Étiquette : Cancer du Poumon
Si vous croyez que cesser de fumer ne changerait rien après avoir reçu un diagnostic de cancer du poumon, détrompez-vous. Si vous écrasez, vos chances de survie seraient grandement améliorées.
Selon le British Medical Journal, cesser de fumer après avoir reçu un diagnostic de cancer du poumon à un stade précoce permet, cinq ans plus tard, des chances de survie de 63 à 70 % comparativement à ceux qui fument toujours avec des chances de 29 à 33 %.
Ce sont les conclusions que tirent la Dre Amanda Parsons et ses collègues de l’université de Birmingham, en Angleterre, après avoir analysé dix études.
Nous savions que les fumeurs avaient 20 fois plus de risques de développer un cancer du poumon que les non-fumeurs, mais c’est la première fois qu’on établit qu’il est aussi bénéfique de se défaire de cette habitude, même après avoir reçu un diagnostic de cancer.
Pour les chercheurs, il est donc important de traiter le cancer, mais également d’aider les personnes à arrêter de fumer pour de bon.
Au Canada, on estime que 23 400 personnes auront reçu un diagnostic de cancer du poumon en 2009 et que 20 500 ne s’en sortiront pas vivantes.
Une étude de la Chung Shan Medical University de Taiwan révèle que boire du thé vert diminue grandement les risques de développer le cancer du poumon.
Ceci en raison notamment des polyphénols qu’il contient, qui sont de puissants antioxydants reconnus depuis déjà un bon moment pour leur efficacité contre divers cancers.
Pour la recherche, on a examiné les habitudes de 170 participants ayant un cancer du poumon et 340 personnes en bonne santé. Ils ont dû répondre à un questionnaire sur leur consommation de tabac, de thé vert, de fruits et légumes, en plus de donner l’historique familial en ce qui concerne les cancers du poumon.
Tous patients confondus, ceux qui ne prenaient pas de thé vert avaient cinq fois plus de chances de développer le cancer du poumon comparativement aux personnes qui en consommaient au moins une tasse par jour. Chez les fumeurs, ce risque grimpait à douze fois plus de risques d’être atteint de cette maladie éventuellement.
On constate donc que la formation de cellules cancéreuses est diminuée avec une consommation régulière de thé vert.
Le magazine Nature rapporte que des oncologues américains ont réussi des tests avec des molécules pour combattre le cancer du poumon chez des souris.
Le Dr Pasi Janne et son équipe de l’Institut Dana Farber ont précisé que ces molécules, des inhibiteurs d’enzymes intracellulaires associés à la prolifération des cellules, ont réellement diminué la croissance des tumeurs chez les souris.
Jusqu’à présent, les médicaments arrivaient à arrêter le facteur de croissance des tumeurs, mais dans le cas d’une mutation ou d’une résistance, ils n’étaient plus efficaces. C’est donc ce qui changerait avec la nouvelle découverte des molécules. Elles s’attaquent aux mutations et arrêtent sélectivement le facteur de croissance.
On a testé les molécules sur différents cancers, comme le carcinome à grandes cellules, l’adénocarcinome et le carcinome épidermoïde, ce qui représente environ 75 % des cancers bronchiques. La plupart ont ces facteurs de croissance des tumeurs qui offrent une résistance aux médicaments actuels.
On espère maintenant que les résultats obtenus sur les souris seront aussi bons sur les humains et que ce traitement sera mieux toléré chez les patients.
Lors d’une conférence de l’American Association for Cancer Research Frontiers, on a déclaré que les pistaches réduisaient les risques de cancer du poumon et même de certains autres cancers.
Les chercheurs affirment de 55 grammes de pistaches par jour diminuent les risques de cancers, sans toutefois changer le poids corporel.
C’est que les pistaches contiennent du gamma-tocophérol, une sorte de vitamine E qui a des effets protecteurs contre divers cancers.
Les noix, les noix de pécan, les germes de soja et l’huile de blé contiennent ce même élément protecteur, selon les chercheurs de la Texas Woman’s University.
Pour l’étude, on a divisé 36 volontaires en deux groupes. Au premier, on a donné 68 grammes de pistaches pendant un mois et demi et l’autre groupe n’a eu aucun changement alimentaire. Après trois semaines, on a constaté un apport énergétique important chez les personnes qui mangeaient des pistaches, ce qui était donc très bénéfique pour leur santé.
Bien entendu, lorsqu’on consomme des pistaches ou d’autres types de noix et arachides, il est préférable de les choisir non salées.
Le magazine Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention rapporte que des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont découvert que c’est la première cigarette de la journée qui serait la plus dangereuse.
En fait, plus la première cigarette est fumée tôt après le réveil, plus les risques de développer un cancer du poumon augmenteraient.
Ceci est causé par le taux de cotinine dans le sang, un dérivé de la nicotine qui est fabriqué par l’organisme et qui augmente les risques de développer un cancer.
L’étude a porté sur 250 fumeurs. On a analysé leur comportement et calculé leur taux de cotinine dans le sang par prélèvement urinaire.
Ainsi, si vous fumez votre première cigarette 5 minutes après votre réveil, le taux de cotinine est de 437 nanogrammes/ml. De 6 à 30 minutes plus tard, il passe à 352 nanogrammes, de 31 à 60 minutes, il descend à 229 nanogrammes et finalement, ceux qui fument leur première cigarette plus d’une heure après leur réveil ont un taux de cotinine qui glisse à 215 nanogrammes/ml.
Ce taux de cotinine serait le premier facteur de cancer du poumon, plus que le nombre de cigarettes consommées dans la journée selon les scientifiques.
La société de recherche et développement en sciences physiques et naturelles Gendis vient de mettre au point une nouvelle méthode de détection du cancer à des stades précoces.
Les cancers du sein et du poumon pourraient maintenant être diagnostiqués grâce à un échantillon sanguin. Ce sont les résultats qui ont été présentés lors de la Journée internationale de biologie qui se tenait hier (3 novembre) à Paris.
Selon les premiers résultats obtenus, 87 % des cancers du poumon pourraient être détectés par le sang à un stade encore opérable. Pour le cancer du sein, cela serait de l’ordre de 95 %.
Avec l’appui de l’Institut national du cancer de France, certains centres auront accès, en début d’année, à ces tests. Ceci pourra aider à diagnostiquer le cancer du sein chez les patientes ayant un risque génétique ou familial.
Il s’agit d’une nouvelle perspective fort prometteuse dans la lutte contre la maladie, puisqu’on sait déjà que plus les cancers sont diagnostiqués tôt, plus les chances de guérison sont grandes.
Des recherches ont mené à une découverte troublante à propos des thérapies hormonales pour traiter les symptômes de la ménopause, rapporte MSNBC.
Il semblerait que le cancer du poumon serait plus sujet à conduire à la mort pour les femmes qui prennent des comprimés d’œstrogène-progestérone.
Les consommatrices d’hormones qui développent un cancer du poumon ont deux fois plus de chance d’en décéder que celles qui n’en consomment pas, selon des résultats dévoilés samedi dernier (30 mai).
Le Dr Rowan Chlebowski, du centre médical Harbor-UCLA de Los Angeles, mentionne que ces résultats signifient que les fumeuses ne devraient pas prendre d’hormones et que celles qui n’ont pas commencé à en prendre devraient y penser à deux fois avant de le faire.