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On peut lire dans Mail Online que des chercheurs de l’Université de Lund, en Suède, ont fait des découvertes des plus surprenantes en observant 4 000 femmes.
Il semble que les femmes les plus bronzées sont moins à risque de plusieurs maux graves, en plus d’atteindre une plus haute espérance de vie. Bien sûr, on considère que ces femmes ont de bonnes habitudes quant à la protection solaire.
Ainsi, les adeptes du soleil courraient moins de risques de développer des caillots sanguins, un cancer utérin et le diabète.
Mentionnons que les cas de caillots sanguins dans la jambe sont deux fois plus élevés en hiver qu’en été, ce qui, d’après les chercheurs, corrobore leurs conclusions.
L’apport en vitamine D serait donc réellement bénéfique au maintien d’une bonne santé, de même qu’il peut aussi prévenir d’autres cancers et des maladies du cœur.
Cette étude paraît au moment même où le taux de cancer de la peau est en hausse en Suède, comme partout dans le monde, ce qui alimente bien sûr la controverse.
Selon une recherche parue dans la publication européenne Journal of Cancer Prevention, certains types de vitamines pris quotidiennement accroîtraient les possibilités de développer une tumeur maligne du mélanome.
Les millions de personnes qui prennent chaque jour des vitamines seraient ainsi plus susceptibles de contracter une forme mortelle du cancer de la peau.
Cette recherche met en lumière que certains suppléments vitaminiques contiennent des antioxydants et des minéraux qui augmentent les chances que naisse une tumeur maligne du mélanome chez les gens.
Les participants qui prenaient des comprimés contenant de la vitamine E, de l’acide ascorbique, du bêta-carotène, du sélénium et du zinc étaient quatre fois plus susceptibles d’avoir le cancer de la peau que ceux qui recevaient un placebo.
Bref, cette étude, effectuée par des scientifiques français, montre que sur 13 000 adultes, ceux qui avalent chaque jour des vitamines afin de rester en santé seraient plus nombreux à être aux prises plus tard avec un cancer de la peau.
En suivant les participants sur plusieurs années, les chercheurs ont constaté que ces risques virtuels à la hausse disparaissaient lorsque les sujets arrêtaient de prendre les vitamines.
La propagation du mélanome malin est maintenant mieux comprise, grâce à des chercheurs de l’Institut Curie.
Selon le Journal of the National Cancer Institute, les scientifiques ont observé un mécanisme moléculaire qui serait impliqué dans le développement et la dispersion des métastases du mélanome. Cette découverte pourrait mener à un suivi plus rigoureux de l’évolution de la maladie et à la création de traitements mieux ciblés.
C’est la protéine GLI2 qui favoriserait la propagation du cancer. On a déjà noté que cette protéine est très présente dans les tumeurs les plus agressives et les métastases.
Le mélanome cutané représente 4 % des cancers de la peau, et est responsable de 80 % des décès de cancers cutanés. Les rayons du soleil sont les principaux responsables du développement des cancers de la peau.
Des études plus approfondies seront faites sur le sujet.
Une équipe du University of Western Australia a découvert que l’huile de l’arbre à thé serait un moyen rapide, peu coûteux et efficace pour traiter les cancers de la peau qui ne sont pas des mélanomes.
Selon le journal Cancer Chemotherapy Pharmacology, le remède est déjà utilisé pour les taches pigmentaires et les piqûres d’insectes. On a toutefois remarqué qu’en une seule journée, il diminuait le cancer cutané non-mélanome sur des souris et qu’en trois jours, le cancer était enrayé.
Les chercheurs souhaitent maintenant pouvoir procéder à un premier petit essai clinique sur 50 personnes ayant des lésions précancéreuses.</p
Contrairement à la chimiothérapie qui est longue et cause des effets secondaires indésirables, dont des nausées, l’huile ne présente qu’une légère irritation de la peau qui disparaît au bout de quelques jours.
Rappelons que l’un des meilleurs moyens de prévenir les cancers de la peau est d’éviter les expositions au soleil.
L’Université de Melbourne, en Australie, tente de savoir si l’enzyme de réparation de l’ADN que l’on retrouve chez les kangourous pourrait servir de modèle pour prévenir les cancers de la peau chez les humains.
Une recherche précédente proposait une crème miracle à base d’enzyme de réparation que l’on devait appliquer après une exposition au soleil. Cette fois, on tente d’établir si cela est possible.
Les recherches s’effectuent en collaboration avec l’Université d’Innsbruck, en Autriche, afin de savoir si l’ADN endommagé par le soleil pourrait être réparé comme c’est le cas chez les kangourous.
Ces animaux ne sont pas à l’abri d’un cancer de la peau, mais ils possèdent une enzyme de réparation qui les protège davantage, ce que nous les humains n’avons pas.
Apparemment, on tente aussi de voir s’il y aurait des effets autres que sur le cancer de la peau, car les scientifiques ont été surpris de constater que le processus de réparation a donné un nombre impressionnant de sous-produits.
Ces produits seront étudiés afin de savoir si l’enzyme de réparation de l’ADN pourrait s’intégrer à une méthode saine et efficace pour la prévention des cancers de la peau.