Catégories
Uncategorized

Un vaccin contre les récidives du cancer du sein

Des études cliniques avec le vaccin AE37 se sont avérées fort prometteuses pour réduire les risques de récidives du cancer du sein chez les femmes ayant des antécédents.
 
Il y aurait eu une excellente réponse chez les femmes ayant un niveau variable de l’expression du HER2, une oncoprotéine que l’on retrouve dans 75 à 80 % des cas de cancer du sein et qui favorise la croissance des tumeurs.
 
Les résultats de l’Université du Texas, présentés lors du Congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology, démontrent que le taux de récidive serait réduit de 43 %.
De plus, le vaccin serait bien toléré, et on noterait des effets secondaires tolérables.
 
En fait, le vaccin éduquerait le système immunitaire à reconnaître le HER2 comme un envahisseur.
 
« En vaccinant les femmes qui ont eu un cancer du sein, nous incitons le système immunitaire à reconnaître immédiatement les cellules cancéreuses récurrentes et à déclencher une attaque », explique la Dre Elizabeth Mittendorf.
 
Catégories
Uncategorized

Un test de sang pour prédire le cancer du sein

Nous pourrions bientôt voir apparaître un test sanguin pour prédire, des années à l’avance, l’apparition du cancer du sein.
 
Ce test génétique détecte un gène spécifique, l’ATM, sur lequel il y aurait une modification de l’ADN, nommée méthylation, qui est causée par l’exposition à certains facteurs environnementaux comme la pollution, le tabagisme, les hormones, les rayonnements et l’alcool.
 
Selon la revue Cancer Research, le niveau de méthylation sur le gène pourrait être un biomarqueur intéressant pour le cancer du sein, surtout chez les femmes de moins de 60 ans.
 
Soulignons que le gène ATM est impliqué dans le processus de division cellulaire et de réparation de l’ADN.
 
Durant l’étude effectuée sur 1300 femmes, on a établi un lien entre la méthylation et le cancer du sein. En fait, les femmes qui avaient un niveau important de méthylation avaient jusqu’à 89 % plus de chances de développer un cancer du sein.
 
Catégories
Uncategorized

Rester active durant les traitements contre le cancer du sein

Une étude d’une équipe de l’Université de Miami affirme que les femmes avec un cancer du sein non métastatique qui demeurent actives physiquement durant leurs traitements diminuent leur fatigue et les risques de dépression.
 
« Les patientes physiquement actives ont plus confiance en leur propre capacité à poursuivre les activités familiales, professionnelles ou sociales, qui apportent une satisfaction dans la vie. Cela peut conduire à une fatigue diminuée, une meilleure qualité de vie et un risque de dépression réduit », explique Jamie M. Stagl, étudiant au doctorat en psychologie clinique et coauteur de l’étude.
 
Ces résultats ont été présentés lors de la rencontre annuelle de la Society of Behavioral Medicine.
 
240 femmes, recrutées 4 à 10 semaines après la chirurgie, ont été suivies pendant 10 semaines. Certaines devaient aussi participer à un groupe de thérapie de gestion du stress.
 
Ce type de programme semble également bénéfique si l’on compare les résultats avec les femmes qui n’y ont pas eu accès.
 
Idéalement, il faut donc bouger et gérer son stress pour améliorer les chances de guérison et diminuer la fatigue et les risques de dépression.
 
Catégories
Uncategorized

La santé des hommes qui accompagnent leur conjointe avec un cancer du sein est aussi affectée

Une étude dévoilée dans le Brain, Behavior, Immunity révèle que les impacts physiques sont réels chez les hommes qui accompagnent leur conjointe qui a un cancer du sein.
 
Les conséquences peuvent même être mesurées des années après le diagnostic ou le dernier traitement. Plus les hommes déclarent un niveau de stress élevé et plus ils sont susceptibles d’avoir des symptômes physiques comme des migraines ou des douleurs abdominales.
 
32 hommes ayant en moyenne 56 ans et étant mariés depuis 26 ans en moyenne ont participé à cette recherche. Pour 16 d’entre eux, leur femme avait connu une récidive du cancer, alors que pour les 16 autres, leur femme était guérie, six ans après le diagnostic.
 
