Les personnes qui prennent du paracétamol, aussi appelé acétaminophène, la majorité des journées de la semaine doublent leur risque de développer une forme relativement rare de cancer du sang. Normalement, ce risque est de 1 %, mais ils passent à 2 % avec le médicament.
Ce sont des chercheurs américains qui arrivent à ces résultats après avoir suivi 65 000 personnes pendant six ans au Fred Hutchison Cancer Reasearch Centre à Seattle.
Selon le Telegraph, durant l’étude, 577 personnes (un peu moins de 1 %) ont développé un cancer du sang comme un lymphome ou un syndrome myélodysplasique. Ces personnes avaient majoritairement déclaré prendre du paracétamol régulièrement.
Dans le groupe où la grande majorité n’avait pas développé de cancer, 5 % disaient prendre l’analgésique moins de quatre fois par semaine. Cependant, ils étaient 9 % à prendre le médicament plus souvent dans le groupe des participants cancéreux.
Toutefois, d’autres recherches seront nécessaires pour valider les résultats, car certains chercheurs affirment qu’il n’existe aucun mécanisme connu liant le paracétamol au cancer du sang.