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L’arthrite juvénile idiopathique peut causer le cancer

L’apparition de tumeurs malignes chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) n’est pas due à la prise de médicaments couramment utilisés pour le traitement de cette maladie, tels que le méthotrexate et l’étanercept, mais elle est plutôt la conséquence de la maladie en soit.

C’est ce que stipule une étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham, parue dans Arthritis & Rheumatism.

En effet, les patients atteints d’AJI ont un risque quatre fois plus élevé de développer des tumeurs malignes et cancéreuses que les autres enfants qui n’ont pas cette maladie ou encore que ceux qui souffrent d’un autre problème de santé, comme l’asthme ou un trouble de l’attention avec hyperactivité.

Plusieurs éléments de preuve circonstancielle ont suggéré une association entre l’AJI et le cancer. L’inhibition d’immunosuppresseurs TNF augmenterait notamment le risque de malignité. Il semblerait également que certaines tumeurs malignes, les leucémies aiguës en particulier, pourraient être confondues avec l’AJI et initialement mal classées ou mal diagnostiquées.

Les experts tiennent à mentionner que pour confirmer leurs conclusions, des études plus importantes et encore à plus long terme devront être effectuées pour en connaître davantage sur le lien entre le cancer, l’AJI et son traitement.

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Percée dans la lutte contre l’Alzheimer

Des chercheurs viennent de faire une percée encourageante dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
 
Le médicament bexarotène, déjà reconnu comme traitement du cancer de la peau, agirait contre de nombreux effets de la maladie d’Alzheimer.
 
Le bexarotène s’attaquerait à l’accumulation de fragments de la protéine bêta-amyloïde, qui joue un rôle-clé dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
 
De premiers résultats obtenus sur des souris sont prometteurs. La molécule fait disparaître jusqu’à 75 % de la bêta-amyloïde.
 
Maintenant, on doit confirmer si les résultats seront les mêmes sur les humains. De premiers essais cliniques pourraient être effectués d’ici l’année prochaine.
 
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Les femmes enceintes qui ont le cancer peuvent être traitées

Selon les rapports d’une équipe belge de l’Hôpital universitaire de Louvain dirigée par le professeur Frédéric Amant, publiés dans la revue The Lancet Oncology, les enfants exposés in utero à la chimiothérapie n’ont montré aucun retard de croissance ou encore de signes de problèmes plus prononcés ou plus élevés avec leur système nerveux ou cardiaque, comparativement aux enfants nés d’une mère en bonne santé.

Lorsqu’il y a cancer du sein ou cancer de type gynécologique (ovaires, col de l’utérus, etc.), la grossesse devrait être préservée autant que possible, disent les experts. Selon eux, les urgences oncologiques chez les femmes enceintes sont rares. Toutefois, les cancers hématologiques comme la leucémie peuvent être une source de problèmes durant le premier trimestre de la grossesse.

Pour les spécialistes, le nœud du dilemme est de « trouver un équilibre entre la nécessité de retarder le traitement de chimiothérapie alors que le fœtus se développe et la nécessité d’induire un accouchement prématuré ».

La prématurité est le risque qui a touché les 2/3 des enfants de l’étude. Deux ans après leur naissance, leur test de QI, quoique normal, était légèrement inférieur à celui des enfants qui étaient nés à terme.

Les traitements de chimiothérapie lors de la grossesse ont permis de trouver chez les enfants de ces mères des différences subtiles, mais rien de majeur, dans les volets cardiaque et neurocognitif.

Pour justifier pleinement ces résultats, M. Amant suggère de pousser les études davantage et d’évaluer toutes les formes de cancers traités par chimiothérapie durant une grossesse. Il déclare cependant que cette étude se veut rassurante pour les futures mères et leurs médecins.

De plus, les données indiquent également que ces femmes ne sont pas font pas face à un risque de mortalité due au cancer plus élevé que celles qui ne sont pas enceintes.

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Jeûner pour combattre le cancer

L‘équipe du professeur Valter Longo de l’Université de la Californie du Sud a découvert que des jeûnes sur de courtes périodes étaient aussi efficaces que la chimiothérapie pour combattre le cancer sur des souris.
 
La combinaison de la chimiothérapie avec de courts jeûnes prolongeait également la vie des animaux.
 
Sur huit types de cancers, cinq ont eu une bonne réponse aux deux traitements. Le jeûne combiné à la chimiothérapie a permis de guérir 20 % des cas de cancers très agressifs sur les rongeurs, et jusqu’à 40 % des cas de cancers moins étendus.
 
Selon le Science Translational Medicine, on explique ce phénomène par le fait que de consommer moins de nourriture ralentit la croissance et la propagation des tumeurs.
 
Dans les prochaines années, on entend effectuer des essais cliniques afin de confirmer si les résultats seront les mêmes sur les humains.
 
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Nouvelles stratégies pour les cancers de la prostate peu évolutifs

Les scientifiques tentent de trouver un moyen de distinguer les cancers de la prostate peu évolutifs des cancers agressifs, dans le but de mieux soigner les patients.
 
Selon The Lancet, de 20 à 40 % des cas de cancers de la prostate peuvent évoluer lentement. Alors, avant de passer à des traitements invasifs, les médecins examinent d’autres possibilités, que ce soit avec des médicaments ou des régimes alimentaires.
 
Toutefois, le problème est d’abord de distinguer les cancers peu évolutifs des cancers agressifs.
 
« La problématique actuelle est d’identifier les cancers agressifs, qui menacent la vie du patient, de ceux non significatifs et d’évolution lente. Différencier les deux reste difficile, car le résultat des biopsies identifie le cancer, mais mal son pronostic », explique le professeur et urologue Alexandre de la Taille.
 
