Pour les chercheurs de l’Université de Buffalo, rapporte Science World Report, il faut utiliser la crainte des statistiques et de la maladie en elle-même pour aider les gens à prendre de bonnes habitudes.
C’est le côté émotionnel des gens que l’on doit aller chercher, selon Marc Kiviniemi, pour réellement influencer la population. « La plupart des études sur les saines habitudes ne prennent pas en considération le côté plus viscéral, plus émotionnel des gens », indique-t-il.
Selon lui, il faut combiner le côté informationnel et « jouer » sur la peur pour arriver à un résultat intéressant.
Sur les 1500 participants interrogés par le National Cancer Institute, ce sont les hommes et les gens non caucasiens qui utilisaient le moins de protection solaire.
Si les cliniciens utilisent la crainte de la maladie des gens pour le cancer de la peau, et que ceux-ci obtiennent une bonne réponse, Kiviniemi croit que l’on pourra tenter la même approche avec la colonoscopie et l’utilisation de condoms.
L’étude a été publiée dans le Journal of Behavioral Medicine.