Il n’est pas rare qu’un cancer des reins soit diagnostiqué après avoir décelé un cancer de la peau.
Les chercheurs se sont penchés sur le phénomène, et une équipe française a découvert qu’une mutation génétique prédisposait au mélanome (cancer de la peau) et au carcinome (cancer des reins).
Cette mutation se trouve sur le gène MITF et provoque une suractivité du gène, augmentant ainsi les risques de maladie.
À l’Institut de cancérologie Gustave Roussy, on mentionne que 8 % des personnes étudiées possédaient cette anomalie.
Cette découverte ouvre la voie à des tests qui pourraient être effectués afin de surveiller les personnes à risque qui possèdent cette mutation. Ainsi, la maladie pourrait être diagnostiquée très tôt, augmentant les chances de guérison.
Cette année seulement, on a enregistré 5100 nouveaux cas de cancer de la peau au Canada et 5500 cas de cancer des reins.