Les résultats de l’étude ont été présentés par l’Inserm. Ils démontrent que même si les enfants en bas âge qui subissent une radiothérapie sont plus enclins à développer le cancer de la thyroïde, le pronostic est identique.
Donc, en terme de mortalité ou de rechute, Santé Log rapporte qu’il n’y a pas de différence chez les patients adolescents qui, dans leur enfance, ont eu recours à la radiothérapie.
Par contre, les chercheurs, qui proviennent des Hospices Civils de Lyon, du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon et du CHU de Saint Étienne, démontrent que dans les cas d’exposition à la radiothérapie, le cancer de la thyroïde est plus agressif, et le risque de le développer est plus élevé.
Ainsi, chez le jeune enfant qui a eu un traitement contre le cancer, lors d’un diagnostic du cancer de la thyroïde plus tard, il y a plus de métastases et une plus grande présence dans les ganglions lymphatiques. D’autre part, il y a une proportion plus élevée de tumeurs invasives (stade 3).
La recherche a été menée auprès de 413 jeunes diagnostiqués du cancer de la glande thyroïde, âgés en moyenne de 17 ans, dont 24 avaient été traités en radiothérapie dans leur enfance.
Bien que les rechutes soient de l’ordre de 10 à 20 %, il n’y avait pas de différence selon l’exposition ou non à une radiothérapie.