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L’aspirine devrait être reconnue dans la prévention du cancer

L’American Cancer Society recommande de reconnaître officiellement l’apport bénéfique de l’aspirine dans la prévention du cancer, tous types confondus.
 
Selon une étude parue dans le Nature Reviews Clinical Oncology, d’autres preuves ont été apportées concernant l’effet bénéfique de l’aspirine contre le cancer.
 
Jusqu’à présent, elle était reconnue pour protéger des maladies cardiovasculaires, toutefois, les risques d’hémorragie jouaient contre ce médicament courant.
 
Pourtant, les nouvelles données confirment que la prise quotidienne d’aspirine, même à petites doses, pouvait réduire l’incidence de tous les cancers.
 
Une baisse de 10 % de la prévalence de cancer dans les dix premières années de traitement pourrait faire pencher la balance quant à l’usage de ce médicament dans la prévention de la maladie.
 
« Les données accumulées à partir des essais cliniques aléatoires apportent une excellente occasion de réexaminer le rôle potentiel de l’aspirine dans la prévention du cancer. Elles devraient permettre une réévaluation de son usage, par la FDA et l’Agence européenne du médicament, pour la prévention des cancers, au moins sur certains groupes cibles de la population », expliquent les auteurs des travaux.
 
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Les parents d’enfants atteints d’un cancer forment des couples soudés

Même si la maladie d’un enfant peut causer un important stress au sein d’un couple, les parents restent cependant unis dans l’épreuve, rapporte le site Babycenter.

Une nouvelle étude danoise, qui sera publiée dans le numéro de mai de la revue Pediatrics, montre que le mythe persistant que le cancer a un impact destructeur sur le mariage et la famille n’est pas fondé.

« Ce n’est tout simplement pas vrai », a déclaré Anne Kazak, professeure de pédiatrie à l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie.

Les chercheurs ont constaté que d’avoir un enfant atteint de cancer n’a pas d’incidence sur la probabilité qu’un couple se sépare.

Ces conclusions ont d’ailleurs étonné le coauteur de l’étude, le Dr Christoffer Johansen, qui a qualifié les résultats de « bonnes nouvelles ».

Avoir un enfant atteint de cancer ne semble pas être un facteur de risque de divorce. Les familles concentrent leur énergie sur le traitement et le soutien de l’enfant.

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La vitamine D pourrait freiner le cancer du sein chez les femmes noires

C’est ce que démontrent de nouvelles études du Roswell Park Cancer Institute parues dans le journal Breast Cancer Research.

« Nos résultats montrent que ces variations génétiques, qui contribuent au travail de la vitamine D, sont fortement associées au cancer du sein ER-négatif et peuvent contribuer aux plus agressives caractéristiques du cancer du sein chez les femmes afro-américaines », explique l’un des auteurs de la recherche, Song Yao.

Les scientifiques ont découvert que les Afro-Américaines avec le plus haut niveau de vitamine D avaient des variations génétiques spéciales. Ce sont ces variations qui réduiraient de 50 % leurs risques d’avoir le cancer du sein par rapport aux femmes ne les ayant pas.

De plus, les femmes de race noire ont des risques démesurément plus élevés de souffrir d’un cancer du sein ER-négatif que les femmes blanches. Ce type de cancer est particulièrement difficile à traiter puisqu’il a la particularité d’être insensible aux hormones.

Rappelons que dans le passé, des chercheurs avaient découvert que la vitamine D jouait un rôle déterminant dans le contrôle de la croissance des cellules des seins et pouvait même empêcher le cancer du sein de se propager.

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L’exposition à l’arsenic accroît les risques de cancer

Des chercheurs des National Institutes of Health ont démontré qu’une exposition à l’arsenic peut transformer des cellules normales en des cellules cancéreuses et même stimuler la croissance des tumeurs.
 
Déjà, on savait que l’arsenic inorganique, que l’on retrouve dans l’eau potable de millions de personnes, était cancérigène.
 
