Des recherches effectuées à l’Université Perdue, en Indiana, permettent de croire qu’une solution est possible pour traiter les cancers de la prostate qui sont à un stade avancé.
Les scientifiques s’intéressent à un gène appelé Polo-like kinase (Plk1). Cette protéine intervient dans le processus de division cellulaire. Cet oncogène aurait tendance à muter et pourrait causer le cancer.
Les recherches ont démontré qu’à un stade avancé du cancer de la prostate, les patients atteints manquaient de cellules Pten, un gène impliqué dans le contrôle tumoral. Ce faisant, de nouvelles cellules se forment avec le même ADN, causant ainsi une mutation.
Présentée dans le Journal of Biological Chemistry, cette étude propose un énorme potentiel de recherche pour le futur. Il s’agit peut-être d’une nouvelle piste pour trouver un traitement au cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus répandue chez les hommes au Canada. Un homme sur sept risque d’avoir un cancer de la prostate au cours de sa vie (le risque est au plus haut après 60 ans). Un homme sur 28 en mourra.
Bonne nouvelle toutefois, les hommes qui avaient cessé de fumer dix ans avant de recevoir leur diagnostic ont réduit leurs chances de développer la maladie au même niveau que les non-fumeurs.
Combattre le cancer de la prostate
On n’aurait pu deviner des bienfaits aussi grands de la marche rapide : elle aiderait grandement les hommes souffrant du cancer de la prostate. Il semble même que faire cette activité au moins trois heures par semaine bloquerait la progression de la maladie.
Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Cancer Research.
Douche froide sur les oméga-3. Le groupe d’acides gras, reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé, vient de recevoir une gifle en plein visage.
Le centre de recherche Fred Hutchinson sur le cancer à Seattle, aux États-Unis, vient de publier une étude dans l’American Journal of Epidemiology. Réalisée auprès de 3 461 hommes de plus de 55 ans, elle démontre qu’une grande concentration en acides oméga-3 engendrerait 2,5 fois plus de chance de développer un cancer de la prostate, ou que celui-ci se développerait plus rapidement.
L’étude réalisée de 1994 à 2003 a surpris les chercheurs. Depuis de nombreuses années, les oméga-3 avaient rallié la communauté scientifique.
Malgré ces résultats et devant le scepticisme qu’ils occasionnent, les chercheurs qui ont réalisé cette étude continuent de penser qu’il y a plus de bienfaits associés aux aliments riches en oméga-3, comme le poisson, car ils préviennent de nombreuses maladies. Il ne faut donc pas bannir ces aliments par crainte de contracter un cancer de la prostate.