois a compilé une fiche de 27 buts et 36 passes pour un total de 63 points en 73 matchs cette saison. Il a également ajouté 3 points en 3 matchs jusqu’à présent en séries éliminatoires. Il écoule présentement la dernière année d’un contrat lui rapportant 6 millions de dollars.
S’il débarque à Montréal, il faudra s’y faire: Dubois sera en position d’exiger un gros contrat alors qu’il ne fait qu’entrer dans les meilleures années de sa carrière.
La vie d’un joueur de hockey après une carrière complète dans la LNH peut s’avérer être une transition plutôt difficile.
Impliqués à 100% dans leur sport pendant de nombreuses années, le retour à la vie quotidienne de certains anciens joueurs peut devoir passer par l’enseignement de leurs connaissances en s’impliquant auprès d’une clientèle reliée de près ou de loin au hockey.
C’est d’ailleurs le cas de deux anciens joueurs du Canadien, Shea Weber et Josh Gorges, qui accompagnent Duncan Keith et Mike Smith, amis et anciens rivaux, dans l’encadrement d’une nouvelle génération de jeunes joueurs.
En effet, dans le cadre du tournoi de printemps du Osoyoos Desert Classsic, ces quatre joueurs, devenus papa pour certains, enseignent leurs connaissances à de jeunes enfants qui ont la chance de bénéficier de la présence de ces anciens joueurs.
« J’essaie d’aider du mieux que possible les enfants, d’avoir du plaisir et d’en profiter au maximum! Ces enfants auront des souvenirs de ces moments tout au long de leur vie! »
– Shea Weber, Global
« J’adore les voir se développer et grandir en tant que joueurs de hockey. C’est vraiment le fun! »
– Josh Gorges, Global
Bien que ces anciens joueurs soient d’une autre génération et qu’ils ne soient pas nécessairement perçus comme des idoles, ces jeunes enfants bénéficient clairement des meilleurs entraîneurs pour leur apprendre la détermination, la passion et le désir de devenir un jour, des joueurs professionnels de la LNH!
Vendredi, le 21 avril dernier, le Rocket de Laval disputait le second match de la série 2 de 3, l’opposant aux Comets d’Utica.
Après une défaite de 4-0 lors du premier match, la troupe de Jean-François Houle était sur le point de gagner la seconde rencontre lorsque Utica a réussi l’improbable en marquant un but en fin de match, alors qu’il ne restait que quelques secondes à la rencontre.
Malheureusement pour le Rocket, les Comets ont rapidement fermé les livres en début de prolongation en inscrivant un filet avec seulement 2:45 de joué.
Or, le lendemain, l’heure était au bilan, alors que les journalistes questionnaient chaque joueur à tour de rôle afin d’obtenir leurs impressions sur la saison et sur cette défaite crève-cœur.
Présent sur place, le journaliste et analyste des matchs du Rocket, Vincent Demuy, s’est assuré d’en apprendre davantage sur les sentiments qu’entretenaient le gardien de l’équipe, Cayden Primeau, face à la défaite de la veille, ainsi qu’à son possible futur avec le Canadien.
« Dans le moment ça fait toujours mal. J’ai tenté de donner tout ce que j’avais dans la série. […] Je demeure fier que l’équipe se soit battue jusqu’à la fin. Je suis prêt à passer au prochain niveau. La saison vient de se terminer alors ma tête n’est pas trop là-dessus, mais je suis prêt à faire ce qu’il faut cet été pour y arriver! »
– Cayden Primeau, Twitter
Avec une situation des gardiens plutôt embêtante chez le Canadien, ainsi qu’une saison en deux temps avec le Rocket, la présence de Primeau avec le grand club n’est certainement pas coulée dans le béton.
Après une période estivale qui lui permettra de refaire le plein d’énergie, Primeau devra offrir la meilleure version de lui-même s’il souhaite faire officiellement le grand saut dans la LNH.
Rappelons que le 1er octobre 2022, le Tricolore a signé le gardien, Jake Allen, en lui offrant une prolongation de contrat de deux ans d’une valeur totale de 7,7 millions de dollars. Il est donc sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2024-25.
Pour sa part, Samuel Montembeault, qui s’établit de plus en plus comme le gardien #1 de l’équipe, en sera à la dernière année de son présent contrat de 2 000 000$, la saison prochaine.