Cette fois, l’Environmental Health Perspectives démontre aussi que lorsque des cellules cancéreuses sont placées à proximité de cellules souches normales exposées à l’arsenic, sans être en contact, les cellules normales deviennent rapidement cancéreuses à leur tour.
 
« Cette étude montre d’une manière unique que les cancers peuvent se développer en recrutant à proximité des cellules souches normales pour créer une surabondance de cellules souches cancéreuses. La transformation des cellules souches normales en cellules souches cancéreuses pourrait avoir des implications sur le processus de cancérogenèse, dont la croissance tumorale et le développement des métastases », explique le professeur Michael Waalkes.
 
Des études plus approfondies devront donc être effectuées pour savoir notamment s’il y a d’autres substances qui peuvent causer ce même phénomène.
 
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Les risques de crises cardiaques après l’annonce d’un cancer sont sérieux

Les résultats de l’étude, publiés dans le New England Journal of Medecine, révèlent qu’au cours de la semaine suivant le diagnostic, le risque de suicide est 12 fois plus élevé et celui de faire une crise cardiaque l’est 6 fois plus.

Par contre, ces risques augmentent lors de diagnostic de tumeurs malignes à un mauvais pronostic. Ce qui prouve que l’élévation du risque est directement liée à l’annonce du diagnostic lui-même, plus qu’avec la souffrance morale ou physique liée à la progression de la maladie.
 
Auparavant, on attribuait ces risques accrus au stress de vivre avec une maladie potentiellement mortelle et au traitement souvent exigeant physiquement. « Mais ces nouvelles données suggèrent que le diagnostic peut, en soi, être associé à une augmentation marquée du risque de décès et de maladies liées au stress », peut-on lire dans les résultats.
 
Cependant, l’augmentation des risques de suicide et de crise cardiaque diminue rapidement après la première semaine.
 
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Marcher peut soulager la fatigue due au cancer

Après une opération pour un cancer, une marche régulière permettrait de combattre la fatigue.
 
La fatigue chronique touche près de 96 % des patients atteints d’un cancer qui doivent subir une chirurgie.
 
« La fatigue s’installe alors, ne disparaît pas avec le sommeil et handicape les patients dans leurs activités quotidiennes. Des choses simples comme faire sa toilette, s’habiller, aller de la chambre à coucher à la cuisine deviennent insurmontables. Un type de fatigue qui peut aussi mener à l’anxiété et à la dépression », explique la professeure Thérèse P. Yeo.
 
102 patients de 66 et 67 ans ont participé à cette étude. Ils ont été divisés en deux groupes après leur résection chirurgicale du pancréas. Un groupe n’a pas fait d’exercice. L’autre groupe devait suivre un programme de trois mois avec une marche de plus en plus longue au fil des semaines.
 
Au départ, ils devaient faire 20 minutes de marche avec 5 minutes d’échauffement et 5 de récupération. Après trois mois, les marches devaient avoir une durée de 90 à 150 minutes.
 
On note une réduction de 27 % de fatigue dans le groupe qui a fait des marches, en plus d’une diminution de la douleur. Pour les patients du groupe qui est demeuré inactif, leur état ne s’est amélioré que de 19 %.
 
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L’obésité augmenterait les risques de cancer du rein

Les cas de cancer du rein au Royaume-Uni ont triplé en 35 ans. La hausse du taux d’obésité dans la population serait responsable de cette croissance du nombre de cancers.

Ces chiffres révèlent aussi qu’après le tabagisme, l’obésité serait l’une des causes principales du cancer du rein.

Environ 19 nouveaux cas de cancer du rein sont diagnostiqués pour 100 000 hommes, et 11 cas pour autant de femmes. En fait, ce type de cancer est maintenant le sixième plus fréquent chez l’homme, et le neuvième chez la femme.

Deux idées sont suggérées dans le rapport pour expliquer ce nombre croissant. D’abord, bien sûr, le taux d’obésité croissant, mais aussi les techniques de dépistage, comme la tomodensitométrie ou l’échographie, qui permettent d’établir de façon plus précoce un diagnostic de cancer du rein.