Ceux dont les femmes avaient eu une récidive avaient un niveau de stress plus élevé.
Ces hommes sont appelés les « patients cachés », car lors des consultations de leur conjointe, on ne s’intéresse pas à leur santé, même s’ils manifestent eux aussi des malaises physiques.
 
« Ces hommes connaissent une détresse importante et présentent de vrais troubles physiques, mais ils ne viennent pas chercher de soins médicaux pour eux-mêmes en raison de l’accent mis sur la maladie de leur épouse », déclare Wells-De Gregorio du centre de l’Ohio State.
 
En fait, la santé des « aidants naturels » devrait également être prise en compte, selon cette étude.
 
Catégories
Uncategorized

Découverte dans le domaine du cancer du sein

Des chercheurs ont découvert le code génétique du cancer du sein de type triple négatif qui s’avère être la forme la plus mortelle de la maladie. 

Quatre chercheurs canadiens de l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, ont participé à cette étude, en collaboration avec une équipe internationale.
 
Selon la revue Nature, ils ont établi les cartes génétiques de 100 tumeurs de type triple négatif et ont découvert que cette forme de cancer avait un code génétique qui lui est propre, ce qui explique pourquoi il est si difficile à traiter. Sa complexité ne facilite pas les choses.
 
16 % des personnes qui ont un cancer du sein sont affectées par le triple négatif.
 
Avec cette avancée médicale, on espère mettre sur pied des essais cliniques afin de mesurer la réaction des tumeurs face à différents traitements ciblés.
 
Catégories
Uncategorized

Le soja peut nuire à des femmes ayant le cancer du sein

Une étude effectuée sur des rats, présentée lors de la Conférence sur le cancer à Chicago, démontre que le soja peut être nocif pour certaines femmes avec le cancer du sein.
 
En effet, le soja peut rendre les tumeurs plus résistantes aux traitements.
 
En laboratoire, on a constaté que les rats ayant été nourris toute leur vie avec du soja ont bien réagi au traitement Tamoxifen, couramment utilisé contre le cancer.
 
Toutefois, les rongeurs qui ont commencé à consommer du soja à l’âge adulte ou après leur diagnostic de cancer ont développé une plus grande résistance au traitement.
 
« Ces résultats suggèrent que les femmes occidentales qui ont commencé le soja à l’âge adulte devraient arrêter d’en manger si elles sont atteintes d’un cancer du sein », explique la spécialiste du cancer et professeure à l’université de Georgetown, Leena Hilakici-Clarke.
 
Catégories
Uncategorized

Le lien entre l’alcool et le cancer du sein se confirme

Après avoir analysé 113 études précédentes sur le sujet, des chercheurs confirment, dans le journal Alcohol and Alcoholism, qu’une consommation quotidienne d’alcool accroît les risques de cancer du sein chez les femmes.
 
Bien qu’une consommation modérée de vin rouge ait été liée à un bénéfice pour la santé cardiovasculaire, l’alcool présente aussi un côté qui peut ruiner la santé.
 
Selon l’étude, on confirme qu’une consommation quotidienne d’un verre de vin rouge augmente de 5 % les risques de cancer du sein.
 
Si les femmes consomment de grandes quantités, soit environ trois verres par jour, le risque de développer un cancer peut grimper de 50 %.
 
Bien que certains facteurs comme l’hérédité puissent favoriser l’apparition de la maladie, on rappelle que dans 85 % des cas de cancer du sein, les femmes n’avaient pas d’antécédents familiaux.
 
Catégories
Uncategorized

Grossesse et cancer du sein : un meilleur taux de survie?

Pour la première fois de l’histoire, une étude confirme que les patientes en rémission d’un cancer du sein peuvent tomber enceintes sans danger. Encore mieux, il semblerait que celles qui vivent une grossesse ont un meilleur taux de survie que celles qui n’auront pas d’enfant.

Malgré cette découverte, le Dr Hatem Azim Jr de l’Institut Jules Bordet à Bruxelles demeure prudent. Il affirme que des études supplémentaires seront nécessaires, car les résultats de l’étude ne peuvent être considérés comme une preuve qu’il n’y aura pas d’effet néfaste d’une grossesse ultérieurement.

