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Les gros buveurs de café peuvent réduire de 39 % leur risque d’avoir un cancer du côlon

Alors que de récentes études associaient la consommation de café à un risque moindre de cancer de la peau ou de l’utérus, on a aussi découvert des effets protecteurs contre le cancer du côlon.
 
L’étude réalisée auprès de 489 706 personnes de 50 à 71 ans démontre qu’une consommation de plus de 6 tasses de café par jour peut réduire de 39 % les risques de cancer du côlon, rapporte l’American Journal of Clinical Nutrition.
 
Pour ceux qui prennent trois tasses et moins par jour, on ne remarque aucun effet protecteur. Avec 4 à 5 tasses quotidiennement, on réduirait les risques de cancer de 15 % et avec au moins six tasses, on parle d’une réduction de 26 %.
 
Pour le café contenant de la caféine, avec six tasses ou moins par jour, on peut réduire les risques de 17 %, mais avec 4 ou 5 tasses de décaféiné, on réduit les risques de 21 %.
 
Toutefois, l’envers de la médaille est qu’une grande consommation de café peut mener à de l’agitation, de l’insomnie et de la déshydratation.
 
De plus, les femmes enceintes devraient limiter leur consommation de café à 1 à 2 tasses maximum.
 
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Les épinards contre le cancer du côlon

Les épinards, aliment préféré de Popeye, fournissent non seulement de la vitamine C et du zinc, mais selon une nouvelle étude, ils pourraient protéger du cancer du côlon.
 
Le journal Molecular Nutrition and Food Research révèle qu’une équipe de l’Université de l’Oregon a découvert que les épinards avaient la capacité de réduire un agent cancérigène que nous retrouvons dans la viande cuite.
 
Avec des tests en laboratoire sur des animaux, on a noté que l’incidence du cancer du côlon chutait de près de la moitié, si situant entre 58 % et 32 % avec les épinards.
 
Toutefois, comme toutes bonnes choses, il ne faut pas abuser des épinards, car leurs feuilles contiennent de l’acide oxalique qui bloque le calcium.
 
Ainsi, une trop grande consommation de ce légume à feuille peut causer une carence en calcium, rendant notamment les os beaucoup plus fragiles et vulnérables aux fractures.
 
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Le curcuma contre le cancer du côlon?

En ce moment, des chercheurs britanniques testent la curcumine, présente dans le curcuma, pour mesurer son efficacité à améliorer les traitements contre le cancer du côlon.
 
Des études précédentes avaient souligné que la curcumine améliorerait la réponse des cellules tumorales aux chimiothérapies.
 
Maintenant, si les essais cliniques confirment les résultats, la curcumine serait une option intéressante pour améliorer les traitements à plus faibles doses, afin de réduire les effets secondaires indésirables qui bouleversent tout l’organisme du patient.
 
Selon le Cancer Research, les chercheurs doivent demeurer prudents, car pour le moment, on examine le potentiel de différentes doses, mais il faut s’assurer que ces dernières n’auront pas d’effets négatifs sur les traitements.
 
Il est donc encore trop tôt pour affirmer concrètement que la curcumine peut aider à traiter le cancer du côlon.
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Les multivitamines et compléments de minéraux contre le cancer du côlon

Une étude parue dans le Canadian Journal of Physiology and Pharmacology démontre que la prise quotidienne de multivitamines et compléments de minéraux réduirait les risques de développer un cancer du côlon.
 
C’est ce qui a été observé sur des rats ayant un régime riche en matières grasses, suivis pendant 32 semaines, qui ont été exposés à des substances cancérigènes.
 
Les rongeurs ayant reçu des doses de multivitamines et minéraux ont vu leurs risques de développer un cancer du côlon chuter de 84 %.
 
« Il n’est pas très clair si les compléments multivitaminés sont utiles pour les patients atteints d’un cancer, s’ils n’ont aucun effet ou s’ils sont mauvais pendant la thérapie », ajoute le Dr Grant Pierce.
 
Les études doivent donc se poursuivre. D’autres résultats précédents disaient qu’à long terme, la prise de multivitamines et minéraux pouvait protéger du cancer du sein.

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Le chocolat contre le cancer du côlon?

Une dose quotidienne de cacao réduirait les risques de développer un cancer du côlon, selon les résultats d’une étude publiée dans le Molecular Nutrition and Food Research.
 
Nous savons que les fèves de cacao qui servent à fabriquer le chocolat contiennent de puissants antioxydants naturels. Manger du chocolat avec un fort pourcentage de cacao peut aider à réduire le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques.
 
Pour en arriver à constater que cela aiderait à lutter contre le cancer du côlon, les chercheurs ont soumis un groupe de rats à un régime quotidien constitué à 12 % de cacao, et un autre groupe n’avait pas de cacao.
 
Après douze semaines, les rongeurs ont été exposés à un agent cancérigène qui cause le cancer du côlon. On a enregistré plus de cas de cancer chez le groupe n’ayant pas consommé de cacao que chez celui qui en recevait.
 