Un médicament habituellement prescrit pour traiter l’adénome de la prostate, le dutastéride, peut ralentir la croissance du cancer, mais il cause d’importants effets secondaires, dont des troubles d’érection et une baisse de libido.
 
Certains médecins préconisent un changement dans l’alimentation en diminuant les graisses saturées et en augmentant la consommation de poissons gras et de légumes.
 
Quoi qu’il en soit, des études se penchent sur la question afin d’ouvrir de nouvelles voies dans la lutte contre la maladie.

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Le remplacement d’une hanche peut augmenter les risques de cancer

Le Telegraph dévoile une étude inquiétante sur une technique de remplacement de la hanche qui est pratiquée depuis des années.
 
L’étude mentionne que les arthroplasties peuvent accroître les risques de cancer et de dommages génétiques. En fait, un patient sur cinq présenterait des risques pour sa santé.
 
Le problème est que le frottement de deux morceaux de métal utilisés fait en sorte que, par l’usure, un petit morceau pourrait se rompre et s’infiltrer dans le sang, causant une inflammation ou une destruction musculaire ou osseuse.
 
On a également trouvé des traces de métal dans le sang des personnes, ce qui pourrait occasionner un empoissonnement des organes et augmenter les risques de développer un cancer, surtout du rein ou de la vessie.
 
Des études plus poussées sont en cours pour savoir si ces premiers résultats seront effectivement confirmés et si de nouvelles techniques de remplacement de la hanche devront être trouvées.
 
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L’extrait de pépins de raisin contre les cancers de la tête et du cou

Les cellules cancéreuses de la tête et du cou pourraient être détruites avec de l’extrait de pépins de raisin, rapporte le Carcinogenesis.
 
En fait, l’extrait parviendrait à tuer les cellules squameuses tout en laissant les cellules saines intactes. Ces résultats ont été obtenus sur des souris de laboratoire et semblent prometteurs.
 
Les cellules de ces types de cancers ont une croissance rapide et prolifique, mais l’extrait de pépins de raisin créerait des conditions défavorables à leur croissance. De plus, on n’a noté aucune toxicité sur les souris.
 
Selon les chercheurs, les cellules cancéreuses auraient en fait plusieurs voies défectueuses et en les ciblant, cela les rendrait vulnérables et rendrait leur mort possible.
 
Les scientifiques espèrent maintenant procéder à des essais cliniques et peut-être éventuellement créer des thérapies efficaces pour traiter les patients atteints.

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Diagnostiquer une maladie infectieuse ou en cancer en quelques minutes

Une équipe de l’Université de Toronto travaille depuis des années à créer une machine capable de poser un diagnostic de maladies infectieuses ou de cancer en quelques minutes.
 
Cette réalisation s’approche de plus en plus de sa mise en marché.
 
Une machine, similaire à un lecteur de cartes de crédit, dans laquelle on insère une micropuce contenant un échantillon de sang ou de salive permet de donner un diagnostic d’une infection ou d’un cancer.
 
En fait, la micropuce serait capable de détecter de très petites quantités de biomolécules anormales qui indiquent si la personne est malade.
 
La machine est peu coûteuse, ce qui permettrait une mise en marché très vaste. Celle-ci pourrait se faire dans deux ans si tout va bien.
 
Auparavant, d’autres tests cliniques doivent être faits, et on devra obtenir une approbation pour la mise en marché.
 
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De plus en plus de diagnostics de cancer au Canada

Statistique Canada dévoile que la prévalence sur cinq ans du cancer a augmenté de 2,1 % par année au Canada entre les années 1997 et 2008. Il est à noter que ces données excluent le Québec toutefois.
 
Par prévalence, on parle de tous types de cancers qui ont été diagnostiqués pendant une période définie.
 
En 2008, la prévalence sur cinq ans pour tous les cancers était de 1490 cas pour 100 000 personnes. Sur cela, le cancer de la prostate était le plus répandu avec 610 cas pour 100 000 personnes. Le cancer du col de l’utérus avait une prévalence de 32,5 cas, et le cancer du foie de 6,2 cas par 100 000 personnes.
 
On note que ces dernières années, les cancers du foie et de la thyroïde marquent une hausse importante, alors que les cancers du larynx et du col de l’utérus connaissent une légère baisse.
 
Chez les hommes, le cancer du poumon recule légèrement, mais augmente chez les femmes.
 
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Un programme éducatif pour la fratrie d’enfants cancéreux

Les frères et sœurs de personnes atteintes du cancer sont à risque de problèmes sociaux, affectifs et comportementaux.

Une étude pilote a été réalisée en Suisse, à l’Hôpital pour enfants de Zurich, pour mieux cibler les préoccupations de la fratrie.

Les jeunes qui ont participé aux rencontres et au programme éducatif étaient âgés de 8 à 18 ans. Ils ont confié avoir remarqué une amélioration de leur bien-être psychologique.

De plus, ces interventions d’aide n’auraient aucunement augmenté les symptômes de stress post-traumatique et l’anxiété.

Au total, 21 familles ont été recrutées à deux hôpitaux pour enfants en Suisse pour l’étude. Deux groupes ont été formés et ont reçu le traitement standard de la rencontre avec un psycho-oncologue.

Les groupes d’intervention ont également assisté à deux séances de 50 minutes couvrant l’information médicale, le développement des habiletés d’adaptation avec la thérapie cognitivo-comportementale et un livret psycho-éducatif pour les parents. L’intervention a été fournie dans les deux premiers mois du diagnostic, afin de déterminer son efficacité.

Les chercheurs concluent que le projet pilote devrait être adapté à la fratrie de moins de 8 ans et qu’un suivi sur deux séances serait encore plus bénéfique afin d’améliorer l’adaptation des jeunes quant au diagnostic.