Depuis leur arrivée, il y a environ trois ans, les vaccins contre le cancer du sol de l’utérus seraient très efficaces.
Une étude australienne, rendue publique par Futura-Sciences, mentionne que depuis trois ans, il y a une nette amélioration, soit une réduction de 38 %, de l’incidence des lésions précancéreuses de haut grade chez les jeunes filles de 18 ans.
Les dépistages plus précoces sont aussi à l’origine de cette nette amélioration.
Récemment, une équipe de l’Université de Manchester a découvert qu’un médicament couramment utilisé contre le VIH pourrait être très efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus, causé par le virus du papillome humain (VPH).
En effet, l’antiviral lopinavir aurait démontré de bons résultats. On souhaite maintenant passer à des essais cliniques pour confirmer les premières données obtenues en laboratoire.
« Nous avons découvert que le lopinavir tue de manière sélective les cellules infectées par le VPH, tout en préservant globalement les cellules saines. C’est une constatation très importante, car ces cellules ne sont pas cancéreuses, mais sont très proches de cellules présentes dans une infection précancéreuse du col de l’utérus. Le lopinavir tue ces cellules infectées par le VPH en réactivant un système antiviral bien connu », expliquait le Dr Ian Hampson.
Le British Journal of Cancer rapporte que plus les adolescentes ont leur première relation sexuelle tôt, plus elles ont des chances de développer le cancer du col de l’utérus.
Cette étude a été réalisée auprès de 20 000 femmes par le Centre international de recherche sur le cancer affilié à l’Organisation mondiale de la santé.
On a constaté que les jeunes filles issues de milieux défavorisés avaient leur première expérience sexuelle quatre ans plus tôt que celles venant d’un milieu plus aisé.
Pour certains chercheurs, cela s’expliquerait par le fait que les examens de dépistages sont beaucoup moins fréquents dans les milieux pauvres.
Le VPH (virus du papillome humain) est responsable de la majorité des cas de cancers du col de l’utérus. Une vie sexuelle précoce et active modifie le potentiel cancérigène du VPH.
On note également que l’âge auquel les jeunes filles ont leur premier enfant serait également un facteur de risque important.