Toutefois, le spécialiste persiste à dire qu’il n’est plus d’actualité d’encourager la femme en rémission d’un cancer à se faire avorter par peur des conséquences, ni de dire que la grossesse peut augmenter le taux d’œstrogène dans le corps et causer le retour du cancer.

Même dans les deux premières années après le diagnostic, il serait sécuritaire de tomber enceinte. Cependant, l’étude a été incapable de démontrer si tel était le cas pour les femmes ayant des récepteurs aux œstrogènes (ER+) de la maladie.

Pour en arriver à ce constat, un groupe de 333 femmes enceintes atteintes de la maladie a été apparié pendant cinq ans à un groupe de 874 femmes aux prises avec le cancer du sein, mais qui ne sont pas tombées enceintes. L’âge moyen des participantes était de 34 ans.

Autre constat : ni l’allaitement ni l’avortement ou la fausse couche n’ont semblé avoir une influence sur les résultats.

Pour les spécialistes, cette étude est importante, car elle permet aux femmes de croire
qu’une grossesse désirée après un traitement pour le cancer du sein ne signifie pas nécessairement qu’elles courent plus de risques de mourir et de ne pas voir grandir leurs enfants.

Catégories
Uncategorized

Un vaccin prometteur contre le cancer du sein

Des chercheurs américains ont créé un vaccin pour vaincre le cancer du sein, et les premiers résultats sont prometteurs.
 
Selon le Journal of Immunotherapy, 27 femmes avec un carcinome canalaire in situ HER2+ ont participé à l’étude. Après quatre semaines de traitement, on remarque une éradication de la tumeur dans 20 % des cas, et la protection semble demeurer présente pour 85 % des femmes, même après quatre ans.
 
« Ces résultats apportent la preuve qu’une vaccination thérapeutique peut être efficace dans le cancer du sein contre les tumeurs localisées à un stade précoce », déclarent les chercheurs.
 
Le vaccin, fabriqué à partir de cellules dendritiques des patientes, cible l’antigène HER2/neu qui est essentiel à la survie de la tumeur.
 
Après deux semaines d’injection du vaccin, les femmes ont toutes eu une chirurgie pour retirer la tumeur résiduelle, une intervention habituelle.
 
On a comparé les données des biopsies aux échantillons des chirurgies après deux semaines de traitement avec le vaccin, et on a noté des changements importants. Pour cinq femmes, il n’y avait plus de tumeur visible, 11 ont vu l’expression du gène HER être éliminée et elle avait été réduite à un minimum de 20 % pour 2 autres.
 
De plus, la protection semble perdurer, réduisant ainsi les risques de récidive.
 
De plus, le vaccin est généralement bien toléré, avec quelques effets secondaires chez certaines personnes comme des malaises, une douleur au point d’injection, des frissons, de la fièvre ou des céphalées.
 
Maintenant, on souhaite effectuer l’étude à plus grande échelle et peut-être voir si ce type de traitement pourrait aussi être efficace pour d’autres types de cancers.
 
Catégories
Uncategorized

Nouveau programme pour les femmes atteintes du cancer du sein

En vue de la Journée mondiale du cancer du sein le 4 février, l’Institut Curie en Europe lance un programme qui pourrait devenir un modèle à travers le monde.
 
Le programme Activ proposera aux patientes atteintes par le cancer du sein des activités physiques adaptées, car il a été prouvé que demeurer active diminue les risques de récidives de la maladie.
 
« Les patientes ayant terminé leur traitement ont souvent besoin d’être aidées dans le retour à une vie normale. C’est aussi notre rôle, en tant que médecin, de rappeler aux patientes les règles d’une bonne hygiène de vie et si nécessaire de les aider à les mettre en pratique pour éviter le risque de rechute », explique la Dre Laure Copel au Parisien.
 
On recommande fortement aux femmes une marche quotidienne de 30 minutes, six jours par semaine, en plus d’adopter une alimentation saine et riche en fibres, fruits et légumes pour maximiser leurs chances de garder la maladie à distance.
 
Parmi les autres activités proposées, on préconise celles d’endurance comme le cyclisme, le jogging et la natation.