Le journal BMC Medicine a publié les résultats d’une récente recherche qui s’est attardée à l’ADN de nouveau-nés, en particulier les données épigénétiques, c’est-à-dire la manière dont l’environnement et l’histoire individuelle ont une influence sur l’expression des gènes.
Les chercheurs voulaient particulièrement étudier l’effet de l’obésité des parents sur leurs enfants, et ont donc comparé ces données avec de l’information sur le poids des deux parents.
Ils ont constaté que le poids des deux parents avait un impact sur le risque de l’enfant de développer un cancer, et pas uniquement celui de la mère, tel que la science le croyait auparavant.
« Durant la spermatogénèse (la production des spermatozoïdes), certaines régions du code génétique pourraient être sensibles aux dommages environnementaux; ces effets peuvent être transmis à la prochaine génération. Il est possible que la malnutrition ou le niveau d’hormones des pères obèses puisse mener à une méthylation incomplète de l’ADN ou à une reproduction instable des gènes », ont noté les chercheurs, selon Medical News Today.
Des études plus poussées doivent être menées pour mieux comprendre ce facteur de risque.