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La grenade contre le cancer du sein
Selon le Journal de l’Association américaine pour la recherche contre le cancer, des chercheurs américains ont découvert des propriétés anticancer à la grenade (ou pomme grenade).
La grenade est extrêmement riche en antioxydants et contient des tanins qui agissent comme effets préventifs du cancer du sein. En fait, les tanins freinent la production d’œstrogènes qui nourrissent habituellement les cellules cancéreuses.
Malheureusement, la consommation quotidienne de grenade sous forme de fruit ou de jus n’est pas suffisante pour avoir un effet réel contre le cancer. Pour cette raison, les chercheurs souhaitent plutôt approfondir leurs recherches sur les ingrédients de ce fruit afin de pouvoir éventuellement développer des médicaments efficaces contre la maladie.
La grenade est non seulement riche en tanins, mais également en flavonoïdes, en acide éllagique, en acides gras, en vitamines et en oligoéléments. Elle est donc un fruit très efficace contre le vieillissement; pas étonnant qu’elle soit non seulement utilisée en cuisine, mais aussi dans l’industrie des produits cosmétiques.
Lors d’une rencontre de l’American Association for Cancer Research, la Dre Marilyn Kwan et ses collègues du Kaiser Permanent Division of Research ont démontré que les femmes devraient limiter leur consommation d’alcool après avoir vécu un cancer du sein.
L’étude en question a analysé les cas de 1 900 patientes pendant huit ans et a établi un lien entre la consommation d’alcool, même modérée, et les risques de récidives du cancer du sein.
Les femmes survivantes de la maladie ne devraient pas boire plus de trois verres d’alcool par semaine sinon elles augmentent les risques de voir réapparaître la maladie de 30 %. Ceci peu importe le type d’alcool ingurgité.
Cette découverte d’un lien clair entre l’alcool et la mortalité permettra aux femmes de prendre de meilleures décisions pour leur vie après le cancer.
Le cancer du sein est le plus répandu au pays. Seulement cette année, 22 700 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein et 5 400 en mourront.
Le site TopSanté rapporte que le poivre noir et le curcuma seraient prometteurs pour traiter le cancer du sein.
Des chercheurs de l’Université du Michigan, aux États-Unis, viennent de découvrir que le poivre noir et le curcuma, étudiés depuis longtemps comme traitement potentiel au cancer, ciblent les cellules souches cancéreuses, empêchant ainsi le cancer du sein de se développer.
La curcumine que l’on retrouve dans le curcuma et la pipérine qui est présente dans le poivre noir ont été ajoutées à une culture de cellules. On a constaté que les cellules souches diminuaient, alors que les cellules normales demeuraient intactes.
Les récidives de cancer du sein sont possibles parce que la chimiothérapie ne détruit pas les cellules souches. De plus, les femmes ont le choix entre deux médicaments qui représentent un taux élevé de toxicité pour traiter leur cancer, soit le tamoxifène et le raloxifène. Comme le poivre et le curcuma sont très peu toxiques, cette alternative serait fort intéressante.
La pipérine renforce les effets de la curcumine et les deux éléments freinent le renouvellement des cellules souches cancéreuses. Comme ces deux éléments étant encore à l’étude, on mentionne qu’il ne faut pas ajouter plus de poivre et de curcuma à son alimentation.
Le poivre était déjà reconnu notamment pour ses propriétés anti-inflammatoires et pour améliorer la digestion, alors que le curcuma est reconnu pour aider les problèmes gastro-intestinaux, l’arthrite et il possède des propriétés antioxydantes.
Alors qu’il y a quelques jours on mentionnait que les aliments à base de soya prévenaient le cancer des ovaires et de l’endomètre, voici maintenant qu’on apprend qu’il serait également bénéfique contre le cancer du sein.
Depuis quelques années, on affirmait pourtant que le soya augmentait les risques de récidive de cancer du sein à cause des isoflavones qu’il contient et qui favoriseraient le développement des cellules cancéreuses.
Le Journal de l’Asssociation médicale américaine affirme que le soya ne causerait aucun problème. Il diminuerait plutôt les risques de voir le cancer réapparaître.
Les femmes prenant du tamoxifène, un médicament pour diminuer les risques de récidives de cancer du sein, devaient éviter de consommer des aliments à base de soya, car cela réduirait les effets du médicament.
La nouvelle étude, qui a porté sur 5 042 survivantes du cancer âgées de 20 à 75 ans en Chine, a analysé la consommation de soya de ces femmes pendant quatre ans. Celles qui avaient consommé beaucoup de soya avaient 29 % moins de risques de décès et 32 % moins de récidives de la maladie comparativement aux femmes ayant consommé peu de soya.
On recommande 11 grammes protéines de soya par jour pour que ce soit le plus avantageux contre la maladie.
Des chercheurs américains des universités de Chicago et Yale affirment que la solitude et le stress favorisent le développement du cancer du sein.
Selon l’étude publiée dans les Annales de l’Académie américaine des sciences, l’isolement social et le stress seraient deux facteurs importants dans la maladie.
Pour en arriver à cette conclusion, on a mené des expériences sur des rats en les isolant et en les exposant à des situations stressantes. Non seulement cela augmentait de 3,3 fois les chances de développer la maladie, mais en plus, les tumeurs étaient plus malignes que chez les rongeurs vivant en groupe.
Les rats isolés avaient également un plus haut taux de corticostérone, une hormone du stress. Ils avaient donc besoin de plus de temps pour se calmer après avoir subi un stress.
Les chercheurs croient que ces données sont applicables également aux humains et songent à approfondir les études sur les effets de l’environnement et des émotions sur la maladie.
Par le passé, on a déjà établi que les personnes dépressives avaient moins de chances de survie dans les cas de cancers.
La société de recherche et développement en sciences physiques et naturelles Gendis vient de mettre au point une nouvelle méthode de détection du cancer à des stades précoces.
Les cancers du sein et du poumon pourraient maintenant être diagnostiqués grâce à un échantillon sanguin. Ce sont les résultats qui ont été présentés lors de la Journée internationale de biologie qui se tenait hier (3 novembre) à Paris.
Selon les premiers résultats obtenus, 87 % des cancers du poumon pourraient être détectés par le sang à un stade encore opérable. Pour le cancer du sein, cela serait de l’ordre de 95 %.
Avec l’appui de l’Institut national du cancer de France, certains centres auront accès, en début d’année, à ces tests. Ceci pourra aider à diagnostiquer le cancer du sein chez les patientes ayant un risque génétique ou familial.
Il s’agit d’une nouvelle perspective fort prometteuse dans la lutte contre la maladie, puisqu’on sait déjà que plus les cancers sont diagnostiqués tôt, plus les chances de guérison sont grandes.