Une lettre envoyée à la direction générale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) nous apprend l’inquiétude d’un groupe de médecins nucléaires, qui estiment que certains tests de dépistage du cancer du sein sont de « piètre qualité ».
Les professionnels de la santé citent en exemple certaines mesures, appliquées à l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui nuisent au diagnostic de la maladie, comme la disparition d’isotopes médicaux, l’utilisation de personnel de l’hôpital à des fins privées et le déplacement constant de l’équipement médical.
C’est le Dr Raymond Taillefer, ancien directeur du département de médecine nucléaire, qui est visé par cette lettre. À son départ au printemps dernier, le Dr Taillefer aurait transféré de l’équipement médical du CHUM à la clinique privée Imatech, qui offre des services d’imagerie.
La direction du CHUM a refusé de commenter cette affaire, qui fait maintenant l’objet d’une enquête.