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Risque de cancer du sein chez les enfants exposés à des produits chimiques au cours de leur développement

Une nouvelle étude des chercheurs de l’École de médecine de Yale mentionne qu’une exposition dans l’utérus à des produits chimiques comme le bisphénol A (BPA) et le diéthylstilbestrol (DES) augmente les risques de développer un cancer du sein à l’âge adulte.
 
Selon le journal de l’Endocrine Society, Hormones and Cancer, ces produits sont des perturbateurs endocriniens qui interfèrent avec le bon fonctionnement des hormones. Ils perturbent le développement et la reproduction et ils ont des effets neurologiques et immunitaires chez l’humain.
 
Le BPA est un œstrogène faible et le DES est un œstrogène fort, mais les deux ont des effets profonds sur l’expression des gènes dans le sein.
 
Après avoir analysé des souris exposées aux produits, les scientifiques ont constaté que les glandes mammaires de leurs descendants avaient un niveau plus élevé d’EZH2. Il s’agit d’une protéine qui gère l’expression des gènes et qui est associée à un risque accru de cancer du sein.
 
Malheureusement, ceci n’est pas vraiment vérifiable avant que les enfants aient atteint l’âge où le cancer de sein apparaît.
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Le mode de vie est le plus gros facteur de risque pour le cancer du sein

Un traitement hormonal à la ménopause, trop d’alcool, l’obésité, une grossesse tardive, une absence de grossesse ou une puberté précoce sont autant de facteurs liés au mode de vie qui augmentent les risques de développer un cancer du sein.
 
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet mentionne que les gènes ne sont responsables que d’une petite proportion des cancers du sein et que le mode de vie aurait une plus grande influence.
 
La recherche effectuée sur 7 160 femmes ayant un cancer du sein et 10 196 femmes en bonne santé à l’Université d’Oxford, aux États-Unis, ne tenait pas compte toutefois de deux gènes connus, le BRCA 1 et le BRCA 2, qui sont des porteurs de haut risque de cancer.
 
L’étude visait à savoir si les différents facteurs liés au mode de vie interféraient avec des variations génétiques dans le développement de la maladie.
 
« Les gènes n’entrent en compte que dans une petite proportion des cancers du sein et pour la plupart des femmes, les principaux facteurs de risque restent ceux liés au mode de vie (âge de la maternité, de la puberté, traitements hormonaux prolongés à la ménopause, obésité, alcool). La bonne nouvelle est que certains d’entre eux sont modifiables, et en modifiant leurs comportements, les femmes peuvent modifier leur risque », confie la Dre Jane Green, coauteure de la recherche.
 
« Malheureusement, les gènes étudiés n’apportent aucune nouvelle indication. De nouvelles approches sont nécessaires », ajoute le Canadien Steven Narod.
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Vers un vaccin contre le cancer du sein?

Voici sans doute un des plus grands espoirs pour la lutte contre le cancer du sein. Des chercheurs américains ont testé un vaccin contre la maladie sur des souris et les résultats sont spectaculaires.
 
Selon la revue Nature Medicine, les chercheurs du Cleveland Clinic Lerner Research Institute affirment que des doses uniques données à des souris ont montré que, pour la très grande majorité, les résultats étaient favorables dans la prévention de la maladie. De plus, cela permettait également de freiner la croissance des tumeurs existantes.
 
« Nous croyons que ce vaccin pourra un jour être utilisé pour prévenir le cancer du sein chez les femmes adultes de la même manière que les vaccins empêchent de nombreuses maladies infantiles. Si cela marche aussi bien sur les humains que cela fonctionne sur les souris, ce sera monumental. Nous pourrions éliminer le cancer du sein », mentionne l’immunologue Vincent Tuohy.
 
Le médicament injecté permet au système immunitaire d’attaquer une protéine particulière des cellules cancéreuses du sein et des tissus mammaires. Des tests sur les humains pourraient se faire dès l’année prochaine.
  
Si le tout s’avère concluant, le vaccin serait éventuellement donné aux femmes de 40 ans et plus. Pour les plus jeunes qui sont à risque, cela pourrait aussi être une option.
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Nouveau problème pour les patients ayant un cancer du sein

80 % des personnes atteintes d’un cancer du sein doivent également faire face à des problèmes financiers majeurs durant leur combat. C’est ce que révèle un sondage du Réseau canadien du cancer du sein (RCCS).
 