Rappelons que l’analyse des études publiées entre 1966 et 1998 révèle que le risque de cancer du rein augmente de 7 % pour chaque augmentation d’une unité de l’indice de masse corporelle.

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Nouvel espoir dans la lutte contre le cancer

Bien que nous soyons encore loin des essais cliniques, le médicament anti-CD47 sème un nouvel espoir dans la lutte contre le cancer.
 
Selon le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs du Stanford Medical Center et d’autres institutions aux États-Unis, en Norvège et en Suisse ont créé un médicament expérimental qui aide le système immunitaire à briser les tumeurs cancéreuses.
 
Sur des souris de laboratoire, ce médicament s’est révélé efficace contre 7 types de cancers, dont celui du cerveau, du sein et du côlon.
 
En fait, la protéine CD47, présente dans de nombreux types de cancers, possède un anticorps qui dissimule les cellules cancéreuses au système immunitaire, l’empêchant ainsi de les détruire.
 
En bloquant la fonction de l’anticorps, on permet au système immunitaire de détruire les cellules malades. C’est ce que ce médicament anti-CD47 permet de faire.
 
Cependant, beaucoup de recherches sont encore à faire avant de tester ce médicament sur les humains.
 
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Cancer : trop peu de femmes préservent leur fertilité

Une nouvelle étude de l’Université de Californie à San Francisco suggère que les femmes qui sont en âge de procréer et qui ont un cancer ne reçoivent pas assez de renseignements sur les différentes méthodes de préservation de la fertilité pendant le traitement d’un cancer.

C’est en interrogeant 1041 femmes âgées de 18 à 40 ans, qui ont reçu un diagnostic de cancer entre 1993 et 2007, que les chercheurs ont découvert que seulement 4 % des femmes avaient pris des mesures pour préserver leur fertilité.

Parmi le groupe, 918 ont reçu des thérapies contre le cancer (chimiothérapie, radiothérapie pelvienne, chirurgie pelvienne ou greffe de moelle osseuse) qui pouvaient nuire à leur fertilité.

Il a été indiqué que 61 % d’entre elles ont reçu des conseils de leur médecin ou d’autres spécialistes sur les risques que pouvait engendrer le traitement du cancer sur leur fertilité.

La bonne nouvelle, c’est que la proportion de patientes qui a pris des mesures pour préserver la fertilité est passée de 1 % en 1993 à 6 à 10 % en 2005-2007, selon l’étude publiée dans la revue Cancer.

Toutefois, il semblerait que les femmes de race blanche, hétérosexuelles et avec un niveau d’éducation collégial ont été plus concernées que les autres par les options de préservation.

Ces chiffres trop bas sont le reflet d’une situation anormale pour les chercheurs, qui concluent que la congélation d’embryons ou d’une portion du tissu ovarien ou encore la présentation d’autres stratégies pour épargner les ovaires durant le cancer devraient être suggérées à toutes les femmes, qui doivent souvent prendre des décisions trop rapidement avant le début ou pendant un traitement.

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L’aspirine contre le cancer?

The Lancet publie deux nouvelles études concernant l’efficacité de l’aspirine pour prévenir le cancer et réduire sa progression.
 
La première étude mentionne qu’une dose d’aspirine quotidienne avait réduit de 25 % les risques de développer un cancer après trois ans. De même, les risques de décès pour les personnes déjà atteintes avaient chuté de 15 %.
 
Après cinq ans, les risques de mortalité des suites du cancer étaient réduits de 37 % avec une prise quotidienne d’aspirine.
 
La seconde étude, toujours publiée dans The Lancet,affirme que prendre de l’aspirine tous les jours pendant 6 ans et demi réduirait de 50 % les risques de propagation du cancer, en freinant la croissance des cellules cancéreuses.
 
Toutefois, les recherches doivent être encore approfondies avant de suggérer ce moyen thérapeutique contre la maladie, d’autant plus que l’on insiste pour dire que la prise quotidienne d’aspirine n’est pas indiquée pour tout le monde.