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Données alarmantes concernant le cancer de l’ovaire

Une étude réalisée par l’Institut américain du cancer (NCI) transmet des données plutôt alarmantes concernant le cancer de l’ovaire.
 
Après avoir suivi des dizaines de milliers de femmes ménopausées pendant 20 ans, on arrive à la conclusion que le taux de mortalité n’est pas abaissé avec les tests de dépistage.
 
La raison est simple : le cancer de l’ovaire est très difficile à détecter, notamment parce qu’il ne présente pas de symptômes à un stade précoce et que les ovaires sont difficiles à examiner en raison de leur emplacement dans le bassin.
 
Les tests de dépistage sanguins et les échographies transvaginales n’influencent guère le taux de mortalité. Certains tests causent plutôt des complications comme des infections, des caillots sanguins et une ablation inutile des tissus ovariens.
 
Les antécédents familiaux, une mutation génétique et une absence de grossesse sont les principaux facteurs de risque pour une femme.
 
Lorsqu’une patiente a un cancer qui se limite à l’ovaire, ses chances de survie de cinq ans sont de 92 %. Malheureusement, rares sont celles qui ont cette chance, car dans la grande majorité des cas, le diagnostic est souvent fait à un stade avancé du cancer.

Le cancer de l’ovaire est le 4e cancer le plus meurtrier et on estime qu’il y aura 2 600 nouveaux cas cette année au Canada. Il est donc important de trouver des moyens de dépister la maladie à des stades plus précoces.

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Un nouvel espoir contre le cancer de l’ovaire

Le médicament Avastin existe depuis deux décennies. Il est couramment utilisé contre le cancer du sein et du côlon, mais des chercheurs britanniques viennent de découvrir qu’il a aussi des effets contre le cancer de l’ovaire.
 
Le Daily Mail rappelle que le cancer de l’ovaire est surnommé le « tueur silencieux », car il est rarement décelé aux stades précoces en raison de l’absence de symptômes au début de la maladie. Dans 80 % des cas, il est diagnostiqué une fois que le cancer s’est propagé.
 
Jusqu’ici, le seul moyen de vaincre le cancer de l’ovaire était de procéder à une chirurgie afin de retirer la tumeur et ensuite recevoir des traitements de chimiothérapie.
 
La nouvelle étude a été effectuée auprès de 1 500 femmes avec un cancer avancé qui ont toutes eu une ablation de la tumeur ainsi que de la chimiothérapie. Celles qui avaient reçu l’Avastin ont vécu 7 à 8 mois plus longtemps que les femmes du groupe témoin. Ce médicament prive la tumeur de sang dont elle a besoin pour croître et se propager.
 
Maintenant, on demandera une permission afin d’utiliser l’Avastin comme traitement du cancer de l’ovaire également.
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Un médicament contre la leucémie serait prometteur pour le cancer de l’ovaire

Une équipe de l’Université de la Californie vient de semer un nouvel espoir dans le combat contre le cancer en découvrant qu’un médicament utilisé pour combattre une forme de leucémie pourrait aussi combattre le cancer de l’ovaire.

Le dasatinib (Sprycel), utilisé contre la leucémie myéloïde chronique, limiterait la croissance et les pouvoirs invasifs des cellules cancéreuses ovariennes. Il serait encore plus puissant lorsque jumelé à des traitements de chimiothérapie pour combattre certaines cellules du cancer des ovaires appelées Src dépendantes.

Selon l’étude publiée dans la dernière édition du BMJ, le cancer des ovaires est le plus meurtrier chez les femmes. Aux États-Unis, on estime que 15 500 femmes en mourront cette année.

Le cancer des ovaires est difficile à traiter, mais aussi difficile à diagnostiquer, ce qui fait que lorsque les premiers symptômes apparaissent, le cancer est déjà souvent à un stade assez avancé.

Cette nouvelle percée est assez intéressante pour procéder à des essais cliniques, selon les chercheurs.  On estime que le tiers des femmes souffrant du cancer de l’ovaire présentent ce type de cellules Src dépendantes.

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Détection plus rapide du cancer de l’ovaire

Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par les Britanniques Paul Pharoah de l’Université de Cambridge et Simon Gayther de l’University College de Londres, vient de faire une découverte encourageante en identifiant un marqueur génétique impliqué dans les cas de cancer de l’ovaire.

Avec cette étude, réalisée avec 10 000 femmes ayant un cancer de l’ovaire et 13 000 témoins, les scientifiques affirment que ce variant génétique fréquent peut augmenter de 20 à 40 % les risques de développer une tumeur. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Genetics.

Ainsi, il pourrait être éventuellement possible de détecter rapidement les femmes à risque et les surveiller de près puisque cela s’inscrit dans leur bagage génétique. Dans 10 % des cas, on retrouve une composante génétique.

Bien qu’il soit relativement rare, le cancer de l’ovaire a un pronostic sinistre. Le diagnostic de la maladie se fait trop tard et à ce stade, la tumeur a déjà une bonne taille et s’est souvent étendue ailleurs.