« Leur revenu ménager annuel a chuté de 10 % en moyenne et 44 % des répondants ont épuisé leurs économies et leur fonds de retraite, tandis que 27 % ont dû s’endetter pour acquitter les traitements », mentionnent les auteurs de l’étude.
 
En moyenne, les traitements pour un cancer du sein durent 38 semaines, mais les prestations d’assurance-emploi sont versées pendant seulement 15 semaines.
 
De plus, sur 81 % des personnes qui occupaient un emploi à temps plein lorsqu’elles ont reçu leur diagnostic, 16 % ont été licenciées durant leur traitement. Il est également difficile de retrouver un aussi bon emploi au même salaire pour 17 % des personnes qui ont dû combattre la maladie. Le sondage dévoile également que 20 % des personnes sont obligées de démissionner de leur poste à cause de la douleur et des effets secondaires des traitements reçus.
 
Le combat de la maladie étant déjà difficile en soi, vivre avec des problèmes d’argent ajoute au stress et n’aide en rien la guérison. « Le cancer du sein a un effet dévastateur sur la santé des femmes. Il nous faut fournir à la population canadienne les outils nécessaires pour équilibrer à la fois ses besoins de santé et de mieux-être financier », ajoute la directrice générale de la Société du cancer du sein du Canada, Marsha Davidson.
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Un lien entre les hormones ovariennes et le cancer du sein

La revue Nature rapporte que des chercheurs canadiens viennent de découvrir un lien étroit entre les hormones ovariennes et la croissance des cellules souches dans les seins, favorisant ainsi le développent du cancer du sein.
 
La nouvelle recherche démontre que la progestérone modifie les cellules, préparant ainsi le terrain à l’apparition de la maladie. Avant, on croyait que les cellules souches étaient inactives et en nombre constant, mais les hormones ovariennes modifient leur nombre.
 
Nous savions déjà que des cellules souches anormales augmentaient les risques de tumeurs aux seins, au cerveau, au pancréas et aux ovaires.
 
Par le passé, il a été déterminé que les femmes qui avaient leurs menstruations à un âge précoce et une ménopause tardive étaient plus à risque de développer un cancer du sein. Ceci par le fait qu’elles ont donc un nombre plus grand de cycles reproducteurs dans leur vie et que c’est à ce moment que les hormones modifient le plus les cellules souches.
 
On espère qu’une meilleure compréhension du phénomène pourra mener à de nouvelles thérapies pour combattre la maladie.
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La corpulence à 7 ans protège du cancer du sein

Habituellement, un surplus de poids est associé à un risque plus important de développer un cancer, mais une nouvelle étude suédoise affirme qu’une femme qui était mince à l’âge de sept ans a plus de risques de développer un cancer du sein une fois ménopausée.
 
Selon Jingmei Li de l’Institut Karolinska en Suède et son équipe, la corpulence à l’âge de sept ans offrirait une protection contre le cancer, surtout contre les tumeurs les plus dangereuses.
 
Les chercheurs sont parvenus à ces résultats après avoir étudié 2 818 femmes ayant un cancer du sein et 3 111 en bonne santé. « Notre découverte principale était qu’une forte corpulence à l’âge de sept ans allait de pair avec une réduction des risques de cancer du sein après la ménopause », explique Jingmei Li.
 
Toutefois, on ne connaît pas le mécanisme qui provoque ce phénomène, selon le journal Breast Cancer Research.
 
De plus, toujours pour le cancer du sein, une équipe de chercheurs de l’Université de Washington est parvenue à décoder le génome d’une tumeur du sein et ses métastases chez une Afro-Américaine qui est décédée des suites de son cancer. On a noté 20 modifications génétiques dans les cellules de la tumeur.
 
Cela permettra de mieux comprendre comment la maladie se propage et ainsi créer des traitements plus efficaces dans le futur.
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Le milieu de travail augmente les risques de cancer du sein

Certaines femmes seraient plus à risque de développer un cancer du sein en raison de leur milieu de travail, rapporte le journal Occupation and Environmental Medicine.
 
Bien que les chercheurs de l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal admettent que leurs résultats ne sont pas encore totalement au point, il n’en reste pas moins qu’ils sont cohérents avec certains faits.
 
