(Relaxnews) – À la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) a présenté lundi (23 juillet) les résultats d’une étude, montrant qu’il n’existe aucune augmentation significative de risque de cancer avec la prise d’insuline glargine.
Cette enquête a été conduite à la suite de la publication en 2009 d’études observationnelles évoquant un lien potentiel entre insuline glargine et risque accru de cancer.
L’insuline glargine est indiquée dans le diabète de type 2 chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant âgé de plus de 6 ans. En 2009, les résultats de plusieurs études observationnelles ont montré une association potentielle entre la prise d’insuline glargine et le risque de survenue de tumeurs malignes chez les patients atteints de diabète de type 2.
Devant ce constat, l’ANSM a placé l’insuline glargine sous surveillance renforcée et a demandé à la Cnamts de réaliser une étude exclusivement axée sur ce lien potentiel.
Quelque 70 000 diabétiques de type 2 ont ainsi été suivis pendant près de trois ans. Résultat : aucun lien significatif entre la prise d’insuline glargine et le risque de survenue de cancers n’a été mis en évidence, quelle que soit la localisation du cancer.
L’agence sanitaire française a toutefois demandé à la Cnamts de poursuivre le suivi des patients concernés afin de posséder un historique à plus long terme. Les prochains résultats seront publiés dès la fin 2012.
« Les recommandations de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal concernent toute la population âgée de 50 ans ou plus et, par conséquent, elles concernent la majorité des patients diabétiques de type 2, qu’ils soient ou non traités par insuline », rappelle tout de même l’ANSM.