Le cancer de l’ovaire est le 4e cancer le plus meurtrier et on estime qu’il y aura 2 600 nouveaux cas cette année au Canada. Il est donc important de trouver des moyens de dépister la maladie à des stades plus précoces.
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Une équipe de l’Université de la Californie vient de semer un nouvel espoir dans le combat contre le cancer en découvrant qu’un médicament utilisé pour combattre une forme de leucémie pourrait aussi combattre le cancer de l’ovaire.
Le dasatinib (Sprycel), utilisé contre la leucémie myéloïde chronique, limiterait la croissance et les pouvoirs invasifs des cellules cancéreuses ovariennes. Il serait encore plus puissant lorsque jumelé à des traitements de chimiothérapie pour combattre certaines cellules du cancer des ovaires appelées Src dépendantes.
Selon l’étude publiée dans la dernière édition du BMJ, le cancer des ovaires est le plus meurtrier chez les femmes. Aux États-Unis, on estime que 15 500 femmes en mourront cette année.
Le cancer des ovaires est difficile à traiter, mais aussi difficile à diagnostiquer, ce qui fait que lorsque les premiers symptômes apparaissent, le cancer est déjà souvent à un stade assez avancé.
Cette nouvelle percée est assez intéressante pour procéder à des essais cliniques, selon les chercheurs. On estime que le tiers des femmes souffrant du cancer de l’ovaire présentent ce type de cellules Src dépendantes.
Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par les Britanniques Paul Pharoah de l’Université de Cambridge et Simon Gayther de l’University College de Londres, vient de faire une découverte encourageante en identifiant un marqueur génétique impliqué dans les cas de cancer de l’ovaire.
Avec cette étude, réalisée avec 10 000 femmes ayant un cancer de l’ovaire et 13 000 témoins, les scientifiques affirment que ce variant génétique fréquent peut augmenter de 20 à 40 % les risques de développer une tumeur. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Genetics.
Ainsi, il pourrait être éventuellement possible de détecter rapidement les femmes à risque et les surveiller de près puisque cela s’inscrit dans leur bagage génétique. Dans 10 % des cas, on retrouve une composante génétique.
Bien qu’il soit relativement rare, le cancer de l’ovaire a un pronostic sinistre. Le diagnostic de la maladie se fait trop tard et à ce stade, la tumeur a déjà une bonne taille et s’est souvent étendue ailleurs.