Plus de recherches sont nécessaires sur le sujet. Pour l’instant, ces résultats sont accueillis de façon mitigée, car le chocolat comporte également beaucoup de calories et de graisses. Consommé en trop grande quantité, il devient néfaste pour la santé.
 
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Les carottes et les céleris contre le cancer du côlon

Le céleri est déjà reconnu pour ses propriétés diététiques, et les carottes pour leurs bienfaits pour la santé des yeux, mais le BMC Gastroenterolgy mentionne maintenant que les deux peuvent ralentir la croissance du cancer du côlon.
 
En fait, la lutéoline, un flavonoïde ou antioxydant que l’on retrouve dans certains fruits et légumes, parvient à bloquer la croissance des cellules vitales pour la croissance du cancer.
 
On retrouve la lutéoline également dans l’huile d’olive, les poivrons verts, le thym, le thé à la camomille, la menthe poivrée et le romarin.
 
Elle freine la division des cellules, ce qui entraînerait leur mort.
 
Plus de recherches sont maintenant nécessaires afin de trouver les composants qui permettraient de développer une thérapie anti-cancer.
 
Pour le moment, les chercheurs savent que cela inhibe les voies de signalisations cellulaires IGF et P13K, qui sont importantes pour les cellules cancéreuses du côlon.
 
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Les oméga-3 plus bénéfiques avec les fibres

Lors de la conférence annuelle de l’American Institute for Cancer Research, les scientifiques ont démontré que les acides gras oméga-3 agissent en synergie avec les fibres alimentaires, ce qui diminue considérablement les risques de cancer du côlon.
 
Les études faites sur des tissus cellulaires et animaux démontrent que chacun est bénéfique pour la santé, mais une fois combinés, les fibres et les omégas-3 deviennent une arme puissante pour contrer la maladie, favorisant ainsi la mort des cellules précancéreuses et cancéreuses du côlon.
 
« Lorsque nous combinons une grande quantité de fibres et d’acides gras oméga-3, nous constatons un effet synergique que nous ne constatons pas avec un seul de ces nutriments. Nous identifions en effet de nouveaux mécanismes impliqués dans la protection contre le cancer du côlon », explique le professeur à l’Université du Texas et auteur principal de l’étude, Robert S. Chapkin.
 
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Les risques du cancer du côlon se multiplient

En une trentaine d’années, les cas de cancer du côlon ont explosé. Selon des statistiques présentées dans le British Journal of Cancer, les risques de développer un tel cancer, pour un homme, ont doublé en une seule génération.

Si, en 1975, 1 homme sur 29 risquait d’en souffrir, il s’agit aujourd’hui de 1 sur 15. Une augmentation a aussi été remarquée chez la femme, quoiqu’elle soit moins radicale : on parlait de 1 cas sur 29 et on passe maintenant à 1 sur 19.

Les raisons en seraient l’épidémie d’obésité, la plus forte consommation d’alcool ainsi que la baisse de l’activité physique. De plus, nous vivons plus vieux : le cancer du côlon tend à être une maladie liée à la vieillesse.

D’un autre côté, les gens survivent de plus en plus au cancer du côlon. Les diagnostics se font de plus en plus tôt et les traitements augmentent en efficacité.

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Une analyse sanguine pour détecter le cancer du côlon

La Saskatchewan vient d’être la première province canadienne à permettre le recours à l’analyse sanguine pour poser un diagnostic de cancer du côlon.
 
Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus répandu et le plus meurtrier. Par contre, lorsqu’il est décelé à un stade précoce, il se traite bien dans 90 % des cas.
 
5 000 patients ont participé aux essais cliniques qui ont donné des résultats plus que prometteurs. Dans 87 % des cas, on a pu détecter un cancer du côlon à un stade précoce grâce à l’analyse de sang.
 
Ces tests ont été menés par Phenomenome Discoveries. Dans l’échantillon sanguin du patient, on mesure le niveau de métabolites, ceux-ci étant déficients chez les personnes atteintes de cancer colorectal.
 
Espérons que cette nouvelle façon de poser un diagnostic s’étende au reste du pays, ce qui permettra de mieux traiter les patients, et ce, dans les plus brefs délais, favorisant ainsi la guérison.
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Le travail de bureau augmente les risques de cancer du côlon

Des chercheurs australiens ont découvert que le travail assis à un bureau double les risques de cancer du côlon, même chez les personnes qui s’adonnent à de l’activité physique durant leurs temps libres.
 
Les risques demeurent les mêmes comparativement aux personnes actives qui ont des emplois moins sédentaires, rapporte l’American Journal of Epidemiology.
 
L’étude de l’University of Western Australia a démontré que les personnes qui avaient passé 10 ans dans un emploi sédentaire étaient deux fois plus susceptibles d’avoir un cancer du côlon et avaient 44 % plus de risques de développer un cancer du rectum.
 
Les longues périodes d’inactivité physique sont grandement nocives et aucune quantité d’activités ne peut réparer les dommages causés.
 
Le cancer du côlon est un de ceux qui présentent un faible taux de survie, car malheureusement, il n’y a pas de symptômes avant-coureurs. Lorsque le diagnostic tombe, le cancer est souvent à un stade avancé, ce qui réduit les chances de guérison.