Les femmes de moins de 36 ans exposées à certains produits chimiques dans leur milieu de travail ont plus de chance de souffrir de la maladie. Les plus vulnérables sont celles en contact avec des fibres synthétiques et des produits pétroliers.
 
Ces produits multiplient par trois les risques de cancer du sein après la ménopause, selon la Dre France Labrèche qui a dirigé cette étude.
 
Les risques touchent surtout les femmes exposées avant 36 ans, car à ce moment, les cellules des tissus mammaires sont plus actives et sensibles aux produits chimiques nocifs.
 
Ces résultats ont été obtenus après avoir consulté les dossiers médicaux de 1 169 patientes âgées de 50 à 75 ans ayant le cancer du sein.
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Les multivitamines augmenteraient les risques de cancer du sein

Une nouvelle étude révèle que les femmes qui prennent des multivitamines tous les jours pendant trois ans auraient plus de chances d’avoir un cancer du sein.
 
Après avoir analysé des données recueillies entre 1987 et 1997 sur 35 000 Suédoises, les chercheurs ont noté que celles qui avaient pris des vitamines étaient 19 % plus nombreuses que les autres à souffrir d’un cancer du sein.
 
Par contre, il semble que le risque de la maladie disparaît si les femmes consomment également de l’alcool (5 à 9 grammes par jour).
 
L’acide folique (vitamine B9) est aussi associé à une augmentation des cas de cancers.
 
En 2008, une étude québécoise effectuée sur 1500 femmes disait que celles qui prenaient des multivitamines avaient 5,3 % plus de densité mammaire. Or, cette densité est associée à un risque accru de cancer.
 
En ce qui concerne la vitamine B9, c’est qu’elle est synthétique dans les suppléments et alimenterait les cellules cancéreuses.
 
Par contre, certains spécialistes de la santé affirment qu’il ne faut pas paniquer avec ces résultats qui demandent d’autres études afin de valider le tout.
 
Les multivitamines offrent une légère protection contre le cancer colorectal et préviennent les malformations congénitales durant la grossesse.
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La grossesse est sans danger après un cancer du sein

Une nouvelle étude, dévoilée lors de la Conférence sur le cancer du sein à Barcelone, confirme les résultats de l’Association francophone de l’après-cancer du sein, la grossesse est sans danger après la maladie.
 
Une équipe de l’Institut Jules Bordet, en Belgique, a observé 19 400 femmes guéries du cancer du sein, dont 1 400 étaient enceintes. Elles n’avaient pas plus de risques de mourir que celles qui n’attendaient pas d’enfant. Au contraire, on a remarqué que celles enceintes avaient 42 % moins de risques de mourir que les 18 000 autres femmes qui n’attendaient pas la venue de la cigogne.
 
Il n’y a pas plus de risques de récidive de la maladie non plus, et ce, peu importe le temps d’attente entre la maladie et la grossesse. Alors que certains médecins suggèrent à leurs patientes de ne pas tomber enceinte ou encore d’attendre de deux à cinq ans avant d’être mère, l’étude démontre qu’il n’y a pas de risques, même si le bébé naît un an après la guérison.
 
Le Dr Hatem Azim, auteur de la nouvelle étude, et son équipe espèrent que les médecins changeront de discours avec la confirmation des premiers résultats.
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Le dépistage du cancer du sein inefficace?

Le dépistage du cancer du sein aurait peu d’effets, selon une étude de l’Université de Copenhague rapportée dans le British Medical Journal.
 
Une équipe de chercheurs affirme du moins que le programme de dépistage qui existe au Danemark ne servirait à rien.
 
Pourtant, on déclarait en 2005 que le dépistage avait permis de réduire les décès reliés au cancer du sein de 25 %.
 
Les auteurs de l’étude ont comparé des régions du pays où il existait ce programme de dépistage à des régions où il n’existait pas. Ils ont constaté que depuis une dizaine d’années, le taux de mortalité baisse de façon régulière dans les deux zones. Il y aurait même un peu moins de décès dans les zones qui n’offrent pas le dépistage du cancer du sein.
 
Les progrès enregistrés au niveau chirurgical et aussi au niveau des traitements de chimiothérapie expliqueraient le fait que le taux de mortalité des suites d’un cancer du sein ait reculé dans les dernières années. Ce ne serait pas à cause du fait qu’il y a de plus en plus de mammographies qui sont effectuées.