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Risques liés au traitement contre le cancer de la prostate

De nouvelles recherches canadiennes démontrent que les risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de mort subite d’origine cardiaque et de diabète sont accrus de 20 à 30 % lorsque les hommes suivent la thérapie de privation androgénique après avoir été traités pour le cancer de la prostate.

Un homme sur cinq a cette thérapie qui induit une forme de castration chimique. Selon le Journal de l’Institut national du cancer, ce médicament administré tous les mois par le médecin présente un réel risque pour les maladies cardiovasculaires.

Même les hommes qui choisissent l’ablation des testicules présentent un risque accru pour ces problèmes de santé. Par contre, ceux qui font la thérapie avec médicament oral sont plus protégés.

L’étude a porté sur 37 443 hommes diagnostiqués avec le cancer de la prostate entre 2001 et 2005. Parmi eux, 39 % avaient subi la privation androgénique.

Les chercheurs recommandent donc aux médecins et aux patients de tenir compte des risques que présente cette forme de thérapie.

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Une nouvelle cause au cancer de la prostate

Il semblerait que les gros mangeurs de viandes transformées, de type charcuteries notamment, ont plus de chances de développer un cancer de la prostate. Les gros mangeurs de viande rouge également, mais dans une moindre mesure.

Une récente étude a été menée auprès de 175 343 hommes âgés de 50 à 71 ans. Au départ, aucun d’entre eux n’avait le cancer. Neuf ans plus tard, on a diagnostiqué 10 313 cas de cancer de la prostate, dont 1 102 étaient à un stade avancé avec métastases.

Ceux qui mangeaient beaucoup de charcuteries avaient 32 % plus de chances d’être atteints du cancer. Chez les mangeurs de viande rouge, le taux était de 12 % et chez les amateurs de viandes grillées, 11 %.

Bien qu’elles représentent un nouveau facteur, les viandes transformées feraient partie des facteurs secondaires et ne tiennent pas compte des autres facteurs probables tels les antécédents, la race, le vieillissement, l’obésité, le manque d’exercice, le tabagisme, la vasectomie, l’hypertrophie bénigne de la prostate et les infections transmises sexuellement.

Les chercheurs croient que les nitrites et les nitrates que l’on retrouve surtout dans les viandes transformées seraient responsables de l’augmentation du risque de cancer. Il pourrait aussi y avoir un lien avec des agents chimiques présents dans la viande ou lors de la cuisson.

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Traitement moins agressif pour le cancer de la prostate

Plusieurs nouvelles stratégies sont à l’étude dans le traitement de différents cancers et celui de la prostate ne fait pas exception.

Testé sur une quarantaine de patients ayant le cancer de la prostate, un nouveau traitement local et peu agressif serait très prometteur, selon des chercheurs de l’Institut Weizmann en Israël.

Ce nouveau traitement détruirait les vaisseaux qui nourrissent la tumeur à l’aide des ultrasons, du froid ou de la lumière.

Ce traitement s’adresse surtout à ceux qui ont des petites tumeurs localisées peu évolutives. Jusqu’à présent, ces derniers avaient le choix entre un suivi régulier qui, à la longue, est mal toléré psychologiquement ou encore un traitement pour les guérir qui passe notamment par la chirurgie et la radiothérapie, ceci avec des séquelles probables dans les domaines urinaire et sexuel.

La nouvelle intervention, faite sous anesthésie générale, ne prendrait qu’une heure et permettrait aux patients de sortir de l’hôpital dans la même journée. D’autres essais seront donc effectués bientôt.

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Prévenir le cancer de la prostate

Selon une enquête de la Fondation canadienne de recherche sur le cancer de la prostate, seulement un Québécois sur quatre semble concerné par un possible cancer de la prostate.

Chez les Canadiens, le cancer de la prostate arrive au premier rang des cancers et, pourtant, la prévention ne semble pas préoccuper les Québécois autant qu’il le faudrait.

Une simple prise de sang est nécessaire pour détecter le cancer de la prostate.

Selon l’enquête, moins d’un Québécois sur deux aurait fait ce test, qui sert à déterminer le taux sanguin de PSA, soit d’antigènes prostatiques spécifiques.

Selon M. John Blanchard, les chances de guérir de ce cancer sont excellentes à condition de faire le diagnostic rapidement. Selon lui, c’est la raison pour laquelle on doit s’inquiéter des résultats de l’enquête qui démontrent que la prévention du cancer de la prostate n’est pas suffisante chez les Québécois.